L’Obs revient sur le « cauchemar des enfants ukrainiens déportés en Russie : « Depuis l’invasion du 24 février 2022, près de 20 000 jeunes Ukrainiens auraient été transférés de force en Russie ou dans les territoires occupés au prétexte d’une « mission humanitaire ». Moins de 400 sont rentrés chez eux. Un crime de guerre qui vaut à Vladimir Poutine un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale ».
Le World Socialist Website note une « agitation féroce et haineuse contre les migrants et les réfugiés outre-Rhin. Tous les partis au parlement allemand ont adopté la politique de l’Alternative pour l’Allemagne d’extrême droite (AfD).
Dans un discours enregistré, le vice-chancelier des Verts, Robert Habeck, a menacé que les « musulmans vivant ici » perdraient leur « droit à la protection contre la violence d’extrême droite » s’ils ne « prenaient pas clairement leurs distances avec l’antisémitisme » – un appel du pied aux néo-nazis à terroriser les migrants.
Thomas Fischer, ancien président de la Cour fédérale de justice, a commenté la déclaration de Habeck dans le magazine Der Spiegel : « L’approche rhétorique du ministre [...] le renoncement aux demandes de protection et de tolérance équivaut à une variante banale d’un racisme ressassé. »
Le chancelier allemand Olaf Scholz envenime l’atmosphère du pogrom avec le slogan étalé en première page de Der Spiegel : « Nous devons enfin expulser les gens à grande échelle ».
Pour L’Humanité, l'accord des partenaires sociaux concernant l’assurance-chômage est sous la menace du gouvernement : « Comment trouver un accord qui satisfasse à la fois les organisations syndicales et patronales quant aux prochaines règles que va suivre l’Assurance chômage ces trois prochaines années, qui empêche ainsi le gouvernement de reprendre la main sur le régime et de lui imposer ses volontés ? Les patronats et confédérations de travailleurs ont mis deux mois et neuf séances de négociations pour y répondre.
Car, même s’il est signé par une majorité de syndicats, cet accord n’est pas assuré d’entrer en vigueur. Comme à son habitude, le gouvernement a imposé un cadrage aux négociations si rigide et unilatéral (pas touche aux réformes de 2019 et 2023 qui réalisent trois milliards d’euros d’économies sur le dos des chômeurs en année pleine) qu’il pourrait mettre le texte à la poubelle pour faire adopter ses propres conditions.
Parmi les conditions sibyllines, l’exécutif prévoit d’augmenter ses ponctions sur les recettes de l’assurance chômage. L’Unédic, qui paye déjà une partie du budget de Pole Emploi, va être contraint par la loi Plein Emploi, récemment adoptée, d’augmenter ses financements pour abonder la transformation de l’opérateur public en France Travail. Schématiquement, l’Etat met ainsi la main sur les cotisations des travailleurs et employeurs. Cette ponction pose “une double difficulté”, indique le projet d’accord, invoquant “une question de principe” et par rapport aux objectifs de désendettement de l’Unédic.
Le Grand Soir revient sur le calvaire de Julian Assange et sur l’attitude du gouvernement français lorsque le militant fut incarcéré : « Lorsque François Hollande était président, il ne s’était trouvé qu’un seul ministre pour plaider en faveur d’un asile pour Julian. Cette demande fut immédiatement rejetée par François Hollande. Je crois me souvenir qu’à cette époque, le surnom de François Hollande, « Flamby », renvoyait à quelque chose de flasque. Il s’est avéré conforme à la réalité. »
Pour Le Monde, la pollution à New Delhi empoisonne chaque hiver la santé de millions d’enfants : « Les cours de récréation des écoles de New Delhi se sont vidées. Le chahut des enfants a laissé place au silence et les feuilles mortes ont recouvert les terrains de jeux. Quasiment toutes les écoles de la ville ont été ainsi désertées. Face au nuage toxique qui enveloppe la capitale indienne, les autorités ont ordonné le 3 novembre la fermeture des établissements scolaires. D’abord, les cours ont été transférés en ligne. Puis, les vacances d’hiver ont tout simplement été avancées d’un mois.
« Respirer dans cette ville, c’est comme respirer dans une énorme casserole remplie de poussière qui vous remonterait dans le nez et dans la bouche », tente d’expliquer Aaryan Sehgal, âgé d’à peine 12 ans, qui fréquente une école privée, elle aussi passée à l’enseignement à distance. « Sans air, on étouffe, mais à Delhi, en ce moment, c’est l’air qui nous étouffe », souffle l’adolescent, dont les bronches sont distinctement prises. »
PS : Bienvenue dans le monde Orwellien des médias et des politiques dominants.