La dernière couillonnade en vogue : la charcuterie et la viande rouge seraient cancérigènes. À noter qu'un journaliste a remis au goût du jour le mot “cancérogène” et que toute la meute a suivi.
À l'époque de la lutte pour la contraception, c'était la pilule qui filait le cancer. Maintenant, que les Zuniens, qui mangent 5 fois plus de viande rouge que nous, et de la bien grasse, bien chimique et bien barbecuisée, se payent du cholestérol, des cancers et de la danse de saint-Guy, moi je veux bien, c'est leur affaire.
A couillonnade, couillonnade et demi. Une connerie a toujours chassé l'autre. Voici un bon point (fini le temps des bons points) “ Pasteur ”, distribué dans les écoles de la république en 1886 et qui explique aux chtits' nenfants pourquoi il faut boire du vin. Sans remonter jusqu'à cette époque bénie, quand j'étais gosse dans les années cinquante, on expliquait (depuis, en fait, la guerre 14-18) que la bière était bonne pour les femmes qui allaitaient. Comme les hommes étaient au front, les brasseries du Nord ne parvenaient plus à écouler...
Le plus sidérant reste peut-être la précision : 585 grammes de viande. Au gramme près. Mais quelle viande ?