Philippe Bouvard :« … Des nouvelles d’un dictateur, Hugo Chavez… »
Les voix de ses comparses : « Il est fêlé, celui-là », « Oui, il est fou… ».
Depuis 1998, Chavez a remporté, 16 ou 17 ou 18 élections (on en perd le compte, aidez-moi) qui se sont tenues sous le contrôle d’organismes internationaux. Il subit en permanence le feu des médias qui lui sont à 70/80 % hostiles et qui s’expriment librement, pratiquant impunément des débordements que la loi française n’autorise pas chez nous.
Le Brésilien Lula disait de Chavez :« C’est le plus légitime d’entre-nous. »
Mais une campagne médiatique mondiale travaille à faire passer pour fou, semi-dictateur, dictateur, ce révolutionnaire qui a rendu sa dignité et son pétrole à son pays et qui transforme le Venezuela en accumulant notamment des lois sociales qui améliorent la vie du peuple.
Dans le même temps, ici, sous nos fenêtres, un président démocrate détricote méthodiquement un à un tous les acquis sociaux, résistant, à grand renfort de CRS, à la colère de la rue, oeuvrant à l’anesthésier par des médias oligarchiques ou publics dont il nomme les chefs.
Théophraste R. (lecteur assidu du Programme du Conseil National de la Résistance).
À ce billet de Théophraste R., je me permettrai d'ajouter ceci : sur Canal+, le journal du midi de Bruce Toussaint, avec Nicolas Domenach, est, globalement de gauche (le plus à gauche étant certainement Domenach, le consultant extérieur). Mais leur limite, leur névrose politique, c'est Chavez. Il y a deux jours, il nous ont présenté 20 secondes extraites d'une émission de la chaîne de télévision pro-Chavez sur Khadhafi. Les intervenants exprimaient leur soutien au leader libyen à fond la caisse. Sous-entendu : voyez comme le journalisme au Venezuela n'est que pure propagande totalitaire. Pas un mot sur le fait que 90% des médias du pays sont hostiles à Chavez et libres d'exprimer leur hostilité.