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11 février 2020 2 11 /02 /février /2020 06:18

 

 

Combien y a-t-il de musulmans en Europe ? Combien y a-t-il d’individus d’origine extra-européennes dans notre continent ? Non seulement personne ne le sait officiellement mais poser ce genre de question vous catalogue comme raciste ou « islamophobe » (le sens du mot ayant évolué au XXe siècle puisqu’il signifie désormais « qui n’aime pas l’islam » et non plus « qui a peur de l’islam »).

 

Selon diverses sources journalistiques, il y aurait plus de 40 millions de musulmans pour 515 millions de citoyens de l’Union européenne. L’islam est de plus en plus visible et audible, comme quand 90 000 musulmans, venus du monde entier, fêtent la fin du Ramadan dans le grand parc public de Birmingham (ils étaient 12 000 six ans plus tôt). Ou comme quand des mères d’élèves d’une école primaire publique de Lyon (celle des “ hussards ” de la République) demandent et obtiennent qu’on enlève d’un goûter de fin d’année des friandises d’une marque allemande bien connue au motif qu’ils sont fabriqués avec de la gelée, elle-même obtenue par le broyage de carcasses de porcs. Cette religion est également de plus en plus dominante dans des pays non européens, ce qui n’a pas toujours été le cas : l’Égypte fut chrétienne (mais Boutros Boutros Ghali ne put pas être chef d’État parce qu’il était chrétien), tout comme la Syrie, où le christianisme a reculé ; l’Afghanistan fut bouddhiste du IIIe au VIIIe siècles (en 2001 les talibans détruisirent les trois gigantesques Bouddhas de Bâmiyân classés au patrimoine de l’UNESCO) ; l’Iran fut zoroastrien du VIIe au Xe siècle. L’Égypte est aujourd’hui musulmane à 95%, la Syrie à 93%, l’Afghanistan à 99,9%, l’Iran à 99,7%.

 

 

Qu’en est-il de la France ? Si l’on s’en tient aux statistiques de l’Observatoire des migrations en France et dans le monde, il y avait, en 2014, 9,2 millions de personnes d’origine extra-européennes, sept fois plus qu’en 1975. N’étaient pas pris en compte, faute d’outils statistiques, les immigrés de troisième et quatrième génération. 200 000 personnes entrent légalement chaque année dans notre pays par le biais, entre autres, de visas de tourisme. On évalue à environ 70 000 le nombre annuel d’entrées illégales (la clandestinité commence après trois mois de séjour légal). 100 000 étrangers obtiennent chaque année la nationalité française.

 

Quelle est la population musulmane en France ? Il est difficile de donner du sens à cette question. De même qu’on peut être baptisé catholique et ne jamais mettre les pieds dans une église, la pratique de la religion musulmane est diverse et variée. Selon l’institut de recherche étasunien Pew Research Center, il y aurait un peu moins de 6 millions de musulmans dans notre pays, équivalent à 8 à 9% de la population. Selon une projection de cet institut, la population musulmane atteindrait 17% de la population en 2050. D’autres chiffres sont cités, qui vont de 4 à 15 millions. François Pupponi, ancien maire socialiste de Sarcelles, estime la population musulmane à 8,5 millions de personnes (13% de la population). L’ancien ministre de Jacques Chirac, Azouz Begay, pense qu’il y a 15 à 20 millions de musulmans sur notre sol : des Maghrébins, des Turcs, des personnes originaires d’Afrique noire, de l’ex-URSS, etc. Selon Ahmet Ogras, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), un proche de l’islamiste Tayyip Erdoğan : « Aujourd’hui, nous avons plus de dix millions de musulmans en France. […] Plus de six millions de Français d’origine algérienne […] plus de 3,5 millions de Français d’origine marocaine […] huit cent mille d’origine turque, huit cent mille d’origine tunisienne. On est même à plus de dix millions. Aujourd’hui, on ne peut pas nous sous-évaluer […]. » Le même Ahmet Ogras expliquant par ailleurs, avec une certaine ironie dont on pourrait discuter à l’infini, à propos du terrorisme (que j’évoquerai peu dans ces pages) : « Le terrorisme islamiste ? On ne va pas faire tout un foin pour 2, 3 terroristes […] qui ne sont absolument pas un produit du culte musulman mais un produit de la société française [et ce, même si 98% des terroristes assassins étaient musulmans....]. Jamais ils ne sont passés par la “ case mosquée reconnue par le CFCM ” ni par la “ mosquée ” tout court. En revanche, ils ont été « éduqués par des assistantes sociales et des familles d’accueil » [françaises].

 

 

Certains observateurs estiment que lorsque, dans un pays, la population musulmane représente 17% du total, la progression devient alors inexorable. Si je m’en tiens à la Côte d’Ivoire, que j’ai bien connue dans la durée, cette hypothèse est plausible. Après avoir accueilli de nombreuses familles maliennes et burkinaises, après avoir laissé se développer – contre l’avis de nombreux musulmans eux-mêmes – un prosélytisme très dynamique (la dawa), le pays a vu le pourcentage de musulmans passer de 20% en 1960 à 43% en 1993 (environ huit millions). J’ai fréquenté plusieurs collègues dans l’enseignement ivoirien qui, sans crier gare, adoptaient un prénom musulman, abandonnant de fait le christianisme. Je n’ai pas rencontré l’inverse.

 

La DGSI a récemment recensé 150 quartiers sous l’emprise de l’islam dur (j’évite le mot “ radical ” car je ne suis pas en mesure de dire en quoi il peut s’appliquer à cette forme d’islam). Il s’agit d’une étude pour le moment classée secret-défense. Dans des fiefs historiques comme les banlieues de Paris, Lyon et Marseille, dans des départements plus inattendus comme l’Ain ou l’Eure-et-Loir. On ne sait trop si les scores importants obtenus par l’Union des démocrates musulmans français (UDMF) dans de récentes élections sont le signe d’une prise en charge par des responsables politiques musulmans d’une expression intransigeante de plus en plus signifiante, ou s’il s’agit d’une ultime tentative raisonnable pour empêcher un déferlement qui ébranlera pour de bon la société française.

 

                                   *                                                                                *

 

Avant de revenir au cas français, je vais faire un petit tour dans quelques pays européens. Je laisserai de côté la Suède, où la présence des populations extra-européennes (5% de la population), et largement musulmanes, implantées depuis une quarantaine d’années dans un pays peu peuplé et protestant, est désormais ingérable. La situation devient pathétique : tout récemment, des hommes immigrés ont refusé, de manière répétitive, d’être servis par des femmes dans un grand magasin. Pas soutenues par leur hiérarchie, ces employées ont démissionné.

 

Je passerai rapidement sur la Suisse, extraordinaire ventre mou l'islam dur s'enfonce comme il veut. Un simple exemple. Un imam obtient l'asile et le statut de réfugié car il a fuit la Libye. Depuis 1998, il a touché 800 000 francs suisses d'aide sociale. Il se rend régulièrement dans son pays, qu'il a fuit. En 2017, on lui retire son statut de réfugié mais il peut néanmoins continuer à résider dans la Confédération et percevoir des aides de base. Mais le plus beau est que, dans son mosquée, il se répand en imprécations contre ce qui n'est pas musulman, priant Allah pour qu'il « élimine les juifs et les chrétiens. »

 

Je dirai un mot du Royaume-Uni où les pouvoirs publics (police, justice, service sociaux, enseignants) ont caché pendant trente ans les crimes effarants de gangs de violeurs pakistanais (99% des Pakistanais sont musulmans) qui ont fait des milliers de victimes, toutes blanches et jamais noires (1000 rien que dans la ville de Telford). Les médias étant plus préoccupés par le foot et les amours princiers que par la détresse de ces jeunes filles. Moins dramatique mais très risible, cette décision des services de pompiers des West Midlands de recruter en 2021 60% de femmes et 35% de Noirs et de membres d’autres groupes ethniques. Cette décision racialiste mettant dans le même panier les femmes blanches et les Noirs. Parce qu'ils sont tellement pragmatiques, n'est-ce pas ?, les Britanniques ont accepté que les musulmans règlent leurs litiges devant des tribunaux spécifiques fonctionnant selon les principes de la Charia (tout comme les Grecs, soit dit en passant). Ils y ont été encouragés par une décision de la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) en 2018 qui permet l'instauration de la charia dans n'importe quel pays : « Un État peut créer un cadre juridique déterminé pour accorder aux communautés religieuses un statut spécial impliquant des privilèges particuliers. » Les féticheurs Yacoubas bénéficient-ils de cette mesure ? Rappelons qu'en 2003 cette même Cour avait validé la dissolution d'un parti islamiste en Turquie au motif qu'il souhaitait instaurer la charia en Turquie. Les juges de Strasbourg avaient alors conclu à «l'incompatibilité de la charia avec les principes fondamentaux de la démocratie» et avec les normes de la Convention européenne des droits de l'homme.

 

Prenons la situation en Allemagne l’Allemagne. Pour des raisons qui finiront bien par être connues, ce pays a vécu en 2015 – à cause d’une décision de la chancelière Angela Merkel – une vague d’immigration soudaine et massive en provenance du Proche-Orient et d’Afrique. La liberté de circulation étant totale en Europe, les effets de ces arrivées inopinées se firent sentir un peu partout, en France y compris. L’extrême droite allemande, qui était une des plus faibles d’Europe, grossit et canalisa des sentiments de rejet qui n’avaient nullement existé depuis 1950, date à partir de laquelle une immigration de travail (Turcs, Italiens, Grecs, Yougoslaves) avait été organisée, dans l’industrie et le bâtiment principalement. En 1966, le regroupement familial fut instauré, si bien qu’en 1973 l’Allemagne de l’Ouest comptait environ 2,5 millions d’étrangers. Après la chute du Mur de Berlin, trois millions d’Allemands de l’Est passèrent à l’Ouest. En 2015, le petit Aylan al-Kurdi qui, avec sa famille, avait fui la Syrie, mourait noyé près de l’île grecque de Kos. La photo émut le monde entier. Son frère et sa mère avaient également péri dans le naufrage de deux embarcations de fortune. Surfant, si je puis dire, sur cette émotion, le gouvernement allemand ouvrit la frontière avec l’Autriche sans aucune restriction et fit accepter dans les instances européennes la plus importante arrivée de populations extra-européennes – et musulmane – de l’histoire. Dépassé par un flux inattendu qu’il ne parvenait pas à contenir ou à gérer, le gouvernement ferma provisoirement la frontière avec l’Autriche, ce qui n’empêcha pas, cette année-là, l’arrivée d’un million et demi de migrants, suivis par un million en 2016 et 90 000 en 2017. En 2018, un habitant sur huit en Allemagne était étranger. Un des nombreux problèmes posés par cette soudaineté est que 43% des enfants scolarisés à Berlin ont une mauvaise maîtrise de l’Allemand. Aujourd’hui, 5% de la population allemande est musulmane.

 

L’important est que l’Allemagne manquait de bras. De bras d’ouvriers plus que de cerveaux d’ingénieurs. Mais des milliers d’étrangers entrèrent après avoir, disaient-ils, détruit leurs papiers d’identité. En 2018, on dénombra 200 000 demandeurs d’asile nés un 1er janvier ! Une population de très bas étage profita du flot : 5 000 criminels de guerre, des souteneurs. Plus de 100 000 actes criminels furent commis par des étrangers en 2018. En réaction, le nombre de permis de port d’armes doubla. Angela Merkel finit pas reconnaître, en 2017, l’existence de zones interdites à la police et la constitution de gangs mafieux d’origine nigériane ou libanaise.

 

Le greffe des travailleurs ne prit pas vraiment : en 2018, un quart seulement des immigrants arrivés en 2015 avaient un travail, malgré 23 milliards d’euros consacrés à l’intégration des étrangers. L’Allemagne dut accepter des mœurs venues d’ailleurs, pour beaucoup datant de l’époque du Prophète. La Cour suprême fédérale jugea inconstitutionnelle la non reconnaissance d’un mariage à l’étranger d’un majeur avec un enfant de moins de 16 ans. Cette décision contrecarrait une loi adoptée en 2017 visant à lutter contre le mariage d’enfants. Le tribunal administratif de Leipzig estima en 2018 que la polygamie n’était pas un obstacle à la naturalisation d’un étranger. Le port du burkini par une lycéenne fut autorisé par le tribunal administratif fédéral pour ne pas empêcher la jeune fille de participer à des cours de natation organisés par son lycée. Une cour fédérale autorisa une élève de 16 ans à porter au collège un nikab noir masquant le visage.

 

Le nombre de mosquées est en croissance régulière, en particulier celles financées par les pays du Golfe. Des quartiers entiers sont désormais régis par la Charia, qui se substitue au droit du pays, au nom de la liberté d'expression ! En réaction à cette avancée d’un islam de plus en plus rigoriste et exigeant, s’est créé en 2014 le mouvement d’extrême droite Pegida : Les Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident (« Patriotische Europäer gegen die Islamisierung des Abendlandes »). Principalement pour protester contre les échauffourées opposant Kurdes et salafistes. Á noter que Pegida, très hostile aux étrangers, est influent dans l’ex-Allemagne de l’Est, où il y a peu d’immigrés et, par conséquent, peu de risques d’islamisation. Á la même époque fut crée le parti Alternativ für Deutschland (Alternative pour l’Allemagne), sur des bases nationalistes et eurosceptiques. On remarquera que, tout comme le parti nazi en son temps, l’AfD compte de nombreux universitaires dans ses rangs. Il dispose de 91 députés (sur 709) et de 11 députés européens. Sous son influence, Angela Merkel a durci sa politique migratoire : elle a renforcé les contrôles aux frontières, elle a établi des quotas pour le regroupement familial et a refoulé des demandeurs d’asile déjà enregistrés dans un autre pays européen. Décisions qui ont augmenté le nombre de migrants en France.

 

En 2020, le politiquement correct en Allemagne frise les sommets. Les Allemands d’origine en sont à se mortifier sans même aucune pression des populations immigrées, musulmanes ou pas. Deux exemples récents : la WDR, chaîne de télévision publique, a décidé que les joueurs de handball étaient « trop blancs et allemands ». Un bon exemple de position qui se veut antiraciste lancée sur des bases racistes ou racialisées. « Le Blanc et l’Allemand deviennent un problème » estime la chaîne (si l’on prend les 15 meilleures équipes mondiales, pas une qui soit – disons pour simplifier – non blanches). Que dire alors des stades de football où les Noirs dominent sur la pelouse et les Blancs dans les tribunes ? Après qu’un crime atroce eut été commis par un Nigérian résidant en situation illégale dans le pays, et surtout après que ce Nigérien eut été protégé par la Justice contre sa compagne allemande qu’il martyrisait et à qui il avait annoncé qu’il allait tuer leur enfant, la magistrate refusa de parler de décapitation. Elle évoqua de “ graves blessures au cou ” et elle interdit aux médias d'en parler.

 

Les citoyens allemands sont un peu perdus. Récemment, un homosexuel, jusqu'à il y a peu militant de gauche, s’est tourné vers le parti politique d’extrême droite, l'AfD, le seul parti qui ait répondu à sa demande de contact, après avoir été brutalement attaqué par des « extrémistes musulmans ».

 

 

Ci-dessous : photo d'une piscine en Allemagne où le bermuda est interdit aux hommes. En Suède, le “look” de l'année a été décerné par le magazine Elle à une femme voilée. 

 

 

L'islam dur aura-t-il raison de la République ? (I)
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commentaires

J
Et l'Allemagne inventa la femme grenouille. Mieux vaut tétard que jamais
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A
@guy : oui ! mais à quel prix les "cathos" sont-ils restés 2000 ans !! et aujourd'hui encore, l'accumulation des richesses de l'état (puisque Etat il y a) du Vatican n'est-il pas exemplaire des moyens mis en oeuvre pour arriver à un tel résultat ? Dès lors, on comprend mieux ce besoin de dominer : Dieu et Allah s'en lavent les mains mais ce seront toujours les mêmes qui en "chieront". Réconfortant pour les générations futures !!
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G
Nous sommes d'accord Adario ... Mais nous leur avons fait tant de mal depuis des millénaires .... et à leur décharge cela aura été une colonisation sans violence non ? Un changement de monde tout simplement (comme ils en ont connu) , n'ayez pas peur cela se passera bien . Quant aux générations futures elles auront tout le loisir d'aller remercier les profs de l'éducation nationale , ces parangon de l'excellence ...
G
Les cathos nous ont fait chier 2000 ans ; alors qques siècles avec les muslims ne nous ferons pas plus de mal ....
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