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28 janvier 2022 5 28 /01 /janvier /2022 06:01

Dans un discours devant le Parlement Européen, Ursula von der Leyen a évoqué l’identité numérique européenne comme une solution majeure pour l’Union. Pour beaucoup d’Européens, ce sujet technique ne mérite pas un tel traitement de faveur. Ils n’ont pas compris qu’Ursula lui accorde une telle importance… parce qu’il est l’arme fatale, mais cachée, pour détruire définitivement les Etats-nations et la résistance opiniâtre qu’ils continuent à opposer aux projets dystopiques de la caste mondialisée. Dans cinq ou six ans, un état-civil européen remplacera les états-civils nationaux et permettra de mettre en place un crédit social à la chinoise. Si nous ne nous y opposons pas.

La dystopie de l’identité numérique européenne

Bien entendu, présentée de cette façon, l’identité numérique européenne prend un tour un plus inquiétant que la simple affirmation idyllique d’Ursula von der Leyen devant le Parlement européen.

Mais la dystopie ne s’arrête pas là.

Nous conseillons à tous nos lecteurs de s’intéresser à ce que le site de la Commission Européenne annonce à propos de l’identité numérique de l’Union :

L’identité numérique européenne peut être utilisée dans un grand nombre de cas, par exemple pour:

  • utiliser des services publics, comme pour demander un acte de naissance ou un certificat médical ou signaler un changement d’adresse;
  • ouvrir un compte bancaire;
  • remplir une déclaration fiscale;
  • s’inscrire dans une université, dans son pays d’origine ou dans un autre État membre;
  • conserver une prescription médicale utilisable partout en Europe;
  • prouver son âge;
  • louer une voiture au moyen d’un permis de conduire numérique;
  • s’enregistrer au début d’un séjour à l’hôtel.

 

L’identité numérique européenne permettra concrètement de savoir qui est vacciné, qui a par conséquent le droit de voyager… ou d’emprunter à la banque.

Euro numérique et identité européenne

Bien entendu, ce projet n’a de sens que lié à la mise en place d’un euro numérique dont nous annonçons l’accélération avec insistance depuis plusieurs semaines.

Dès 2023, la Banque Centrale Européenne mettra des euros numériques en circulation, qui ressembleront beaucoup à des “jetons”, des “tokens” de crypto-monnaies, à cette différence près que leur répartition sera tracée de façon centralisée par un organisme officiel qui aura le pouvoir juridique de les “débrancher”, de les “démonétiser” quand il le voudra.

Comme le suggère de façon très pertinente Nicolas Teterel dans Cointribune, ce système permettra de mieux contrôler les dépenses de chacun.

Il y a de fortes chances que la finalité d’une monnaie programmable soit tout simplement d’organiser un rationnement en interdisant l’accumulation d’achats trop gourmands en énergie (CO2).

Autrement dit, l’euro numérique permettra de bloquer automatiquement et à distance ceux qui achètent trop d’essence, consomment trop d’électricité ou mangent trop de viande.

Supposons qu’une norme future vous autorise à consommer un maximum de 1.000 litres d’essence par an, soit 12.500 kilomètres environ, la BCE pourra ordonner le blocage de tout achat d’essence au-delà de 1.000 litres, ou alors sa sur-taxation…

La dystopie du crédit social prend place

Derrière cette idée, traîne le principe du crédit social dont le passe vaccinal nous donne l’exemple de la première application.

Progressivement, la gouvernance de la société européenne va basculer d’une société de la règle et du droit vers une société de la morale et du conformisme.

Il y aura d’un côté ceux qui obéiront à la morale en place : se faire vacciner selon les normes définies par un aréopage incontrôlable de scientifiques choisis par le pouvoir, ne pas produire trop de CO2, probablement ne pas boire trop d’alcool, fumer trop de cigarettes, avoir une vie trop dissolue, faire trop d’enfants, etc. Ceux-là bénéficieront d’un crédit social positif, et continueront à fréquenter les salles de spectacle, de restaurant et de danse.

D’un autre côté, il y aura les dissidents, dont la dissidence sera plus ou moins intense : ceux-ci seront directement frappés au portefeuille, sans même que la maréchaussée intervienne. Le non-vacciné ne pourra acheter une place de cinéma, le producteur de CO2 ne pourra plus acheter d’essence au-delà d’une consommation donnée, et l’alcoolique sera privé d’alcool à partir d’une certaine dose.

La société de la morale bienveillante prend forme.

Ursula von der Leyen accélère l’identité numérique européenne pour détruire les Etats-nations

Comment vous serez spolié avec l’euro numérique

Baucoup imaginent que cette société relève du cauchemar complotiste. Le problème est qu’elle n’est pas un fantasme, elle est d’ores et déjà technologiquement possible. Il lui manque seulement le saut vers l’euro numérique pour se mettre en place.

C’est précisément ce saut qui devrait commencer en 2023, comme nous l’avons indiqué en fin d’année dernière, et qui se poursuivra jusqu’en 2025.

Les institutions européennes ont pris deux ans d’avance sur le calendrier initial. De notre point de vue, l’explication de cette accélération réside dans la revanche que Donald Trump serait susceptible de prendre s’il parvenait au pouvoir en 2025. Dans cette hypothèse, tout ce qui ne serait pas gravé dans le marbre pourrait être remis en cause.

Il faut donc engranger le maximum de résultats avant un éventuel retournement.

L’enjeu de l’euro numérique est de contrôler les populations par la monnaie, en développant et en mettant en pratique la théorie monétaire moderne, telle qu’elle est “digérée” par le Great Reset de Schwab : helicopter money, regain d’inflation, hausse de la fiscalité pour les patrimoines moyens.

Il faut comprendre ici que le scénario de l’euro numérique est co-écrit avec le scénario de la catastrophe financière : pour relancer l’activité, la Banque Centrale Européenne fabrique de la monnaie (de singe) qui provoque de l’inflation qui est jugulée par une hausse d’impôts sur les classes moyennes. Autrement dit, c’est la richesse de l’Européen moyen qui sera, à travers un euro numérique inquisiteur, mise à contribution pour rembourser les immenses dettes contractées depuis le début de la crise du COVID pour financer des achats auprès de l’hyper-capital américain.

De là à penser que les turbulences actuellement à l’oeuvre sur les marchés financiers (nous avions largement prévenu de leur arrivée) sont cousues de fil blanc pour justifier une débâcle de grande ampleur au terme de laquelle tout le monde applaudira des deux mains à la mise en place d’une monnaie numérique liberticide, il n’y a qu’un pas.

Bref, l’euro numérique, c’est la spoliation programmée de l’épargnant moyen, et tout indique que des théoriciens économiques ont d’ores et déjà écrit le scénario à venir. Dans leur esprit, c’est le prix à payer pour faire disparaître les vieux Etats-Nations européens.

Comprenez que c’est la fin de la France qui s’annonce.

 

 

Source : Le courrier des Stratèges

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commentaires

A
La force de ces gens c'est leur côté lisse et poli. Ils pourront faire et dire des horreurs ça passera auprès d'une majorité de personnes. Ils sont ainsi formatés par leur milieu et leur éducation. C'est l'inverse parfois pour ceux d'en face. On a eu la démonstration hier chez Hanouna avec Mélenchon qui a mon avis a grillé quelques avantages qu'il avait jusqu'ici accumulés. Le fond, ici le programme, peut avoir toutes les qualités souhaitables il ne passera pas la rampe si l'avocat fait l'erreur de ne pas veiller en permanence à la forme de l'exposé car ne l'oublions pas, comme les militaires se recrutent chez les civils, il s'agit ici non pas de rassurer ceux qui sont acquis à la thèse mais de convaincre ( et j'ose dire de séduire ) la frange de ceux et celles qui sont près à faire le pas.<br /> Évoquer ici Mélenchon peut paraître hors sujet. Je ne pense pas puisque dans cet article est évoquée Mme Ursula von der Leyen et si on compare les 2 personnalités et les logiques qu'elles défendent et les réponses qu'elles apportent non seulement a la situation présente mais surtout aux logiques qui sont en œuvre ou proposées : la première une aggravation de la crise, le second une alternative humaniste.<br /> Si j'osais une image je dirais qu'il ne sert à rien de s'époumoner devant un rouleau compresseur qui se déplace même si c'est lentement.<br /> À l'appui de ce que j'avance je citerai l'intervention exemplaire, à cette même émission, en faveur du programme LFI, du docteur urgentiste Sabrina Ali Benali. La forme et le fond y étaient et comme souvent le silence qui suit prouve la force et la justesse du propos.<br /> À elles seules, ses quelques minutes ont valu plus que les 2 ou 3 heures d'émission. <br /> On sait bien que la politique passe par l'art oratoire mais l'art oratoire passe aussi par les silences ce qui peut paraître, à priori, contradictoire mais le silence module le propos. Non seulement il donne du rythme mais il met en valeur les mots qui le précèdent.<br /> Peut-être est-ce hors sujet mais concernant le silence je pensais au personnage de Bartleby de Melville et à son fameux "J’aimerais mieux pas! " . Il reste là ancré dans le cerveau du lecteur non seulement en raison de son côté énigmatique mais parce qu'il reste fermé comme un œuf, un monde qui nous reste inaccessible. L'expression d'un refus radical dont l'idée ou le mot eux-mêmes sont inadaptés. On pense aux menhirs, aux mégalithes de Stonehenge ou au monolithe mystérieux de 2001 odyssée de l'espace. Ils sont incontestables et clos sur eux-mêmes.<br /> Et puisqu'il est question de ce livre et souvent ici de la langue anglaise et de son utilisation, ce très bon article sur la difficulté à traduire moins le mot que l'idée : <br /> https://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20120416.OBS6303/traduire-bartleby-j-aimerais-mieux-pas.html
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