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18 novembre 2019 1 18 /11 /novembre /2019 06:27

 

 

Evariste (Res Publica) : Nous considérons qu’il y a un racisme anti-musulman à combattre en France et que l’utilisation « racisme anti-musulman » est clairement à mettre en avant alors que l’utilisation du mot « islamophobie » mis dans le débat par la confrérie intégriste des Frères musulmans a comme fonction d’empêcher la liberté de conscience, celle de penser ce que l’on veut de toute idée, toute philosophie, toute religion et de l’exprimer. Pour résumer, nous étions d’accord avec Jean-Luc Mélenchon lorsqu’il disait le 21 novembre 2015, après les attentats du Bataclan : « Je conteste le terme d’islamophobie quoique je le comprenne… Moi, je défends l’idée qu’on a le droit de ne pas aimer l’islam, on a le droit de ne pas aimer la religion catholique et que cela fait partie de nos libertés… ». Nous étions d’accord avec Eric Coquerel quand il disait en 2015 que la FI ne pouvait pas apparaître avec des signatures de l’islam politique antiféministe et antilaïque. Sur ces deux sujets, comme sur d’autres, ils prennent la position contraire en 2019…

 

 

Dans les colonnes du Grand Soir, Jean Ortiz exprime sa colère face au coup d’État militaire qui a renversé le président de la Bolivie, Evo Morales : « Il faut que chaque Français se le dise et le répète : le «dictateur» Evo Morales a été renversé par son peuple. A Santa Cruz, comme à Washington, on sait coopter les adeptes du libéralisme, les as de la guerre idéologique...

 

Ce Morales n’est après tout qu’un Indien. Dehors les Indiens du Palacio Quemado (Palais présidentiel) !, éructe Luis Fernando Camacho. « C’est le retour de la Bible ! », lance-t-il. Le Palais présidentiel fourmille désormais de suprématistes, de racistes religieux... Camacho, en lien avec l’Eglise évangéliste, cacique en chef des forces conservatrices de Santa Cruz, blanches et riches, se comporte déjà en bon vieux dictateur tropical.

 

La nouvelle présidente autoproclamée (ancienne Vice-présidente du Sénat), Jeanine Añez, est arrivée avec une Bible d’un mètre de haut. Cette dame, Présidente d’opérette, nous rejoue un air de Guaidó. Elle qui était vaguement sénatrice, s’avère la parfaite « dame de paille » qu’il faut pour un coup d’Etat fasciste.

 

Le gouvernement Morales, pour prouver sa bonne volonté, avait accepté un audit des résultats des élections générales par la CIA, en l’occurrence, par l’OEA. Dès son arrivée à La Paz, la commission de l’OEA a invalidé les résultats, avant même d’avoir procédé au recomptage des voix (opération longue). L’objectif n’était donc pas de permettre de nouvelles élections, mais bien de renverser Morales. Et l’on voudrait nous faire croire que la lutte des classes n’existerait plus ? »

 

 

Toujours dans Le Grand Soir, Personne revient sur l’utilisation des gaz lacrymogènes par notre Banquier national : « Dans « Le journal des veuves de guerre », juin 1930 : « Gaz asphyxiants, gaz vésicants, gaz irritants, gaz lacrymogènes, gaz sternutatoires, tous ont chacun une action particulièrement nuisible sur l’organisme et les intoxiqués, même ceux qui seront en apparence les moins touchés, pourront être considérés comme de grands malades ayant perdu à tout jamais leur santé. »

 

L’emploi du terme « gaz lacrymogène » n’est pas neutre, n’est pas anodin : cela fait presque penser à des gaz hilarants mais pas drôles. Or les agents chimiques irritants se trouvent sous forme de gouttelettes et non de gaz ; le composant utilisé en France est le 2-chlrobenzylidène malonitrile ; il y a un soupçon de présence de cyanure dans le sang des gazés (ce poison ne reste détectable que quelques dizaines de minutes). Donc, pas drôles du tout avec vomissements, perte de connaissance, désorientation, brûlure de la peau à la clé !

 

Le plus surprenant dans tout cela, le plus terrifiant même : ces armes sont interdites lors d’un conflit armé selon les conventions internationales, mais légales pour le maintien de l’ordre.

 

En France, les autorités ont poussé le vice jusqu’à interdire aux manifestants le port de protection individuelle (lunettes de plongée, masques) : c’est assurément la marque d’un gouvernement progressiste qui utilise, de manière profuse et sans scrupules (dosage du gaz 25 fois plus élevé qu’aux États-Unis, 5 fois plus qu’au Royaume-Uni), les produits du passé, mais en changeant les règles à son avantage !

 

Revue de presse (298)
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