Le site Contre Attaque dénonce le terrorisme de la police anti-terroriste : « Le 8 avril, une nouvelle descente de la police anti-terroriste visait le mouvement écologiste. À l’aube, 17 personnes étaient enlevées chez elles par des individus cagoulés et lourdement armés, et conduites pour plusieurs jours au cachot, soupçonnées d’avoir participé à une manifestation contre une usine de ciment.
Un enseignant est mis « à plat ventre, les deux mains menottées dans le dos » par des hommes avec des fusils d’assaut prêts à tirer, puis passé à tabac : « ”Ils commencent à se déchaîner”, raconte-t-il. Coups de poings et de pieds dans les côtes et le ventre. ”Allez, une petite dernière”, lui aurait lancé un agent de la brigade avant de lui asséner un coup de poing dans l’arcade, avec un gant coqué ». En garde à vue, le médecin a confirmé plusieurs hématomes au niveau des côtes et du visage. »
Le Nouvel Obs voit dans le Mexique l’arbitre potentiel de l’élection aux Etats-Unis : «
L’immigration en provenance du Mexique sera l’un des thèmes majeurs de la campagne présidentielle aux Etats-Unis. Soit le voisin du Sud parvient à maintenir le couvercle sur la Cocotte-Minute des passages à la frontière – comme il le fait maintenant –, soit il risque de donner un coup de pouce décisif à Donald Trump.
En quelques semaines, 125 000 migrants envahissent les Etats-Unis. Face à ce flot, le président, un démocrate, est pris de court. En urgence, il les envoie dans un camp d’internement d’un Etat sudiste. Le gouverneur de l’Etat en question renâcle, la tension monte. A quelques mois de l’élection de novembre, le challenger républicain du locataire de la Maison-Blanche dénonce une politique « incohérente, insensible et inefficace ». Une émeute éclate dans le camp, des migrants s’échappent, les Américains du coin s’apprêtent à les accueillir l’arme au poing… »
Dans Le Grand Soir, Omar Chaalal dénonce la décadence et la terreur bleue d’Israël : « A Gaza, un fleuve de sang coule depuis des mois. Peut-être coulera-t-il pour longtemps. Ce fleuve entraine ses cadavres sous les bombes des sionistes et les cris des blessés qui attendent les casse-croûtes de la honte qui tombent d’un ciel étasunien dur et non clément. Le sang et les cris des enfants témoignent qu’un crime contre l’humanité se déroule à Gaza sous les yeux des dits civilisés. Dans ce drame inhumain, Israël s’assure que ceux qui ne sont pas tués par ses bombes lors des attaques le sont à cause du non fonctionnement des hôpitaux démolis par ses bombes et la faim qui fait murmurer les estomacs. Chez Netanyahou la faim, la peur et la souffrance ne sont plus des qualificatifs inhumains. Son sourire de criminel renforce la haine et l’agressivité qui cohabitent son âme satanique.
Hélas ! Les leaders arabes et musulmans sont trop faibles ou complices. Certains n’ont même pas eu un semblant de courage pour convoquer les ambassadeurs d’Israël et leur dire : nous avons assez de votre arrogance criminelle. D’autres acceptent l’affront et l’humiliation dans un luxe de la honte. Après tout ce qui se passe à Gaza, les leaders musulmans et arabes espèrent que Netanyahou va arrêter son génocide. Ils peuvent attendre jusqu’à ce que les blocs dénoncent les criminels qui se cachent derrière eux. Ils peuvent attendre si patience le permet. »
A Paris, selon Le Monde, des immeubles entiers sont convertis en apparthôtels de luxe : « Les résidences hôtelières sont en plein essor dans la capitale et se développent dans des immeubles d’habitation, d’ex-hôtels ou de bureaux. Ces concepts très rentables, positionnés sur le haut de gamme, profitent de la force de frappe d’Airbnb.
C’est un bâtiment élégant blanc. Il est situé sur la très chic avenue de Lowendal, à deux pas des Invalides, dans le 7e arrondissement de Paris. De l’extérieur, tout porte à croire qu’il s’agit d’un immeuble d’habitation – ce qui était d’ailleurs le cas jusque très récemment. Pourtant, depuis un mois, il abrite une forme discrète d’hôtel, nommé La Sève. Pas de réception, pas d’enseigne très visible à l’extérieur : on trouve à tous les étages de luxueux appartements hôteliers, décorés avec goût et supervisés par une « maîtresse de maison ». On peut réserver chacun d’entre eux, avec leurs trois ou quatre chambres, pour environ 1 500 euros la nuit, sur Booking ou Airbnb. Ou bien juste louer une chambre avec sa salle de bains (environ 300 euros), et partager salon et cuisine avec un autre voyageur. Du personnel assure le ménage, sert le petit déjeuner, et la maîtresse de maison peut convoquer un chef cuisinier sur demande. »