La vie sous le banquier éborgneur (6)

Sylvie Andrieux, exclue du PS après sa condamnation à quatre ans de prison ferme pour détournement de fonds publics, siège encore à l'Assemblée Nationale. Elle a été condamnée pour avoir déversé des “ charrettes de billets ” auprès d'associations fictives à des fins électoralistes. Ce système a duré et prospéré malgré un signalement de Tracfin en 2007, des avis défavorables de l'administration (certains datant de 2002) et l'alerte d'une contractuelle qui s'en était inquiétée. Sylvie Andrieux profite du fait que se pouvoir en cassation suspend l'exécution de la décision du tribunal. 

Plusieurs centaines de personnes ont assisté à une scène surréaliste, samedi 23 mars, lors de l’Acte XIX des Gilets Jaunes, Place de la Comédie à Montpellier. Alors que casseurs et forces de l’ordre échangeaient des projectiles et des gaz lacrymogènes, des “gilets jaunes” et des individus en civil ont surgi au milieu des manifestants et menotté un homme vêtu de sombre. Le groupe a ensuite traversé la place avant de se mettre à l’abri derrière les gendarmes mobiles. Ces six hommes aux accoutrements très variés (tee-shirt, bermuda, chapeau de paille, sac à dos...) étaient en fait des policiers ! Trois portaient des gilets jaunes et cinq avaient le visage masqué. L’un d’entre eux avait une matraque télescopique en main. Ils venaient d’interpeller un casseur.

Le caudillisme du banquier éborgneur est en marche. Pour les journalistes et les enseignants aussi. Un rédacteur du quotidien régional Le Maine-Libre a été convoqué par les gendarmes pour avoir couvert le décrochage d’un portrait officiel du président de la République Emmanuel Macron dans la mairie de Rouillon, samedi 23 mars.

Cet acte était le fait de militants écologistes qui entendaient dénoncer l’inaction du gouvernement face au réchauffement climatique. On ne frôlait pas l’atteinte à la sûreté de l’Etat. On y était en plein. Le journaliste a reçu mardi une convocation à la gendarmerie. Il est « soupçonné d’avoir commis ou tenté de commettre l’infraction de vol en réunion », selon le Syndicat national des journalistes (SNJ).

Les professeurs du lycée Vaucanson à Tours ont assisté le 4 avril 2019 à une “ descente ” de l'Inspecteur Général (qui ne ne se déplace jamais). Convocation pour 11 heures, donc sans préavis, de tous les collègues ayant participé à la grève contre la réforme Blanquer. Des sanctions administratives sont annoncées.

Les nouveaux radars (400 pour le moment) peuvent être changés de place, avec un système de leurre. Pour un boitier radar (caméra, radar et système d’exploitation), plusieurs tourelles seront installées dans un même secteur. Le boitier radar sera alors régulièrement déplacé d’une tourelle à une autre, ce qui introduira un système de leurre pour les automobilistes. Ils ne saurant pas quelle tourelle est active. Pour l’instant ces radars sanctionneront les excès de vitesse en attendant de s’en prendre aux conducteurs qui téléphonent, ceux qui roulent trop près de l’automobiliste qui les précèdent et ceux qui se grattent les testos (nouvelle erronée ?). On a désormais la preuve et l’archi-preuve que les radars servent à nous pomper notre fric et pas à faire diminuer le nombre des victimes de la route.

Les clients (et non plus usagers) d'EDF vont payer pour les prédateurs. EDF est obligée de verser 25% de sa production nucléaire à des opérateurs privés qui se sucrent. Aujourd'hui, les pauvres sont en difficultés. Pour leur venir en aide, on va augmenter le tarif réglementé d'EDF de façon à préserver les bénéfices de ces opérateurs privés. Pendant ce temps, dix millions de foyers sont en situation de précarité énergétique.