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9 octobre 2023 1 09 /10 /octobre /2023 05:01

Dans Le Grand Soir, Jean Pégouret se souvient de Jean-Pierre Elkabbach : 

 

Je voudrais profiter de la disparition de Jean-Pierre Elkabbach, le 3 octobre pour évoquer un échange avec lui qui fut pour moi définitivement très instructif sur la profession de journaliste.

 

En 2013, le pianiste chinois Lang Lang donnait un concert au Champ de Mars pour le 14 juillet.

A l’époque, avec quelques amis, nous avions entrepris de lancer la chaîne française de télévision ASIA 8 qui visait à faire connaître les activités de la communauté asiatique en France.

Etant venu couvrir le concert de Lang Lang, j’avais rencontré Jean-Pierre Elkabbach dans le carré des invités et lui avait proposé de participer à notre initiative.


Sa réponse a tenu en deux mots : « qui paye ? »


Le ciel au-dessus de moi s’est déchiré et je suis resté sans voix. En un éclair, j’ai perdu toutes mes illusions et balayé mes dernières interrogations sur le moteur des journalistes, même de grand talent.

 

 

Toujours dans Le Grand Soir, Pour Rodolfo Reyes, il n'y a pas de doute, le grand poète Pablo Neruda a été assassiné : 

C’est une vérité qui dérange encore la droite chilienne, celle-là même qui a toujours voulu enterrer l’homme de culture mais aussi l’homme politique, le militant, le poète et l’idéaliste. De la même façon qu’elle a voulu enterrer le coup d’État de 1973, les disparus, les torturés, les jetées à la mer, les exilés, les horreurs de la répression. Il faut se rendre compte qu’aujourd’hui encore une grande partie de la droite réfute l’utilisation du terme « coup d’État ».

Ils veulent occulter aux jeunes générations l’histoire de notre pays, comme si en Europe on racontait aux élèves que le nazi n’a commis aucun crime, en réduisant toutes les atrocités de la Seconde Guerre mondiale à un simple différent politique. Aujourd’hui le gouvernement Boric tente de faire ressurgir la vérité des faits, mais il a face à lui des forces très puissantes, soutenues par les pouvoirs économiques et médiatiques.

Mais avec les résultats scientifiques présentés par les laboratoires du Canada et du Danemark, c’est une nouvelle page de l’histoire qui est en train de s’écrire. 

Il s’agit d’un assassinat politique. Les preuves scientifiques sont dans le dossier et ça, ils ne pourront pas l’effacer. Le mensonge ne peut prévaloir et nous sommes convaincus que tôt ou tard, le monde entier reconnaîtra la vérité. Nous demandons aux Français, qui ont déjà fait preuve de tellement de solidarité avec le Chili, de nous aider dans ce combat pour la justice.


 

Revue de Presse (478)

Dans le site Les 7 du Québec, Eva Bartlett rappelle les relations qu'entretient le Canada avec la mouvance nazie : 

Que Trudeau (et sa vice-première ministre sympathisante de Stepan Bandera, Chrystia Freeland) soient au courant ou non du passé de Yaroslav Hunka, la question demeure : pourquoi n’a-t-il jamais été traduit en justice ? Lui ou l’un des 2 000 autres SS nazis que le Canada aurait accueillis dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale. Ayant été acceptés comme réfugiés anticommunistes avec peu ou pas de contrôle, ces criminels de guerre et collaborateurs présumés ont été autorisés à vivre le reste de leurs jours en paix, et la plupart d’entre eux l’ont fait ouvertement sous leur propre nom. Le Centre Wiesenthal l’a signalé à plusieurs reprises.

Il y a beaucoup à dire sur l’histoire du Canada avec les nazis ukrainiens. Non seulement il les a accueillis après la Seconde Guerre mondiale, mais le Congrès ukrainien canadien, soutenu par le gouvernement, qui, jusqu’à récemment, comptait parmi ses membres les organisations d’anciens combattants collaborateurs des nazis, ainsi que les « centres de jeunesse » ukrainiens financés par le gouvernement qui célèbrent les collaborateurs nazis comme Stepan. Bandera et Roman Shukhevich. Il existe même des monuments honorant les collaborateurs nazis et les criminels de l’armée insurrectionnelle ukrainienne encore debout dans les villes canadiennes.

Le Canada a également  soutenu les nazis des temps modernes en Ukraine même, en entraînant des membres du bataillon néo-nazi Azov sur le sol canadien, bien que les grands médias canadiens aient tenté ces dernières années de minimiser cela.

 

Enfin, Gala nous informe que le cercle des visiteurs de Bernadette Chirac s'est singulièrement restreint : Maryvonne Pinault, l'épouse de François, Françoise Dumas, la grande prêtresse des dîners en ville selon Vanity Fair, et son petit-fils Martin. Sa fille Claude ne souhaite pas que le cercle de sa mère, qui a encore toute sa tête, ne s'étende trop. Elle ne veut pas qu'on la voie amoindrie, diminuée.

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commentaires

G
Rien que l'idée de demander quoique ce soit à ce salopard d'elkabak me fout la gerbe . Et s'il avait dit "oui" ? Il lui aurait ciré les pompes ? voir plus si affinités ? 😂 Sacré Jean .....
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A
" Pablo Neruda a été assassiné : C’est une vérité qui dérange encore la droite chilienne.." <br /> Vraiment ? Cet assassinat dérange la droite ?<br /> Carol Férey dans Condor, thriller 2016, qui se déroule au Chili :<br /> " Elles s'étaient rencontrées quelques années plutôt sous l'ère Piñera, le président milliardaire, lors de la révolte de 2011, qui avait marqué les contestations massive depuis la fin de la dictature. Ici, l'éducation était considéré comme un bien marchant. Chaque mensualité d'université et qui va aller en salaire d'un ouvrier, 70 % des étudiants étaient endettés, autant contraints d'abandonner en route, sauf à taxer leurs parents, parfois à vie et sans garantie de résultats. À chaque excuse, réforme économistes et experts dissertaient sans convoquer aucun membre du corps enseignant, avant de laisser les banques, gérer l'affaire - les fameux prêts étudiants, qui rapportaient gros.<br /> Ci-après 40 années de néolibéralisme, ce type de scandale n'étonnait plus personne, leur génération n'en voulait plus. Ils avaient lu Bourdieu, Chomsky, Foucault, le sous commandant Marcos, Laclau, ces livres qu'on avait tant de mal à trouver dans les rames librairie de Santiago ou d'ailleurs. Ils n'avaient pas connu la dictature et la raillaient comme une breloque fasciste pour nostalgiques de l'ordre et de bâton; ils vivaient à l'heure d'Internet, des Indignés et des réseaux sociaux, revendiquaient le droit à une " éducation gratuite et de qualité ". Les étudiants avaient fait grève presque toute l'année, bloqué les universités, manifesté en inventant de nouvelles formes, comme ces Zombies walk géants où 2000 jeunes grimés en morts-vivants dansaient , synchrones, un véritable show médiatique devant des bataillons casqués qui ne comprenaient rien. Piñera avait limogé quelques ministres pour calmer la fronde, mais les enseignants, les ouvriers, les employés, même des retraités s'étaient ralliés aux contestataires.<br /> Les forces antiémeutes, ne dirai plus à balle réelle sur la foule, comme autant de Pinochet : elles se contentaient de repousser les manifestants au canon à eau depuis les blindés avant de les matraquer. Des dizaines de blessés, 800 arrestations, passages à tabac, menacés, ......"<br /> Plus loin :<br /> " Malgré la victoire de la concertation ( la coalition des parties démocrates), au fameux référendum, Stefano appréhendait son retour au pays. Ce fut pire. Jaime Guzman, un jeune professeur de droit constitutionnel, formé à l'école de Chicago, avait adopté les théories d' Hayek et de Friedman, dérégulant tous les secteurs d'activités pour faire du Chili, dès 1974, la première économie libérale du monde.<br /> 20 ans plus tard,, le contraste était saisissant. Le centre-ville de Santiago, les enseignes, les mentalités, tout avait changé : Stefano ne connaissait plus rien. Qu'était-il arrivé à son pays ?<br /> L' oubli fait aussi partie de la mémoire. Atomisé par les années de plomb, la société chilienne, autrefois, si généreuse, s'était confite dans la morosité d'un puritanisme puritanisme bien-pensant où la collusion des pouvoirs pour la privatisation de la vie en commun, été sans frein : supermarchés, pharmacies, banques, universités, énergies, les Chicago Boys de Guzman avaient passé le pays au tamis de la cupidité, interdisant syndicats et revendications salariales. Un chilien sur cinq vivait dans les conditions de pauvreté extrême, sans droits sociaux......"
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