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18 septembre 2017 1 18 /09 /septembre /2017 05:08

 

Dans La Tribune, Grégoire Normand explique que le niveau de vie des Français est encore inférieur à celui de 2008. La stagnation du niveau de vie des Français peut en partie s'expliquer par une faible revalorisation des salaires depuis la crise. En revanche, la situation des plus aisés s'est nettement améliorée depuis 2014 après plusieurs années de baisse.

 

La paupérisation des chômeurs en France s'explique par "une augmentation du nombre de chômeurs auparavant ouvriers ou n'ayant jamais travaillé alors que l'effectif diminue pour les chômeurs issus de professions mieux rémunérées". Le taux de pauvreté a ainsi atteint 15,3% chez les ouvriers en 2015 contre 14,4% en 2014.

 

Par ailleurs, la hausse du chômage durant les années qui ont suivi la crise n'a pas eu les mêmes effets selon les catégories sociales. Les ouvriers représentent la catégorie sociale la plus frappée par le chômage avec un taux de 14,6% en 2015 contre 4% pour les cadres en 2015. Entre 2008 et 2015, "le taux de chômage des ouvriers non qualifiés est passé de 14,7 % à 20,3 %, celui des cadres de 2,8 à 4 %".

 

 

Dans Marianne, Jean-Luc Mélenchon revient sur la contre-réforme du Code du Travail : « Il faut bien prendre la mesure de la signification de cette réforme : c'est le renversement de la hiérarchie des normes sociales. Jusqu'à présent, le système français avait une originalité extrêmement protectrice pour les travailleurs. Il y avait la loi, puis on pouvait négocier dans la branche, ou dans l'entreprise, à condition que le résultat soit meilleur que la loi. C'est ce qu'on appelle le « principe de faveur ». Et une fois qu'un accord était signé, la loi étendait le bénéfice de l'accord à tous les salariés. Si bien qu'on avait en France un taux de couverture par les conventions collectives de plus de 90 % des salariés, le record en Europe. Mais tout cela reposait sur l'idée très républicaine que la loi est première. La nouvelle loi Travail casse tout cela.

 

 

Selon le site Mirador, « cinq ans après l’incendie d’Ali Entreprises, les usines au Pakistan continuent d’être dangereuses ! L’incendie de l’usine Ali Enterprises et ses nombreux morts ont clairement révélé le besoin urgent de changements significatifs dans l’industrie pakistanaise et mondiale du vêtement. Malheureusement, cet incendie illustre à quel point les systèmes d’audit d’entreprise étaient inadéquats pour identifier et réparer les défauts de sécurité, ce qui aurait permis de sauver la vie des travailleurs. Quelques semaines avant l’incendie mortel, l’usine a reçu la certification SA 8000 à la suite d’un audit effectué par RINA, une société d’audit privée, qui comprenait un contrôle sur les normes de sécurité. En dépit de cette tragédie, l’industrie de l’habillement continue de s’appuyer sur les mêmes systèmes de contrôle et d’audit inefficaces. »

 

 

Revue de Presse (213)

 

Durant la campagne présidentielle, les médias s’étaient gaussés du souhait de Mélenchon de réactiver les liens de la France avec l’ALBA. Dans son blog, Jean Lévy relate que, à l’occasion de la catastrophe qui a frappé les Antilles, « le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a ordonné l´envoi d’aide humanitaire à Cuba, à Antigua ainsi qu’aux habitants de Saint Martin.

 

Le ministre de l’intérieur vénézuélien a annoncé que ce don de 10 tonnes de vêtements, de matelas, d’eau potable, et d’aliments non périssables à la collectivité d’outre mer française, s’inscrivait « dans le cadre du respect mais aussi de la solidarité avec le peuple de Saint Martin ». Bien peu de médias ont souligné le geste du Venezuela. Cette aide venant d’un pays qui connaît une crise économique révèle de grandes incohérences dans la politique menée par le président Macron. Il y a peu, il qualifiait le gouvernement de Nicolas Maduro de « dictature ». Par quel mystère le pouvoir français approuve-t-il désormais des liens de coopération avec un régime non démocratique ? Le gouvernement français sait très bien que le gouvernement vénézuélien n’a rien de dictatorial mais pour des raisons médiatico-politiciennes, le président a décidé de soumettre la diplomatie de notre pays à des tactiques politicardes contre la France Insoumise. Autrement dit, d’utiliser l´appareil d´Etat à des fins partisanes et électorales.

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commentaires

A
Ce dont il est également jamais question c'est la situation particulière de Cuba après le passage de cet ouragan mais également des précédents et certainement des suivants. Cuba subit la double peine celui des violentes manifestations climatiques mais ensuite et toujours celui de l'embargo. C'est dégueulasse et aucun de nos éminents défenseurs des droits trucs et tous les autres machins n'en sont affectés. C'est vrai que ce sujet n'existe pas puisque les médias ne s'y intéressent pas.
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