Pour Communistes Hebdo, il n’y a rien à négocier avec le gouvernement français, responsable, avec le patronat, de la situation : « Le gouvernement veut préparer les esprits à des coupures de courant touchant 60 % de la population. Les plans de délestage tournant sont discutés au sommet de l’État depuis cet été. Sur BFM TV le porte-parole d’Enedis, chargé de la distribution d’électricité a montré les conséquences dramatiques pour les personnes dépendant d’un équipement branché et qui ne sont pas considérées comme prioritaire, le fonctionnement des numéros d’urgence sera altéré. Les écoles resteraient fermées. Macron a recadré son gouvernement pour limiter la panique sur la question. La réalité c’est que Macron et son gouvernement ne savent absolument pas comment la situation va évoluer et la casse du service public qu'ils ont organisé les rend dépendant en grande partie de la météo ! La saturation du réseau électrique cet hiver montrent l’ampleur de cette casse, les privatisations, sous couvert de transition énergétique, la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, décision politique, ont conduit à réduire nos capacités de production d’électricité d’origine nucléaire. Les Français et les petites entreprises françaises vont payer 20 ans de politique et de propagande antinucléaire exacerbée par l’enjeu de profits juteux dans le renouvelable, par des jeux d'accord politiciens. »
Pour Bruno Guigue, dans Le Grand Soir, « Il va falloir que les Occidentaux se fassent une raison : en réalité, la Russie n’avait, n’a et n’aura jamais l’occasion de fournir à un Occident dont elle partagerait, paraît-il, les sacro-saintes valeurs, une sorte de bouclier ou de zone-tampon entre le monde prétendument libre et la puissance montante asiatique. Les jeux sont faits, et depuis longtemps : la Russie et la Chine sont des partenaires fiables parce qu’ils savent ce qu’ils veulent, et il se trouve qu’ils veulent à peu près la même chose. A cet égard, les Européens, et les Français au premier chef, seraient bien inspirés de reprendre le flambeau du général De Gaulle qui avait su, en 1964, reconnaître la République populaire de Chine, puis s’était rendu à Moscou, en 1966, pour jeter un grain de sable dans la machinerie bien huilée de la guerre froide et de l’affrontement des blocs. Un tel héritage vaut mille fois plus que le plus sophistiqué des scénarios rétroactifs. »
Peter Schwarz dans le World Socialist Website : « Une vaste razzia contre un réseau terroriste d’extrême droite révèle l’ampleur du danger fasciste en Allemagne : Mercredi a eu lieu un des plus grands raids policiers de l’histoire de la République fédérale d’Allemagne. Environ 3.000 agents des forces de police spéciales ont pris d’assaut 137 lieux dans 11 États fédéraux mercredi matin et ont arrêté 25 personnes. Vingt-sept autres font l’objet d’une enquête. Le procureur de la république les a accusées d’être membres ou sympathisants d’une organisation terroriste, et les descentes se poursuivent.
Les accusés arrêtés appartiennent à une organisation terroriste fondée fin novembre 2021. Elle vise à renverser l’ordre étatique existant en Allemagne et à le remplacer par sa propre forme de gouvernement, indique un communiqué du procureur général. Les membres de l’organisation sont conscients que ce projet ne peut être réalisé que par l’utilisation de moyens militaires et de la violence contre les représentants de l’État. Cela inclut la commission d’homicides.
Ce ne sont pas des nazis à bottes et crâne rasé qui ont été arrêtés mais de membres de la haute société. Le prince Reuss Heinrich XIII a été accusé par le procureur fédéral d’être le meneur. C’est un agent immobilier de Francfort et le descendant d’une famille noble de Thuringe qui a régné pendant 700 ans sur la région du Vogtland. Un autre suspect principal est l’ancien commandant de parachutistes Rüdiger qui dirigeait la branche militaire de l’organisation. »