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12 mars 2018 1 12 /03 /mars /2018 06:39

Sur son blog, Jean Lévy revient sur les 265 milliards possédés par les 40 familles françaises les plus riches : « Qui ne voit pas un lien entre l'appauvrissement des uns et l'enrichissement des autres ? Et de se poser la question, pourquoi cette injustice criante – qui  prospère depuis la promotion présidentielle d'un des banquiers de chez Rothschild – est si peu présente dans les médias ? Cette situation de monopole que détient la caste des plus riches en France, tant sur le plan économique politique et médiatique, conduit à une véritable dictature  d'une petite minorité sur l'immense majorité de notre peuple. Elle prive celui-ci du droit de décider de son avenir en le privant de sa souveraineté, confisquée au nom de “ l'Europe ”. Car tout se tient : les forces économiques qui détiennent le pouvoir en France font la loi sur presque tout notre continent devenu terrain de chasse des multinationales. Pour celles-ci, les frontières comme les lois de protection sociale sont autant d'obstacles à leur course aux profits en accélération constante. Seule compte la libre circulation des capitaux, et partant, des hommes et des marchandises. L'Europe de Bruxelles ne peut supporter que sa domination soit contestée. D'où la stigmatisation permanente et agressive de ce que ses penseurs nomment avec dédain le “ souverainisme ”, le simple droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. »

 

 

Figarovox questionne Thomas Guénolé à propos de son livre Antisocial où il décrit, entre autre, la transformation systématique des services publics de la France en grands marchés privés.

 

« Le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE) interdit aux États de laisser des entreprises en situation de monopole. Et il confie à la Commission européenne le soin de lancer les réformes pour casser ces monopoles. Ce sont les articles 101 à 110 du traité.

 

Sur cette base, depuis les années 1990, on assiste à la répétition systématique du même engrenage contre nos services publics. D'abord, la Commission fait adopter à l'Union européenne un plan de transformation d'un service public en grand marché. Ensuite, en France, le service public étatique concerné est transformé en entreprise publique et les nouvelles recrues deviennent des salariés de droit privé. C'est présenté comme un simple « changement juridique », mais c'est le début de la fin. Car ensuite, au nom des règles européennes qui interdisent de laisser une entreprise en monopole, le service public est transformé en marché où des concurrents privés sont autorisés à s'installer. Et, parallèlement, l'entreprise publique est souvent plus ou moins massivement privatisée, cette fois en invoquant le manque d'argent de l'État : on vend l'argenterie.

 

Problème : à chaque fois, les seuls qui aient les ressources suffisantes pour devenir acteurs privés sur ce nouveau marché, c'est une petite poignée de très grandes firmes. On aboutit donc à un grand oligopole où un tout petit nombre de grandes firmes se partagent une situation de rente sur le dos des consommateurs. »

 

 

 

Revue de presse (234)

 

Dans Initiatives Communistes, Floréal dénonce l’hypocrisie de Marlène Schiappa qui, lorsqu’elle joue Les Monologues du vagin, se trompe de combat : « Marlène Schiappa feint de libérer les femmes alors qu’elle sert un gouvernement thatchérien qui vient de détruire le Code du travail et qui s’apprête à dynamiter les statuts, les retraites par répartition et l’enseignement professionnel. Honte à cette dame qui se la joue en « libératrice » alors que Macron a banalisé les licenciements abusifs (c’est-à-dire la délinquance patronale !) en plafonnant leur pénalisation, donc en nuisant aussi aux employeurs et employeuses qui ne se comportent pas en gangsters. Ainsi, les « porcs » qui existent dans les hiérarchies patronales pourront-ils encore plus se lâcher à l’encontre des gêneurs, et plus encore, comme toujours, des gêneuses : qui portera plainte contre les harceleurs désormais, sachant que de grosses boîtes vont provisionner des fonds permettant de licencier à plaisir les syndicalistes, mais aussi les « emmerdeuses », « emmerdantes » et autres « emmerderesses » pour parler comme Valéry et Brassens, qui n’auront pas obtempéré aux caprices professionnels ou non professionnels desdites hiérarchies ? »

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commentaires

B
Suite à ces constats : en outre, nous nous précipitons sur le tout numérique sans poser de questions. Le numérique est LE moyen pour assujettir l'être et le manipuler selon les desiderata d'un petit groupe. Sommes-nous si loin d'Aldous Huxley et du "Meilleur des mondes " ? Comment aura évolué l'être humain et son droit d'être humain dans 50 ans ? Le débat PMA GPA est lancé et a de beaux jours devant lui. Je n'ai aucune théorie ni réticence pour ces moyens car je comprends ce besoin d'enfant et de continuité mais cela pose quand même de sacrés problèmes d'éthique. D'autre part, pourquoi à tout prix persuader, culpabiliser celles et ceux qui n'ont pas ou ne désirent pas d'enfant ? Et l'enfant, futur être humain, dans tout ça que devient-il ?
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B
Nous revenons à avant 1789 avec un monarque absolu aux ordres de la banque Rothschild qui a mainmise et mène non seulement l'Europe mais le monde ! Et, au regard de l'Histoire de l'Antiquité à nos jours, on peut se demander si le peuple (non) souverain n'en est pas inconsciemment "soulagé" pourvu qu'il puisse assouvir ses instincts, communs à tous les êtres. Quant à celles et ceux qui osent regarder, voir, réfléchir, ils sont et seront impitoyablement laminés.
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