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18 mars 2025 2 18 /03 /mars /2025 06:01

Un de mes amis, qui connait encore mieux l'Angleterre que moi, m'écrit ceci :

 

“ Ma petite-fille, qui vit en Angleterre, est soudain prises de douleurs abdominales terribles. Elle appelle le SAMU du N.H.S anglais (N.H.S = Nonsensical Health Stupidity). Elle attend, attend..., et finit par être acceptée au service d'urgence.  Elle attend, attend..., un médecin arrive enfin et pose un diagnostic correct (il élimine une péritonite),  puis une infirmière arrive, ne parvient pas à faire une prise de sang et lui déclare "On verra plus tard". Elle attend, attend..., toujours en souffrant horriblement, et finalement on lui déclare qu'il y a trop de monde en attente et qu'on la supprime de la liste... Elle se rend chez son médecin, qui constate qu'on lui a prescrit un traitement antibiotique trop court, et fait le nécessaire.

 

 

Il y a une cinquantaine d'années, il fallut me faire un soin bénin du côté de York. J'entrai dans une sorte de dispensaire.

J'avertis que j'étais français. L'infirmière ne me crut pas vu l'excellence de mon anglais (j'ai enfin réussi à le placer, je parlais vraiment bien anglais à l'époque). Elle me soigna. Je demandai si je devais payer quelque chose. Non, bien sûr, me dit-elle.

 

PS : la photo ci-dessous reflète la réalité. Les immigrants nigérians figurent parmi les importants contributeurs au National Health Service.

 

Des nouvelles du National Health Service
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21 février 2025 5 21 /02 /février /2025 06:01

On peut suivre, via les rapports des organisations gouvernementales (et non gouvernementales)

de santé, le « cours » des maladies internationales, exactement comme on le fait pour le cours de la bourse.

 

Je vous propose de suivre avec moi le marché des pathogènes actuels comme avec

le Dow Jones ou le CAC 40, c’est-à-dire en les appréciant à la baisse ou à la hausse.

Ce parallèle est plus sérieux qu’il n’y paraît : le cours des maladies a une incidence

directe sur les activités des différentes industries pharmaceutiques…

elles-mêmes cotées en bourse !

Pour des raisons évidentes de temps et de place, je me suis limité à trois pathogènes 

faisant régulièrement l’actualité : le Covid-19, le Mpox et la grippe aviaire.

Mes conclusions vont peut-être vous surprendre.

 

Covid-19 : une « valeur sûre »… entretenue artificiellement

 


Selon le bulletin du 12 février 2025 de Santé publique France, l'activité

liée au Covid-19 est « globalement stable à des niveaux bas ».

Cinq ans après le début de la pandémie, le Covid-19 demeure cependant un acteur

majeur sur la scène sanitaire mondiale, essentiellement pour des raisons… économiques.

Aujourd’hui, franchement, tout le monde se contrefiche du Covid-19 : l’évocation

de cette maladie suscite au mieux une forme d’indifférence (proportionnelle à la peur

d’il y a cinq ans),

au pire de l’exaspération. En aucun cas de la peur.

En réalité il n’y a plus que les États pour croire encore à la nécessité d’injecter

en masse la population avec les produits douteux mis précipitamment sur le

marché : ainsi, la Commission européenne a signé avec Moderna un contrat

de 4 ans pour 146 millions

de doses de vaccins contre le Covid-19 pour 17 États, parmi lesquels la France.

D’un point de vue sanitaire, cela ressemble à du zèle décidément très mal placé.

En revanche, du point de vue économique… ça ressemble à une bouée

de sauvetage lancée par Ursula von der Leyen aux labos pharmaceutiques ayant

produit les vaccins anti-Covid

et qui ont vu leurs marges dégringoler depuis la fin officielle de l’état d’urgence.

Il est en effet « troublant » que Mme von der Leyen annonce ce contrat juteux

dix jours tout juste après que, le 13 janvier, les actions Moderna ont chuté

de 20 % en bourse (la vraie) suite à un chiffre d'affaires prévisionnel

entre 1,5 et 2,5 milliards de dollars – contre une estimation de 2,5 et 3,5 milliards

de dollars effectuée en septembre  !

En septembre 2024, c’étaient déjà les actions Pfizer qui avaient chuté

en bourse suite à la baisse d’activité liée au Covid.

Bref, il n’y a guère plus que les politiques et les industriels

qui font du Covid le centre de leurs préoccupations, en décalage total avec les besoins

sanitaires réels en 2025.

 

Mpox : la « bulle » sur le point d’éclater ?

 

Le cas de la variole du singe, rebaptisée « Mpox » pour éviter de stigmatiser

nos cousins simiesques, est assez ironique.

On a en effet assisté, l’été dernier, à une tentative politico-médiatique très bien

huilée de nous refaire, avec ce virus venu d’Afrique, le même coup qu’avec le Covid.

Soit : virus émergent alerte mondiale vaccination

Las ! Soit que le scénario d’une pandémie à base de virus sexuellement

transmissible dans des conditions très précises n’a convaincu personne,

soit que nos concitoyens sont désormais familiers des coulisses du cirque

qu’avait été le Covid, l’effet « alerte » a fait pschiitt, comme disait Jacques Chirac.

 

 

Au 4 février 2025, la France a déclaré 10 cas depuis le début de l'année,

tous chez des hommes adultes.

À l'échelle internationale, le 11 février 2025, le Département de la santé

de l'État de New York a confirmé son premier cas de cette nouvelle souche,

s'ajoutant aux cas déjà identifiés en Californie, en Géorgie et au New Hampshire.

On est donc très loin de la « situation très inquiétante » (sic) annoncée l’été dernier !...

 

La « flambée » en réalité ne concerne que les pays d’Afrique centrale.

En 2024, la République démocratique du Congo (RDC) a signalé 14 626

cas de Mpox et 654 décès, soit un taux de létalité de 4,5 %, ce qui est en effet

considérable en proportion.

Ces chiffres sont les plus élevés jamais enregistrés dans le pays et au sein de

la région africaine de l'OMS. Les provinces les plus touchées en 2024

étaient l’Équateur, le Sud-Ubangi, le Sankuru et le Sud-Kivu.

Mais les cas observés dans le reste du monde sont strictement anecdotiques

 et on ne peut en aucun cas « calquer » sur l’Europe la situation

spécifique à l’Afrique. Le mode de transmission particulier au Mpox

et les situations sanitaires très différentes des deux régions rendent invraisemblable

une circulation inquiétante du Mpox en France.

Bref, parler de « flambée de portée internationale » me paraît jouer avec le feu.

 

Grippe aviaire : le poids-lourd que personne ne prend au sérieux ?

 

A l’inverse, l’OMS et les autorités sanitaires françaises sont assez

 détendues quant aux risques de transmission à l’homme du virus

influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) de sous-type H5N1.

L'IAHP est une infection virale hautement contagieuse qui affecte

les oiseaux sauvages et domestiques. Depuis 2015, la France, comme de

nombreux autres pays, a connu plusieurs crises majeures d'influenza aviaire

, entraînant l'abattage de millions de volailles pour limiter la propagation du virus.

Le risque d’infection humaine est officiellement considéré depuis décembre 2024

comme « faible » par l’OMS.

« Ah ! Si l’OMS dit que le risque est faible, c’est qu’il n’y a vraiment aucun risque ! »

Voire.

Le 6 février dernier, l’ANSES et Sante Publique France

ont publié simultanément le même texte prenant en compte l'augmentation

récente des cas de transmission du virus de l'IAHP à l'être humain au niveau international.

(tout en soulignant qu’aucune contamination humaine n’avait été détectée

sur le sol français

En réponse, le ministère de la Santé et de l'Accès aux soins,

le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Santé publique France

et l'ANSES renforcent leur coopération pour prévenir et lutter contre ces virus. 

Car des mutations du virus ont permis des transmissions à différentes

espèces de mammifères, parmi lesquels l'être humain, comme observé

récemment aux États-Unis, où 67 personnes ont été infectées.

Il y a une dizaine de jours, la fermeture de 80 marchés aux oiseaux vivants

à New York et dans les comtés voisins m’a même furieusement rappelé

la « séquence » du marché de Wuhan !

Pire encore, cette décision est survenue juste après la publication d’un rapport

indiquant que des chats infectés par la grippe aviaire pourraient avoir

transmis le virus aux humains du même foyer et vice versa

… Or ce rapport a été « effacé » quelques heures après sa mise en ligne,

provoquant un certain émoi dans la communauté scientifique, car si la possibilité

d’une transmission du virus de l’oiseau au chat avait déjà été constatée,

 le fait qu’un chat puisse à son tour transmettre le virus à l’homme

n’avait pas été publiquement déclaré.

Or ça, je vous l’avoue, ça me préoccupe.

 

Vous pouvez suivre mon compte sur X (ex-Twitter) pour être sûr de ne rater

aucune de mes actualités.

Portez-vous bien, 

Rodolphe

 

 

Les maladies sont cotées en bourse ! (par Rodolphe Bacquet)
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