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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 06:31

Je le répète : je suis moi-même cycliste (de moins en moins l’âge n’aidant pas, mais tout de même).

 

La municipalité de Toulouse aménage, chaque fois qu’elle le peut, des pistes cyclables, et c’est fort bien.

 

Le problème est qu’elle en aménage également quand elle ne le peut pas. Par pure démagogie, par imbécillité, pour faire plaisir aux verts, peut-être. Alors, Cohen fait comme son camarade parisien Delanoë : il permet aux cyclistes de rouler à contresens des voitures sur des pistes matérialisées, mais aussi – et c’est là que le bât blesse – sur des bordures non matérialisées et annoncées furtivement par des panneaux qu’on voit à peine. La démagogie réside dans le fait que les dérogations au Code de la route font gagner 50 mètres aux cyclistes, deci-delà. L’imbécillité tient au fait que la sécurité – en particulier dans les rues de l’hypercentre – n’est pas du tout garantie. Pour qu’une voiture et un vélo se croisent, il faut un mètre à droite de la voiture (pour respecter les piétons), la largeur de la voiture et un mètre entre la voiture et le vélo. Nous sommes très loin du compte.

 

Comme de nombreux cyclistes sentent très bien que, dans ce climat de démagogie imbécile, ils peuvent tout faire, ils empruntent à contresens des rues où il n’y a pas de contresens. À leurs risques et périls. Mais ils vont plus loin encore : dans les rues piétonnes, ils mettent en danger la sécurité des piétons en roulant comme bon leur semble, et en feignant d’oublier que ce sont les piétons qui ont priorité sur eux.

 

http://image.toutlecine.com/photos/m/o/r/mort-d-un-cycliste-1955-04-g.jpg

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