Le World Socialist Website analyse la situation du COVID aux États-Unis : « Vingt-deux mois après l’apparition du COVID-19, aucune fin n’est en vue pour la pandémie qui continue de tuer à grande échelle.
Le centre de la pandémie se trouve à nouveau aux États-Unis, où le bilan officiel a dépassé cette semaine les 700 000 morts. En une semaine, 7 000 personnes sont décédées. Rien qu’au cours du mois dernier, 51 000 personnes ont péri dans des hôpitaux, des foyers et des centres de soins surpeuplés.
Le 4 juillet, le président Biden a affirmé que la population pouvait célébrer son « indépendance » de la pandémie de COVID-19, en déclarant : « Nous pouvons vivre nos vies, nos enfants peuvent retourner à l’école, notre économie redémarre. » Biden a découragé le port du masque et a exhorté les personnes vaccinées à ne pas pratiquer la distanciation sociale, affirmant que la pandémie était pratiquement terminée. Depuis lors, plus de 80 000 Américains sont morts de la pandémie. »
Sur le site l’1dex, Vingtras dénonce l’extrême toxicité du discours d’Éric Zemmour : « Si le polémiste d’extrême-droite plonge ses racines dans le nationalisme le plus éculé à l’instar de celui de Paul Déroulède et aussi dans l’anti-dreyfusisme le plus virulent au XIXe siècle, il gueule aujourd’hui sa haine de la « démocrassouille » comme le glapissait avec des trémolos dans la voix, l’infâme Philippe Henriot au micro de la radiodiffusion française sous contrôle nazi.
C’est ainsi que trois-quarts de siècle après les années noires de l’Occupation, un homme public bafoue ouvertement toutes les valeurs morales, sociales, politiques et humaines acquises depuis la Révolution française.
Il est relayé, soutenu et amplifié par la cohorte des médias aux ordres, car les classes dominantes qui ont choisi d’adouber Emmanuel Macron, estiment qu’il serait en mesure de contrer l’inflation boulangiste du RN avec la candidature rituelle de Marine Le Pen… dont on pourrait craindre une performance inattendue au second tour.
Je me permets d’attirer l’attention sur l’extrême dangerosité de cette présence putride dans l’air du temps, car son caractère simplet risque de troubler les consciences et de polluer les esprits puisque le polémiste en question est doté d’un culot oratoire. Albert Camus écrivait dans La chute : « L’air de la réussite, quand il est porté d’une certaine manière, rendrait un âne enragé ».
Dans un article sans concessions, le site Anti-K brosse un historique de l’action de la police française depuis 150 ans : « La police a toujours été l’instrument de la politique des pouvoirs en place : chasse de libraires et écrivains séditieux, arrestation et/ou déportation des prostituées, des mendiants et des miséreux, vers les colonies, répression contre le peuple et les ouvriers (insurrection de Lyon 1867, la Commune en 1871), chasse aux déserteurs et objecteurs durant la Première Guerre mondiale, la police fasciste et collabo durant le régime de Pétain, maintien de l’élite coloniale en Algérie, la police de Papon qui organise des ratonnades et fait justice elle-même dans les années 60 (massacre à la Goutte d’Or en 1961, au métro Charonne en 1962).
Aujourd’hui elle est le maton qui maintient « l’ordre » dans les quartiers populaires, la milice qui balance 11 000 grenades en 10 jours dans la ZAD de Notre Dame des Landes et plus de 13 500 lors de la manifestation des Gilets Jaunes du 1er décembre 2018 à Paris, qui blesse, mutile et tue : 2000 blessés côté manifestants dont 20 éborgnés, 5 mains arrachées, 80 blessés graves, 1 mort… »
Enfin, sur le site du Grand Soir, Benedikt Arden dénonce les autodafés pratiqués au Canada au nom des bonnes intentions : « Ça a fait un badbuzz monumental et qui a résonné bien au-delà du pays. Près de 5000 livres jeunesse ont été retirés des bibliothèques de 30 écoles francophones d’Ontario pour servir de combustible à des cérémonies symboliques d’intérêts « éducatifs », dans le cadre de la réconciliation entre peuples autochtones et non autochtones du Canada. Pour les partisans du woke, le fait essentiel n’est pas l’injustice ou la réalité de l’oppression, mais le ressenti de celle-ci, ce qui fait que la sécurisation des catégories de gens jugés opprimés passe bien avant la lutte contre le système qui engendre les discriminations. »
PS (BG) : parmi ces livres brûlés, Astérix et Tintin. Tabernacle !