Le site Communistes réfléchit aux fondements du pacte républicain et à la lutte des classes. Il analyse le concept d’islamophobie : « Dans le terme d’islamophobie, il y a l’idée de « communauté musulmane », un terme venu tout droit des conceptions anglo-saxonnes. L’État au service du capitalisme et l’idéologie dominée par les multinationales et le pouvoir à son service ont enfermé des millions de personnes en France, dans cette case, et parmi eux, nombre d’incroyants se voient étiquetés musulmans. Cette déviation politicienne, appuyée par les religieux bien sûr, a toujours été présente.
Sarkozy a donné un coup d’accélérateur avec la création du Conseil du Culte Musulman. Cette mesure est anti-laïque car l’État, par la loi de 1905, ne reconnaît aucun culte, n’a donc pas à se mêler de les organiser.
Faut-il rappeler aussi que Mitterrand a ouvert en grand l’éducation aux institutions religieuses ou plusieurs millions d’élèves sont soumis à des valeurs qui sont à l’opposé de l’enseignement que sont en droit d’attendre nos enfants, et payé par nos impôts. Elle conduit à remplacer les luttes pour l'égalité par des luttes pour la reconnaissance des identités religieuses et ethniques. Autrement dit, remplacer la question sociale et politique par une question d'identité. Ce que certains, nomment ainsi n’est rien d’autre que le bon vieux racisme. Comment interpréter autrement, par exemple, les quolibets envoyés aux femmes porteuses de burkini sur une plage de la Côte d’Azur il y a quelques années : « Rentrez chez vous ! ». Ce n’est pas le musulman qui est visé, mais la fille ou le gars d’origine maghrébine, africaine noire et, toujours spécifiquement, l’Algérien.
Le terme d’islamophobie est utile d'un point de vue idéologique. Il convient aux courants les plus obscurantistes de l’Islam qui essaient, par ce biais, sous couvert de "droit à la différence" de s’en prendre à la laïcité et, par exemple, au droit au blasphème et bien entendu aussi à conforter leur emprise sur une main d’œuvre devenue captive et possiblement utilisable pour tous leurs trafics.
Le site critique ensuite les partisans de l’islamo-gauchisme.
Ce qui se cache derrière, c’est l’attitude des "chevaliers" défenseurs d’une veuve et d’un orphelin appelés «communauté musulmane ». Les idéologues de la bourgeoisie avec leur boîte à idée comme l’Institut Montaigne manient l'islamo-gauchisme comme un énième hochet permettant de jouer à la révolution des mœurs. Pendant ce temps-là, on ne parle ni de laïcité, ni de lutte des classes.
Dans le monde, depuis toujours, le fascisme a souvent une connotation religieuse. Aujourd’hui l’organisation fasciste la mieux structurée dans le monde est celle des Frères Musulmans, qui en coche toutes les cases : direction petite-bourgeoise, utilisation de nervis sous une forme différente et guerrière (DAECH) ou faiseuse d’attentats, embrigadement total de la population là où ils sont au pouvoir, contrôle de tous les moyens de production et des media par la classe dominante et lutte à mort contre les révolutionnaires. Mais on peut également citer, notamment en Amérique et en Afrique, les fascistes évangélistes comme Bolsonaro au Brésil, ou en Argentine d’où le pape est issu après avoir soutenu la dictature et les exécutions sommaires d’opposants. »
Selon Le Monde, l’année 2020 aura été marquée par une hausse des faits constatés de violences sexuelles et intrafamiliales. Le bilan annuel de la délinquance présenté jeudi 28 janvier par le ministère de l’Intérieur illustre les particularités d’une année 2020 marquée par deux longues périodes de confinement, entre promiscuité inédite, occupation quasi-constante de lieux d’habitation et mobilité considérablement réduite. Le tableau chiffré des infractions dressé par le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure rend logiquement compte des conséquences de ces épisodes. Il confirme également, sans surprise, une indiscutable tendance de fond : la recrudescence des violences intrafamiliales, redoutée des associations de prévention et de défense des victimes dès l’annonce du premier confinement par le président de la République le 16 mars 2020.