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19 juin 2023 1 19 /06 /juin /2023 05:01

Selon le World Socialist Website, Silvio Berlusconi a réalisé la fusion de la richesse, de la criminalité et du pouvoir gouvernemental. Il restera dans l'histoire comme un symbole de la dégénérescence du régime bourgeois et il a redonné espoir aux héritiers du fascisme et leur a ouvert la voie d'un retour au pouvoir.

 

La façon dont cet avocat modeste est devenu un entrepreneur en bâtiment milliardaire en 10 ans reste à ce jour entourée de secret. Ce qui est certain, c'est qu'il était membre de Propaganda Due (P2), un réseau criminel anticommuniste déguisé en loge maçonnique qui comprenait des centaines de hauts responsables politiques, militaires et du renseignement, de juges, de procureurs, d’entrepreneurs et de journalistes.

 

P2 fut impliquée dans les attentats terroristes qui ont secoué l'Italie dans les années 1960 et 1970. Elle a été impliquée dans de nombreux scandales financiers, parfois mortels pour les protagonistes.

 

 

ResPublica estime que le fret SNCF est en voie de liquidation. De nombreuses protestations s’élèvent contre la proposition de liquidation de Fret SNCF par le gouvernement français visant à privatiser les profits et socialiser les pertes. Comme d’habitude pour les néolibéraux, ce projet répond à une injonction de la Commission européenne via une enquête pour « distorsion à la concurrence ». Fret SNCF serait une nouvelle victime, sacrifiée sur l’autel de la « concurrence libre et non faussée ».

La filiale privée de la SNCF devrait, selon le projet de « compromis » concocté par le gouvernement, céder une large part de ses activités et de ses emplois à ses concurrents, au premier rang desquels Europorte (ex-Eurotunnel) et Euro Cargo Rail, filiale de la Deutsche Bahn. Fret SNCF devrait en fait disparaître : elle ne serait même plus autorisée à utiliser le mot Fret. Les « trains dédiés », qui représentent la partie rentable (20 % du chiffre d’affaires, 30 % du trafic) car chargés par un seul client seraient privatisés. Les autres trains chargés par les « petits clients » qu’il faut rassembler sur un même train resteraient dans le giron de la SNCF alors que, sans les « trains dédiés », l’activité autour des « wagons isolés » n’est pas rentable. 

 

 

Le Monde fait le récit glaçant des victimes de la violence raciste à Lyon.

 

Des membres de l’ultradroite avaient agressé des personnes qui célébraient, dans les rues de Lyon, la victoire de l’Algérie en finale de la Coupe d’Afrique des nations de football, en 2019. Sept prévenus étaient jugés jeudi et vendredi devant le tribunal correctionnel.

 

Rarement les débats judiciaires auront donné l’occasion de mesurer le degré de violence de l’ultradroite lyonnaise. Ce fut le cas, jeudi 15 et vendredi 16 juin, à l’occasion du procès de sept prévenus, âgés de 22 à 34 ans. Ils étaient poursuivis pour leur participation à une flambée de violences collectives, qui s’est répandue dans les rues du centre de la capitale des Gaules.

 

Des victimes ont livré des récits glaçants à la barre. Afelle, 42 ans, est sortie avec deux copines dans sa voiture, pour « partager un moment de fête ». Dans une petite rue, près de la place Bellecour, elle croit à un contrôle de police, avec « un groupe d’hommes en noir », dont un qui porte un brassard fluo. A peine le temps de stopper, elle entend des insultes racistes, et voit surgir une trentaine d’individus « armés de barres de fer ». Son pare-brise vole en éclats sous les coups d’un panneau de chantier. « Je ne sais pas comment j’ai trouvé la force d’accélérer. Je ne voyais plus rien », témoigne la quadragénaire en réprimant des sanglots, persuadée d’un piège minutieusement préparé. « Ils étaient en attente, comme à la guerre, ils attendaient leur proie », dit-elle. Depuis, elle revoit la scène « presque toutes les nuits », et n’ose plus sortir seule : « Je vis avec cette peur, une boule d’angoisse. »

 

 

L’OBS rend hommage à Ménie Grégoire. Avec plus de trois millions d’auditrices, elle fut l’animatrice la plus écoutée au monde. Chignon impeccable, visage de Madone, Ménie Grégoire a libéré la parole des femmes. Après des articles sur la condition féminine dans la revue Esprit puis une tournée de conférences à travers l’Europe (elle découvre le premier planning familial en Suède), Menie, se voit confier en 1967 sur RTL une émission de libre antenne à 15 heures, quand les enfants font la sieste.  La « dame de cœur » y aborde les sujets tabous : le plaisir, la contraception, l’avortement, l’inceste, les violences conjugales. La plupart de celles qui se confient à elle n’ont reçu aucune éducation sexuelle.

 

 

Revue de Presse 462
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