Le World Socialist Website estime que Trump et les républicains complotent ouvertement pour supprimer les votes et renverser l'élection. Jetant les bases pour un rejet du résultat des élections de 2024, Trump et les Républicains se sont lancés dans une campagne associant négationnisme électoral et agitation anti-immigrés basée sur la « théorie » néo-nazie du « grand remplacement ». Ils prétendent qu'en raison d’une politique supposée d'« ouverture des frontières» de Biden et Harris, des millions d'«étrangers illégaux» et de «non-citoyens » voteront aux prochaines élections. En outre, Trump a refusé à maintes reprises de déclarer qu'il accepterait les résultats.
Selon L’Humanité, le nouveau premier ministre, Michel Barnier ne fait pas l’unanimité chez les organisations syndicales, qui voient dans sa nomination un déni de démocratie, et s’inquiètent des prises de position passées du Républicain.
Inquiète par « les précédentes prises de position » de l’ancien ministre de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, Sophie Binet souligne qu’il s’était notamment prononcé en faveur de la retraite à 65 ans lors de sa campagne pour la primaire de la droite en 2021.
Ces craintes sont partagées par Force Ouvrière (FO), dont le mot d’ordre est la « colère ». Dans un communiqué, l’organisation se dit révoltée par cette nomination « notamment face à la situation des urgences de l'hôpital public, au manque de moyens et d'effectifs dans les écoles. ». Le syndicat a « réaffirmé ses revendications, entre autres, de défense et renforcement des services publics, d’abrogation de la réforme des retraites et d’augmentation générale des salaires, traitements, pensions et minima sociaux ». Solidaires abonde en ce sens, affirmant que la nomination de Michel Barnier « ne répond pas aux urgences sociales et écologiques ».
Dans un communiqué, la CFDT soutient que « la mise en place du gouvernement ne doit désormais plus tarder car la tâche qui l’attend est grande ». « La crise démocratique que nous traversons conduira, malgré cette nomination, à une forme de blocage politique plus ou moins sévère », ajoute le syndicat, avant de préciser que « dans ce contexte, les partenaires sociaux auront la responsabilité de bâtir des compromis alliant progrès social, transformation écologique et solidité économique », a poursuivi la centrale de Belleville.
Le Grand Soir reprend un article de Haaretz de Gideon Levy. Pour avoir un peu d’air, la députée palestinienne Khalida Jarrar s’allonge sur le sol, près de la fente sous la porte de la cellule.
La députée palestinienne Khalida Jarrar a été de nouveau arrêtée après le déclenchement de la guerre et est emprisonnée depuis lors sans inculpation. Elle est maintenant totalement isolée, dans des conditions inhumaines.
Après avoir été emprisonnée lors des arrestations massives de Palestiniens de Cisjordanie par Israël quelques mois après le déclenchement de la guerre à Gaza, Khalida Jarrar a reçu l’ordre de rester derrière les barreaux pendant encore six mois, toujours en détention administrative – sans inculpation et sans procès.
La prisonnière politique palestinienne n°1 – dont Israël affirme qu’elle est membre de la direction politique du Front populaire de libération de la Palestine, qu’il considère comme un groupe terroriste – a été enlevée à son domicile il y a huit mois et est incarcérée depuis lors. Jusqu’à il y a deux semaines et demie, elle était détenue avec d’autres prisonnières de sécurité dans la prison de Damon, sur le mont Carmel, à l’extérieur de Haïfa. Puis, soudainement, sans aucune explication, elle a été transférée à Neve Tirza, une prison pour femmes dans le centre d’Israël, jetée dans une minuscule cellule de 2,5 x 1,5 mètres et laissée dans un isolement total 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
Sa cellule n’a pas de fenêtre. Il n’y a pas d’air, pas de ventilateur, seulement un lit en béton et un mince matelas, ainsi que des toilettes, sans eau la plupart du temps. Cette semaine, elle a dit à son avocat que pour respirer un peu, elle s’allongeait sur le sol et essayait d’aspirer un peu d’air par la fente située sous la porte de la cellule. Elle ne boit pas beaucoup, afin d’éviter d’avoir à utiliser les toilettes, qui dégagent une odeur nauséabonde.
Au cours de chacune de ses précédentes incarcérations, un proche parent est décédé, et Israël l’a empêchée de participer aux funérailles ou aux rituels de deuil. En 2015, lorsque son père est décédé, elle était en détention ; en 2018, lorsque sa mère est décédée, elle était en détention ; en 2021, l’une de ses deux filles, Suha, est décédée à l’âge de 31 ans, et même dans ce cas, Israël a été sans pitié et a refusé d’autoriser la mère endeuillée à assister à l’enterrement. Khalida Jarrar a été libérée trois mois après la mort de sa fille et s’est rendue directement de la prison de Damon à la tombe de Suha.