Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 février 2025 4 06 /02 /février /2025 06:01

J’avoue ne pas très bien comprendre l’expression de la campagne par voie d’affiches sur les murs lyonnais contre le milliardaire catholique de droite Bolloré.

 

Lorsqu’on lit – en passant, et même en s’arrêtant – « Relayer les idées de l’extrême-droite et polariser les opinions », on pense immédiatement qu’on est en présence d’une affiche du Rassemblement National.

 

Lorsque l’on regarde attentivement une affiche qui nous demande de boycotter Bolloré parce que son projet est « fasciste », et qu'on a sous les yeux une liste de publications appartenant au groupe Bolloré comprenant des publications du genre Femme actuelle, Géo, National Geographic, Cuisine, Télé Loisirs qui n'ont rien à voir avec le fascisme et que nous sommes censés « afficher Bolloré », on n’y comprend plus rien.

 

Enfin, lorsqu’on nous suggère de « désarmer Bolloré » au cours de 5 journées d’action, sans que l’on sache où les actions ont lieu et que, pour nous encourager, on nous propose une photo aussi géniale que rebattue datant de 1936 montrant Charlie Chaplin broyé par une machine dans son film Les Temps modernes, on trouve cela bien gentil mais complètement ringard. En tout cas sans rapport avec les deux autres affiches qui s’en prennent, à juste titre, à la puissance idéologique du grand patron.

 

Je terminerai par une anecdote presque personnelle. Durant la seconde moitié des années 1970, je résidais et travaillais à Abidjan. Un de mes amis était employé dans une entreprise appartenant à la famille Bolloré. Un jour, Vincent, qui n’avait pas trente ans, débarque sur ses terres abidjanaises. Á ce moment-là, il ne connaissait rien à l’Afrique. Il convoque les cadres de son entreprise pour faire le point. Chaque fois que l’un d’entre eux osait émettre une suggestion ou une infime critique, il se voyait rembarré par un « le patron, ici, c’est moi ! ».

Contrer Bolloré : une campagne incompréhensible
Contrer Bolloré : une campagne incompréhensible
Contrer Bolloré : une campagne incompréhensible
Partager cet article
Repost0
1 janvier 2025 3 01 /01 /janvier /2025 16:27

Lors de la soirée du réveillon, je me trouvais parmi une vingtaine de personnes, d’origines socio-culturelles et géographiques multiples et variées. Lorsque les 12 coups de minuit ont sonné, tous, spontanément, individuellement ou en groupe, nous nous sommes écriés : « bonne année ». Ca n’a pas raté : quelques heures plus tard, nous reçûmes des SMS collectifs commençant par « Belle année ».


 

Cette ineptie vient des snobinards des médias radio et télévisuels qui cherchent à nous imposer, depuis une dizaine d’années maintenant, l’utilisation de beau à la place de bon, comme dans bel après-midi, belle soirée, belle nuit.


 

Je me suis exprimé à ce sujet il y a exactement un an. Comme cette période de fêtes m’encourage à un certain relâchement, je vais reprendre des éléments de ce que j’avais alors écrit.


 

Le linguiste Benveniste a magistralement établi le rapport qui m’unit à ma langue et à mon milieu. Le problème est que ce rapport saute quand je domine mal la langue dans laquelle je m’exprime, langue maternelle ou étrangère.

 

 

 Maurice Merleau-Ponty avait établi un principe phénoménologique très simple : « L’esprit du langage ne tient pas que de soi ». Je ne peux parler et recevoir qu’un langage que je comprends déjà et qui existait avant moi. En d’autres termes, ma parole accomplit ma pensée déjà constituée. Merleau-Ponty disait que la parole parlée était antérieure à la parole parlante. Je ne suis jamais le premier à dire quelque chose. Mes paroles surgissent dans un monde où le langage travaillait avant moi. Lorsque je souhaite à quelqu’un la « bonne année », il y a dans « bonne » bien d’autres choses que dans « cette soupe est bonne ». Il y a deux mille ans d’histoire, de vie sociale, de rites. Lorsque je souhaite à quelqu’un qui part en vacances un « bel été », je lui souhaite autre chose qu’un « bon été ». En parlant, je nomme le monde et je le transforme. Je donne une forme à un monde déjà constitué.

 

Les seigneurs (saigneurs?) des médias ne font plus la différence entre bonne journée et belle journée. Si l’on me souhaite une « bonne » journée, il me revient de faire en sorte que cette journée soit bonne, que je la prenne bien en main. Si l’on me souhaite une « belle » journée, je m’en remets à la Providence, je ne suis responsable de rien. Quoi que je fasse, cette journée sera belle … ou pas. De même, on espère qu’il fera « beau » temps, et non « bon » temps. Un sportif réalisera un « bon » temps, pour lui ou dans l’absolu, et une « belle » performance, à nos yeux. Et puis, le matin, on se salue par un « bonjour » et non un « beau jour » !

 

Le glissement de « bonne » journée à « belle » journée témoigne de notre effacement en tant que sujet, du fait que nous sommes de plus en plus gouvernés dans nos vies et dans nos esprits par des forces qui nous sont supérieures, par la Divine Providence de l’ordre impérial qui dit rarement son nom.

 

Traitons cette imbécillité par l’absurde : beaujour, beau sang, du beau pain, c’est si beau (de partir n’importe où, bras dessus bras dessous, en chantant des chansons), beau pour le service, belles vacances, bel anniversaire, beau rétablissement, beau débarras, beau pour la santé, la balle est belle, de belle heure, beau à rien, si beau vous semble, beau à savoir, le beau numéro, les beaux comptes font les beaux amis, un beau coup de balai, un beau kilomètre, à beau chat beau rat, une belle fois pour toutes, le beau vieux temps, bel anniversaire, bel appétit, beau courage, belle chance, à la belle franquette, de belle guerre, le beau bout, faire belle chaire, beau Samaritain, beau vivant, beau à tirer, beau Dieu, Bellaparte à Belifacio.

 

Lorsqu’une langue change de manière contrainte par le haut, nous sommes en pleine politique, l’idéologie se cachant à peine sans prendre de gants.

 

A France 2, Laurent Delahousse, Julian Brugier et Leïla Kaddour-Boudadi, pour ne citer que ces trois présentateurs vedettes, savent très bien ce qu’ils font (pardon : ce qu’iels font).

 

PS : au fait, et la belle santé ?

L’expression « belle année », c’est reparti pour un tour
Partager cet article
Repost0
1 janvier 2025 3 01 /01 /janvier /2025 06:01

Accéder ici à la page de cette carte où elle est disponible en grand format et assortie d'explications sur sa méthodologie.

La vingtième mise à jour de notre carte « Médias français, qui possède quoi ? » est enfin en ligne sur notre site. En un an, la partie de Monopoly qui voit les grandes fortunes se répartir les grands moyens de communication a connu plusieurs rebondissements spectaculaires. D'abord, M. Bernard Arnault réalise un vieux rêve en rachetant Paris Match à son collègue Arnaud Lagardère. Ensuite, M. Rodolphe Saadé, le milliardaire de la logistique, ravit à M. Patrick Drahi, le milliardaire des télécoms, le contrôle de BFM TV et de RMC. L'un et l'autre partageant les idées économiques du président de la République, la différence ne devrait pas sauter aux yeux. Enfin, la famille Hutin, qui contrôla longtemps SIPA - Ouest France, quitte le plateau : l'association qui possède le groupe ne dépend plus des anciens propriétaires.

Au fil des ans, cette carte a parfois alimenté un malentendu. Elle met en cause un système où les médias s'achètent et se vendent comme des bottes de poireaux : une presse de marché productrice d'information-marchandise. Mais, plutôt que de discuter l'appropriation privée des chaînes et des titres, le débat public se focalise sur les préférences idéologiques de certains propriétaires. Belles âmes démocrates et moralistes libéraux s'indignent des outrances racistes de la « presse Bolloré ». Mais ne contestent pas que des hommes d'affaires puisse acquérir et asservir l'information. À leurs yeux, limiter le droit de propriété abîmerait la démocratie.

Il y a quatre-vingts ans, les résistants qui formaient l'ossature du gouvernement provisoire abolissaient d'un trait de plume la concentration de la presse. Poursuivre et parfaire leur programme est la meilleure manière de célébrer cet anniversaire.

 
Partager cet article
Repost0
24 décembre 2024 2 24 /12 /décembre /2024 06:01

Quand tu t'appelles Gensane, tu as plus de chance de te faire remarquer que quand tu t'appelles Martin…

 

Devinez quel est le nom le plus fréquent en Italie… et à Monaco ? Rossi, bien sûr.

Des noms passe-partout en Europe
Partager cet article
Repost0
23 décembre 2024 1 23 /12 /décembre /2024 06:01

Selon le site Communistes, après Barnier, Bayrou cherche une majorité au Parlement pour appliquer le programme du capital. Bayrou est un allié de la première heure de Macron, soutenant l’ensemble de ses offensives antisociales, un ardent défenseur de l’austérité depuis des années et ministre dans de multiples combinaisons gouvernementales. Une seule certitude, son gouvernement comme les autres, appliquera la feuille de route du patronat et des marchés financiers : le règne du profit, la loi des capitalistes.

 

La loi de finances aurait dû voir la revalorisation du barème d’imposition à hauteur de l’inflation. Or, pour l’heure, ce barème devrait rester inchangé l’an prochain ! Près de 400 000 ménages seront donc imposables et 18 millions d’autres verront leur taux d’imposition augmenter ; une situation particulièrement inique, alors que les profits du capital flambent.

 

Olivier Faure, pour le PS, multiplie les mains tendues au gouvernement et opère un virage résolu en faveur du « compromis » avec le « socle commun » pour tenter de se poser en parti de gouvernement en cherchant à négocier un « accord de non-censure » avec le nouveau gouvernement Bayrou. L’ancien Président Hollande pousse également pour aller encore plus loin dans les concessions, notamment sur les retraites et demande au PS d’adopter un programme de concessions maximales. De ne pas se priver d’utiliser les mécanismes constitutionnels comme le 49-3, expliquant : « je suis un ancien Président de la République, je connais la Constitution, je sais qu’il y a des armes qui, à un moment, sont nécessaires » : activer tout ce qu’il y a de plus anti-démocratique dans la constitution.

 

 

L’Obs nous montre le président de la République sous un jour inédit. Face aux impatiences d’une population désespérée, Emmanuel Macron donne un cours de grammaire : « Ne perdez pas d’énergie à parler au conditionnel passé, parlez seulement au présent et au futur ».

 

 

Pour le site Communistes, la catastrophe de Mayotte n’est pas seulement naturelle : « Cette tragique catastrophe qui concerne la population de Mayotte est exacerbée par la situation sociale et économique qui règne sur l'île, conséquence du caractère colonial de la domination de l'État français. Nous avions souligné dans un article précédent cet aspect des choses lorsque le ministre de l'Intérieur de l'époque, Darmanin, avait commandité une vaste opération de destruction de bidonvilles pour faire face, affirmait-il, à la délinquance et l'immigration illégale. Darmanin n'est plus ministre et les bidonvilles et la pauvreté demeurent. Rappelons que deux mille hommes avaient été dépêchés afin de réaliser cette opération de démolition de bidonvilles et d'expulsion des hommes, femmes, enfants vers les Comores dont ils sont généralement issus. La violence qui règne à Mayotte a une cause, une seule : la misère extrême, 80% de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté. Mais ni le pouvoir colonial français, ni les dirigeants comoriens n'en parlent, pour eux la seule solution, c'est la violence d'État : la guerre aux pauvres et non à la pauvreté qu'engendre leur politique ! Aujourd'hui cette réalité coloniale n'a fait que décupler les dégâts subis par la population pauvre de l'île. »

Revue de Presse 541

Pour Yann Raison du Cleuziou, dans L’Humanité, on assiste à un durcissement du religieux dans la société française : « Pour penser les évolutions contemporaines du catholicisme, il faut avoir le contexte en tête. Parler de retour du religieux, c’est une erreur de perspective : la tendance globale, c’est bien sûr un reflux, avec une progression des non-croyants et des athées. C’est parce qu’on est dans une société de plus en plus séculière, de plus en plus détachée de la matrice que fut le catholicisme majoritaire, que le religieux, en devenant minoritaire, apparaît paradoxalement de plus en plus clivant et donc visible. Le catholicisme change d’échelle et perd son hégémonie culturelle. Au début des années 1960, plus de 90 % des enfants étaient baptisés dans les trois mois après leur naissance. Cette forte empreinte rituelle sur la population a pris fin en une cinquantaine d’années. Un laps de temps extrêmement court par comparaison aux évolutions passées de la religion.

 

Dans ce contexte, le catholicisme se recompose avec ceux qui restent. Or, tendanciellement, ils ont un profil plus conservateur que ceux qui se sont détachés… Cette tendance au durcissement du religieux dans la société française n’est pas proprement catholique : les jeunes prêtres portent aujourd’hui plus la soutane ; les jeunes filles musulmanes portent plus le voile que leurs mères ou leurs grands-mères ; les jeunes juifs portent plus la kippa… Dans une société de plus en plus séculière, le religieux minorisé s’intensifie en interne, et érige une frontière de plus en plus élevée avec le reste de la société pour protéger les conditions de la transmission.

 

Partager cet article
Repost0
30 novembre 2024 6 30 /11 /novembre /2024 06:01

C’est le mot le plus répandu au monde. Et pourtant, personne ne sait exactement d’où il vient.

 

Il fête ses 175 ans. Sa première mention remonte au 23 mars 1839, dans les colonnes du Boston Morning Post, à l'époque le journal le plus populaire des Etats-Unis.

 

Selon Allan Metcalf, qui est l'auteur de OK, l'histoire improbable du plus grand mot de l'Amérique, les deux lettres synonymes d'accord ou d'approbation sont vraiment entrées dans le langage en 1840, lors de la campagne d'un candidat du parti démocrate à la présidentielle.

 

Puis « OK » s'est répandu universellement à partir de la Seconde Guerre mondiale. La voyelle O et la consonne K se retrouvent dans presque toutes les langues du monde.

 

Quelques hypothèses concernant sa naissance.

 

OK est une expression abrégée de l'anglais étasunien qui désigne l'approbation. Les origines du mot sont contestées. 

 

  1. Un chef d'entreprise Américain nommé Otto Kaiser examinait chaque colis avant d'expédier, et si tout est bon, il y mettait ses initiales : OK
  2. Pendant la guerre civile Américaine l'état major des forces fédérales recevaient tous les soirs le nombre de morts. Quand il n'y a aucun mort, ils recevaient la bonne nouvelle ''0 Killed'' qui est devenu OK par la suite.
  3. Le terme OK serait la transcription phonétique anglaise de l'expression française ''Au quai'' utilisée en Louisiane par les vérificateurs des ballots de cotton, indiquant que les colis étaient convenables et que les porteurs peuvent les transporter au quai, pour l'embarquement.
  4. Les éditeurs du journal étasunien Boston Morning Post qui font le dernier contrôle de l'exemplaire avant de l'imprimer donnent leur accord en disant ''Oll Korrect'' aux imprimeurs.
  5. Certains prétendent que le mot OK vient du mot ''okeh'' de la langue amérindienne Choctaw et ça veut dire ''d'accord''.
  6. La dérivation du mot écossais ''och aye'' qui veut dire ''mais, oui''
  7. Au 19ème siècle le produit le plus populaire exporté par l'empire Ottoman était ''figue de Smyrne''. Elle est exportée surtout par les commerçants levantins d'origine Française ou Britannique. A l'époque la plupart des ouvriers qui travaillaient dans le port de Smyrne étaient Grecs. İls écrivaient ''Olla Kalla'' (tout est bon) sur les colis qui étaient convenables pour l'embarquement. Apres la chute de l'empire, une grande partie des Grecs dockers ont immigré aux Etats Unis et ont commencé à travailler sur les quais de New York. C'est ainsi le mot OK est arrivé aux EU.

 

OK ? OK !
Partager cet article
Repost0
29 novembre 2024 5 29 /11 /novembre /2024 06:01

J'ai demandé à Chat GPT si Macron était de gauche, puis je lui ai demandé s'il était de droite. Voici les deux réponses :

 

I) Emmanuel Macron, le président français, est souvent décrit comme un homme politique au positionnement « centriste » ou « progressiste », mais il n'est pas facilement classifiable dans le cadre traditionnel de la politique française qui oppose gauche et droite. Son mouvement, La République En Marche (LREM), qu'il a fondé en 2016, se veut « ni de gauche, ni de droite », avec l'objectif de dépasser ces divisions historiques pour créer un espace politique plus transversal et centré sur des réformes économiques et sociales.

Les éléments qui pourraient le rapprocher de la gauche :
  1. Social-libéralisme : Macron a soutenu plusieurs réformes sociales, notamment le renforcement des droits des travailleurs indépendants, la loi sur le "travail" qui visait à assouplir le marché du travail et la réforme de la SNCF, qui, bien que critiquée par la gauche plus radicale, a introduit des mesures visant à moderniser certains aspects du service public.

  2. Progrès sociétaux : Sur des questions sociétales, il a soutenu l’extension des droits des personnes LGBT+, l'égalité des sexes, et la réduction des inégalités sociales, des thèmes souvent associés à la gauche.

  3. Ecologie : Sur le plan environnemental, Macron a montré un intérêt pour des politiques de transition énergétique, la lutte contre le changement climatique, et la mise en place d'initiatives comme la taxe carbone (même si cette dernière a suscité des critiques).

Les éléments qui le positionnent à droite ou au centre :
  1. Libéralisme économique : Macron défend des réformes économiques libérales, notamment la réduction des impôts sur les entreprises et la simplification administrative, qui sont souvent vues comme des politiques de droite. Sa réforme du code du travail, sa réduction des cotisations sociales et la baisse de l’impôt sur la fortune (ISF) sont des exemples de mesures perçues comme favorables aux entreprises et aux plus riches.

  2. Position sur la sécurité : En matière de sécurité et de justice, il a adopté des positions assez fermes, favorisant une politique de tolérance zéro contre certaines formes de criminalité, ce qui est souvent associé à la droite.

Conclusion

Emmanuel Macron n'est donc pas strictement de gauche, mais il se situe davantage dans un courant de pensée centristes ou social-libéral, combinant des idées économiques de droite avec des propositions sociales plus progressistes. Il incarne une forme de "nouvelle politique" qui cherche à dépasser les clivages traditionnels entre gauche et droite, mais qui suscite parfois de la confusion et des critiques, notamment de la part de certains à gauche qui le considèrent comme trop libéral, et de la droite qui l'accuse de manquer de fermeté sur certains sujets.

 

 

II) Emmanuel Macron est souvent décrit comme étant ni clairement de droite ni clairement de gauche, mais plutôt comme un centriste ou un homme politique du "centre progressiste". Son mouvement, La République En Marche! (LREM), qu'il a fondé en 2016, se positionne comme un mouvement transcendant les clivages traditionnels gauche-droite. Toutefois, la question de savoir s'il est de droite ou de gauche dépend de la perspective et des sujets sur lesquels on l'interroge.

Positionnement économique et social :
  • Économiquement : Macron a adopté des réformes qui pourraient être perçues comme plus proches de la droite, notamment la réforme du Code du travail, la réduction des impôts pour les entreprises, et son soutien aux réformes de la loi de marché du travail. Il a aussi mis en place des politiques favorisant l'entrepreneuriat et la flexibilisation du marché du travail.

  • Socialement : Macron a également soutenu des politiques progressistes en matière de droits sociaux, comme la légalisation du mariage pour tous, la promotion des droits des femmes et la réduction des inégalités. Il a aussi plaidé pour une Europe plus intégrée et a soutenu des politiques d'immigration relativement libérales comparées à d'autres leaders européens.

Une approche "mélangée" :

Macron se situe donc dans une sorte de "ni droite, ni gauche", avec des éléments qui peuvent plaire à des électeurs de droite, comme son libéralisme économique, mais aussi à ceux de gauche, notamment par ses idées sur l'égalité des chances, l'environnement ou l'intégration européenne. Il a même été critiqué à la fois par la droite (pour sa gestion jugée trop interventionniste de l'économie) et par la gauche (pour ses réformes économiques perçues comme favorisant les plus riches).

En résumé, Emmanuel Macron n'est pas strictement de droite, mais plutôt un homme politique de centre-droit à centre-gauche, en fonction des thèmes abordés. Son positionnement est pragmatique, cherchant à réconcilier des idées économiques libérales avec des préoccupations sociales et environnementales modernes.

Emmanuel Macron et Chat GPT
Partager cet article
Repost0
26 novembre 2024 2 26 /11 /novembre /2024 06:01

Cette photo a été prise vers 1960. On aura reconnu les deux grands champions Charly Gaul et Jacques Anquetil. En ce temps-là les coureurs ne portaient pas de casque (c’était l’attribut des pistards) et il leur était loisir de faire assaut d’élégance, d’où les lunettes de soleil du coureur normand.

 

Mais ce qui m’a intéressé dans ce domcument, c’est le spectateur complètement aléatoire qui, déjà, ne regarde plus Anquetil (tout comme le personnage à l’extrême gauche de la photo).

 

Á l’époque, j’ai eu deux fois l’occasion d’assister, avec mon père, au passage de grands champions. La première fois en 1954 ou 1955, pour voir passer Louison Bobet, victorieux du Tour de France, la seconde fois en 1959 lors du passage du Tour de France où Anquetil terminerait troisième.

 

Tout cela pour vous dire que mon père était habillé, en ces deux occasions, comme le spectateur de la photo : costume, chemise, cravate. En ce temps-là, lorsqu’un homme assistait à une manifestation publique, il s’habillait. C’était une sorte d’hommage rendu aux pourvoyeurs du spectacle. En tout état de cause, il eût été impensable que mon père – instituteur – puisse rencontrer au bord de la route des élèves ou des parents d’élèves, pas dépenaillé, vous n’y pensez pas, mais par exemple habillé d'un survêtement. Mon père avait légèrement dérogé avec les us et coutumes car il avait choisi une veste pied-de-poule. Je me souviens que ma mère avait surveillé ma mise : short “ habillé ” sur mes gambettes et une veste sur ma chemise.

 

Loin de moi l'idée de dire que c'était mieux avant. Disons que nous étions tous différenciés : Anquetil avait l'air d'être Anquetil. Les spectateurs étaient endimanchés même si nous n'étions pas un dimanche. On allait regarder passer le Tour de France, les “ géants de la route ”, comme on disait à l’époque, comme d’autres allaient à l’opéra.

 

 

Sur une cravate au bord du Tour
Partager cet article
Repost0
27 octobre 2024 7 27 /10 /octobre /2024 05:01

Repris du site Mabulle FanfanLe Don de Soi - Eveil spirituel et ésoterisme - Marc Laoviah

 

Les contes de fées peuvent sembler imaginaires, mais certains d'entre eux ont des racines dans la vraie vie. C'est le cas de Blanche Neige, une histoire qui a fasciné les générations. Saviez-vous que l'intrigue s'inspire de la vie de Maria Sophia Margaret Catherine Von Erthal, une princesse allemande du XVIIIème siècle ? Plongeons profondément dans cette énigme pour découvrir comment une princesse de Lohr, en Allemagne, est devenue l'icône mondiale que nous connaissons aujourd'hui sous le nom de Bianca.

 

 

La naissance d'une légende

 

Née en 1729 dans la ville allemande de Lohr, Maria Sofia n'a pas vécu une vie de conte de fées. Attaquée par la variole quand elle était enfant, la maladie l'a rendue partiellement aveugle. À 12 ans, en 1741, il subit un autre coup émotionnel : la mort de sa mère. Son père, le prince Philipp Christoph von Erthal, s'est remarié deux ans plus tard avec Claudia Elisabeth Maria von Venningen, comtesse de Reichenstein, qui devint sa « belle-mère diabolique ». 

 

 

Le miroir parlant : une relique royale

 

Lohr, la ville où Maria Sofia a grandi, était célèbre pour avoir produit des miroirs de qualité exceptionnelle. Claudia Elisabeth, la belle-mère, possédait un miroir particulièrement intrigant : un "miroir parlant" qui a produit un effet d'écho quand elle parlait devant. Cet objet est encore préservé dans le château familial aujourd'hui et on pense qu'il a inspiré le fameux miroir qui a consulté la méchante reine de l'histoire Maria Sofia et les sept nains.

 

 

Des nains : non ; des enfants : oui

 

Maria Sofia était adorée par les humbles gens de son peuple, en particulier par les mineurs voisins. Ces mines, conçues sur des terrains doux et dangereux, nécessitaient des travailleurs de bas niveau, y compris des enfants. Ces armoires de mineurs, manteaux longs et chapeaux ont peut-être inspiré le look des sept nains que nous connaissons tous.

 

 

Loin de la fin de l'histoire

 

Contrairement à ce qui nous est arrivé, Maria Sofia n'a pas été victime d'une pomme empoisonnée. Elle est morte à un jeune âge, vers 21 ans, à cause d'une maladie non précisée qui l'a forcée à être alitée. Bien qu'il n'ait pas de cercueil en verre, à ses funérailles, les travailleurs du village ont recouvert son cercueil de petits morceaux de verre en signe d'affection.

 

 

Les frères Grimm et l'héritage de la princesse

 

Les talents narratifs des Brüder Grimm ont transformé la vie de Maria Sophia en l'histoire de Blanche Neige qui a capturé l'imagination du monde. Cependant, la base de l'histoire a toujours été là, dans la vie et les expériences d'une jeune princesse allemande aimée et mémorable par sa communauté.

 

Blanche Neige est plus qu'un personnage fictif ; c'est un héritage qui capture les complexités de la vie réelle. Son histoire, bien qu'embellie par l'imagination des narrateurs, s'enracine dans une réalité à la fois tragique et belle. Ainsi, la légende de Blanche Neige devient une mosaïque fascinante, où l'histoire et la mythologie s'entremêlent d'une manière inoubliable.

 

Blanche Neige : la vraie
Partager cet article
Repost0
26 octobre 2024 6 26 /10 /octobre /2024 06:09

Cavanna : « la publicité nous prend pour des… » (air connu).

 

En ce moment à Lyon, on peut apprécier des pubs murales pour le whisky Sir Edward’s.

 

C’est donc un whisky de « pure tradition ». Je me demande en passant ce que serait cette tradition si elle était impure.

 

L’étiquette me pose problème. Lorsque « whisky » est associé à l’adjectif « blended » (mélangé), nous avons normalement affaire à la catégorie la plus courante de whisky, à un mélange d’au moins un whisky de malt avec des whiskyies de grain. Plus la proportion de whisky de grain est importante, plus le whisky est bon marché.

 

La qualité supérieure est celle des blended malt, également dénommé pure malt ou encore vatted mal (vat = cuve). On est alors en présence d’un assemblage de “ whiskies de malt ” – jusqu’à onze – provenant de plusieurs distilleries. Lorsque l’étiquette indique single malt, c’est que le breuvage a été distillé uniquement à partir d’orge maltée et provient d’une seule distillerie.

 

Là, c’est du bon !

 

Une petite anecdote pour terminer. Il y a une trentaine d’années, je regardais un épisode de Chapeau melon et bottes de cuir avec Patrick Macnee et Diana Rigg. Á la fin de l’épisode, et pour célébrer leur nième succès, les deux personnages se retrouvent dans la garçonnière de Patrick qui propose un whisky à sa collègue. Il vante sa boisson en lui disant : « pure malt ! ». Dans la version française, cela a donné : « il vient tout droit de Malte ! ».

 

Et un whisky pour la route…
Partager cet article
Repost0

  • : Le blog de Bernard Gensane
  • : Culture, politique, tranches de vie
  • Contact

Recherche

Articles Récents

  • Revue de Presse 547
    Dans le Blog d’El Diablo, Gilles Questiaux se demande si Donald Trump est un agent dormant soviétique : L es mesures spectaculaires qu’il prend tous les jours, qui sèment l’effroi et la désolation dans les médias mainstream et qui mettent l’Union européenne...
  • Pas de langue vivante étrangère pour les Gallois !
    L'Université de Cardiff a annoncé son intention de fermer plusieurs programmes pour équilibrer son budget. Le département des langues est – sans surprise ! – concerné, mais des programmes aussi "utilitaires" que la formation à l'infirmerie sont cette...
  • Trump et le déclin du peuple des États-Unis, par Pino Arlacchi
    Repris du Grand Soir Le discours d'investiture de Trump et ses premiers décrets exécutifs sont le début typique d'un chef populiste qui promet au peuple de le sortir de l'embarras dans lequel il est tombé et de le guider sur la voie de la renaissance. Combien...
  • Le Canada : une bouchée pour Trump ?
    Le premier ministre canadien Justin Trudeau a reconnu, lors du « sommet économique national » d’urgence, que la menace du président américain Donald Trump d’utiliser la « force économique » pour annexer le Canada « est une réalité ». Trudeau a compris...
  • Les milliardaires se portent bien (par Oxfam France)
    La fortune des milliardaires a augmenté de 2000 milliards de dollars en 2024, trois fois plus vite qu’en 2023. En moyenne, près de quatre nouveaux milliardaires sont apparus chaque semaine. En parallèle, il faudrait plus d’un siècle pour parvenir à éradiquer...
  • États-Unis : quand les patrons tuaient des enfants ouvriers
    Le 25 mars 1911, un incendie se déclara au 8e étage de l'usine textile triangle Shirtwaist situé à New York. L'incendie a causé la mort de 146 travailleuses de l'usine de confection et provoqué 71 blessées. Le nombre de morts, essentiellement des femmes...
  • L'identité : pas un problème que pour les électeurs de Le Pen ou Zemmour
    Un Ivoiro-Français renonce à être français. “ Une démarche administrative ”, dit-il. On peut d'emblée lui demander : s'agit-il d'une démarche administrative lorsqu'on prend la nationalité française ? Il s'agit de Tidjane Thiam, un des personnages les...
  • Revue de Presse 546
    Dans Le Grand Soir, Chris Hedges brosse un portrait désespérant de Gaza : « Gaza est un terrain vague de 50 millions de tonnes de décombres et de gravats. Les rats et les chiens fouillent les ruines et les mares fétides d'eaux usées non traitées. La puanteur...
  • Quand l’armée de terre fait sa promotion publicitaire
    « Faire de l’aventure sa routine quotidienne ». De quoi cette « aventure » est-elle le nom ? S’agit-il (photo du haut) de faire mumuse avec des drones dans un environnement sahélien ? S’agit-il (photo du bas) de jouer les fiers à bras avec des blindés...
  • Torturer des animaux en Suisse, mais pas “ en suisse ”
    Á la fête de la Saint-Martin en Suisse, un jeu consiste à décapiter une oie avec un seul coup de sabre. Celui qui rate son coup a-t-il un gage ? Source : la page Facebook de Philippe Mertens.