9 avril 2024
2
09
/04
/avril
/2024
05:01
Je reprends ce billet de l'ami Michel Taupin.
1 175 milliards d'€ en 2023, 952 milliards en 2021 soit + 235 milliards d'€ en 2 ans !
Ça tonne aussi fort que le film d'Henri Verneuil (Mille milliards de dollars) sorti en 1982. C'est la richesse détenue par les 500 plus grandes fortunes françaises en 2023, soit presque la moitié du PIB de la France (2500 milliards d'Euros en 2023). Ce montant a été multiplié par 15 en 27 ans.
Les gouvernements successifs, avec l'aide des économistes du développement capitaliste, veulent nous faire avaler que cette richesse nous profite, à nous, les petits et tout petits et que nous devrions leur en être reconnaissants. Poètes de l'indécence, ils appellent ça le "ruissellement" !
Mais c'est exactement le contraire : Ces fortunes obscènes sont le résultat du pillage de la richesse immense que nous, les petits, créons par notre travail. C'est le fruit de notre labeur siphonné par des brigands qui s'acharnent à détruire nos conquis sociaux. Ce sont nous les petits qui, au quotidien, arrosons de notre sueur, de notre sang, de notre matière grise et de notre créativité, ces nouveaux "rois fainéants".
Imaginons un seul instant que cette richesse dont nous sommes incontestablement les créateurs, nous revienne enfin de droit, nous soit équitablement redistribuée... Nous n'aurions plus jamais à souffrir des angoisses du lendemain...
Imaginons un instant que notre bulletin de vote nous fasse tout à coup basculer dans un monde à l'envers de ce que nous subissons aujourd'hui ! Imaginons...
PS : ET VIVE LE BÉNÉVOLAT !
Une réflexion de mon ami Sylvain.
Jadis, on exigeait du futur fusillé qu'il creusât sa tombe avant d'être exécuté. Aujourd'hui, les JO de Paris reprennent le "Concept" avec les "Bénévoles" (environ 30 000 benêts auto-esclavagistes).
Le sémillant kayakiste Tony Estanguet, patron du COJO de Paris 2024, payé 22 500 € par mois depuis quelques années, n'a pas jugé nécessaire de pourvoir au logement de ces benêts bénévoles.
Or, le contrat est clair : Paris-2024 ne fournit pas de logement à ses volontaires et ne prend à sa charge que les repas pris pendant les horaires de présence. Par exemple, une personne mobilisée de 9 à 18 heures ne sera nourrie que le midi.
Donc, non seulement ils sont "bénévoles" mais, en plus, ils devront se loger pendant la durée des JO en région parisienne, la région la moins chère du monde en matière de logement, comme on le sait tous.
Une bonne solution : tous les bénévoles iront dormir dans des kayaks recyclés de Tony Estanguet, arrimés fermement sur les quais de Seine. Avec la possibilité de voir le boy de Rothschild tester les eaux du fleuve en piquant personnellement un petit plongeon.