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4 mars 2023 6 04 /03 /mars /2023 06:01

Ce qui me frappe (sic) dans cette séquence extrêmement violente, c'est la proportion d'élèves, de profs et d'agents de sécurité, obèses, pour ne pas dire énormes. Á commencer par l'adolescent qui fracasse sa prof. Á noter également que plusieurs adultes passent près de la scène comme si de rien n'était. Sommes-nous dans un lycée à population aisée ? Il y a fort peu de Noirs présents. Sans l'intervention de plusieurs élèves, la prof, inconsciente après avoir été projetée à terre, aurait été massacrée.  

 

On observe également que les flics et autres agents de sécurité interviennent à reculons, tout comme celui qui (chemise bleue et blanche) semble être le proviseur. Et ce ne sont pas les flics qui emmènent le criminel en puissance hors de la scène – ils semblent n'en avoir rien à cirer – mais un élève (ou un jeune membre du personnel).

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commentaires

A
Devant une telle scène on est saisi de sentiments et réflexions en cascade ou simultanément.<br /> D'abord on est accablé par le sort de la victime qui reste à terre inconsciente et si on comprend bien qu'il est prioritaire de neutraliser l'agresseur on constate, peut-être à tort, que le personnel va et vient avec une indifférence apparente vis à vis de la victime totalement inerte. Étonnamment car ce qui préoccupe en général le ou les témoins lorsqu'une personne est blessée et encore plus à terre c'est son état et de lui porter secours ou soulagement si possible.<br /> Ensuite tous les indices apparents déduits du comportement de toutes les personnes laissent supposer une banalisation de la violence et que celle-ci ne relève pas d'une irruption imprévisible mais de sa banalisation. C'est évidemment grave car on s'installe dans une sorte de fatalisme. Alors tandis que le niveau de la violence monte beaucoup se laisse à imaginer que la réaction sociale ne peut être que le contrôle et la répression. Non qu'il s'agisse de ne pas sanctionner de tels faits mais ne pas y voir des causes structurelles est une grave erreur car il se met en place le couple infernal violence et répression qui non seulement ne règle pas le problème mais l'aggrave et pire encore réduit les libertés.<br /> Égoïstement on est inquiet car comme souvent ce que nous voyons aux USA préfigure ce que nous aurons à connaître et que nous connaissons déjà en partie.<br /> Malgré cette réalité il n'empêche que pour beaucoup de ceux qui se trouvent de ce côté de l'Atlantique, la société étasunienne reste désirable car ce que nous vendent majoritairement les films ou la télé sont les centres de New York ou Chicago, le quartier art déco de Miami ou les routes qui longent le littoral en Californie. <br /> Pourtant à Los Angeles il y a Skid Row et sa cite de tentes ( https://www.nouvelobs.com/societe/20140930.AFP7178/los-angeles-skid-row-la-cite-des-anges-dechus.html ) ou The Hole et ses poules au milieu de New York. Ce sont des lieux que j'ai découvert en lisant le thriller de Maxime Chattan " Un (e) secte" . Comme quoi il a bien raison celui qui affirmait que la lecture des romans est très instructive et très pédagogique.
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