Qui regrette Margaret ?
Le capital de la douleur... la douleur capitale.
Elle est morte, celle qui fit de l'ombre à la lumière de la Reine.
L'intransigeante, l'austère, l'inconditionnelle... morte... elle est morte.
Mais ce n'est pas nous, c'est elle qui nous a tué.
En nous léguant un monde sans cœur, sans âme et sans esprit
Le cœur d'un monde sans cœur
L'âme d'un monde sans âme
L'esprit d'un monde sans esprit
Autrement dit : une religion d'une tristesse infinie
Le capitalisme comme vérité, comme chemin, comme vie
Margaret.... avec ses regrets, que nul ne regrette.
Elle condamna le désir, le plaisir et le rire
Quand ils sont vécus sans Dieu en lettres capitales :
"Malheur à vous qui riez, car vous connaîtrez le deuil et les larmes...
Que votre rire se change en deuil et votre joie en tristesse...
Humiliez-vous devant le Seigneur"... des capitaux!
C'est cette autorité qui va déboucher sur l'austérité actuelle.
Elle n'a jamais ri.
Elle ne rira plus jamais...
Elle a laissé des armes pour les uns, des larmes pour tous les autres.
Margaret, avec ton système, on cherchera toujours le coupable.
En sachant d'avance que les victimes seront inconsolables
Affligés et malheureux d'être affligés
Par le divin capital ou capital divin
Avec lequel tu as nourri, puis affamé toutes nos espérances.
Margaret... nous ne croyons plus en Dieu...
Mais seulement dans notre peine capitale
Bienvenue en enfer...
Dame de fer !
Ce fort texte n'est pas de moi. Il est ici : http://www.lejournaldepersonne.com/