Carole Landis naquit dans le Wisconsin en 1919 d’un père norvégien et d’une mère polonaise. Elle se maria cinq fois mais n’eut pas d’enfant car stérile. Elle eut d’autres problèmes de santé (cœur, dysenterie, malaria, dépression).
En 1947, elle a une liaison avec Rex Harrison, par ailleurs marié à Lili Palmer. L’acteur britannique ne souhaite pas s’engager plus avant. Carole avale une forte dose de somnifères dans sa maison de Pacific Palisades. Elle avait 29 ans.
(Impatienta doloris).
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Né en 1946 dans le sud-Tyrol, Alexander Langer milita au début des années 70 au sein du mouvement d’extrême gauche Lotta Continua.
Dans les années 1980, il s’engage dans la cause écologiste Il est élu député au Parlement européen en 1989. Il milite en vain pour la paix dans l’ex-Yougoslavie. Il se suicide à Florence en 1995 en se pendant à l’aide, dit-on, d’une corde de chanvre biodégradable.
(Impatienta doloris).

Edgar de Larminat fut ce qu’on appelle un grand militaire. Il naquit en 1895 dans le Gard. Il termine la Première Guerre mondiale avec plusieurs citations. Compagnon de la libération, il est l'un des premiers militaires français à rejoindre les forces françaises libres en 1940.
En août 1940, il contribue au ralliement du Moyen-Congo à la France libre. Nommé gouverneur général de l’AEF puis membre du Conseil de Défense de l'Empire, Haut-Commissaire, il est nommé au grade de général de brigade en juillet 1941. Vichy le condamne à mort par contumace.
En octobre 1944, il est nommé à la tête du front de l'Atlantique et chargé de réduire la résistance allemande de l'Atlantique. Ainsi, en avril 1945, il prend toutes les positions allemandes de la Gironde et libère Bordeaux, puis La Rochelle, Saint-Nazaire et Lorient.
L’un de ses parents, Jean-Marie de Larminat, expose ainsi les raisons de son suicide (http://www.larminat-jm.com) :
« En juin 1962, le général DE Gaulle le nomme président de la Cour militaire de justice chargée de juger les participants au putsch d’Alger d’avril 1961.
Selon le site de l’Ordre de la Libération, « Craignant de ne pouvoir, physiquement et moralement, mener à bien cette dernière mission, le général de Larminat met fin à ses jours, le 1er juillet 1962 à Paris1 » ; certains (dont son parent Jean-Marie de Larminat) avancent que la raison de son suicide aurait été son refus de juger (probablement en condamnant à mort) comme de Gaulle le lui aurait demandé secrètement. En 1962, alors qu’il était passé depuis peu dans la deuxième section (un officier général n’est jamais « à la retraite » contrairement à la qualification erronée donnée par Charles De Gaulle aux généraux putschistes par lui mis en cause dans un discours en 61), il avait accepté – non sans réticence – d’être rappelé au service actif pour présider la « Cour Militaire de Justice » devant laquelle devaient comparaître les soldats de divers grades, ainsi que certains civils, qui avaient suivi les généraux Salan et Jouhaud au sein de l’Organisation Armée Secrète (O.A.S.), conjuration érigée pour combattre dans la clandestinité le pouvoir légal gaulliste et en vue de tenter maintenir ainsi en Algérie la souveraineté française menacée par ce pouvoir.
Cette Cour entra en fonction en juin 1962.
Or, en raison d’une hospitalisation d’urgence au Val-de-Grâce à ce moment-là, Larminat fut d’emblée, et jusqu’au 1er juillet inclus, remplacé à la présidence de cette juridiction par un certain Général Gardet.
Le 1er juillet, il fut directement conduit du Val-de-Grâce à l’Elysée, convoqué par Charles De Gaulle, qui le reçut assez longuement sans témoin.
Cet entretien, dans ces conditions, ne laissa évidemment aucune trace contrôlable, mais tout porte à penser qu’il y fut, bien sûr, surtout question de la mission que Larminat allait devoir remplir en présidant effectivement les prochains débats de la Cour Militaire de Justice. Les révélations – évoquées plus loin – de son épouse confirment d’ailleurs qu’il fut bien question de cela.
A l’issue de cette entrevue, il devait être reconduit directement à l’hôpital militaire, disciplinairement tenu en principe de n’en ressortir que pour être transporté chaque jour au tribunal, et vice-versa.
Mais c’est chez lui qu’il donna ordre à son chauffeur de le conduire, faisant déjà en cela acte – certes encore véniel – d’indiscipline…
Après s’être entretenu avec son épouse, il s’enferma dans son bureau : c’est là qu’il fut trouvé mort, au matin du 2 juillet, une balle de son vieux revolver dans la tête. Il avait laissé une note d’explication, dont les termes essentiels, ainsi qu’une proposition d’exégèse, seront évoqués plus loin. »
A son épouse, il écrivit : « Pardonne-moi, je n’en puis plus. Avec tout mon amour et ma pitié. »
À De Gaulle, il envoya cette lettre:
« Je n’ai pas pu, physiquement et mentalement, accomplir le devoir qui m ‘était tracé. Je m’en inflige la peine, mais je tiens à ce qu’il soit su que c’est ma faiblesse et non votre force et votre lucidité qui en est la cause. Respectueusement, en souvenir des grandes levées de 1940. »
(Pudor)
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