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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 16:56

Une citation de Thomas Jefferson, qui nous réjouit, tourne actuellement sur internet :

 

http://www.devoir-de-philosophie.com/images_dissertations/122643.jpg

Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées en ordre de marche. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, d'abord par l'inflation, puis par la déflation, les banques et toutes les sociétés qui fleuriront autour des banques priveront les gens de tous leurs biens, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans même un toit, sur le continent que leurs parents ont conquis.

Thomas Jefferson 1802 Président des États Unis


En VO :

I believe that banking institutions are more dangerous to our liberties than standing armies. If the American people ever allow private banks to control the issue of their currency, first by inflation, then by deflation, the banks and corporations that will grow up around the banks will deprive the people of all property until their children wake up homeless on the continent their fathers conquered.

 

Jefferson était peut-être un sacré visionnaire, mais il se peut que cette citation soit en partie fausse. Ne serait-ce que parce qu'en 1802 le mot inflation (1869), sans parler de déflation (1919) n'étaient pas entrés dans la langue anglaise avec cette acception. Wikiquote en donne une version légèrement différente. Il s'agirait d'une paraphrase d'une lettre envoyée à un ami où Jefferson met en garde contre "l'escroquerie" que représente le crédit à long terme.

"I sincerely believe that banking establishments are more dangerous than standing armies; and that the principle of spending money to be paid by posterity, under the name of funding, is but swindling futurity on a large scale."

 

On ne prête qu'aux riches...

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commentaires

P
N'empêche variante ou pas l'essentiel y est : les banques au moins aussi dangereuses que les armes ; ça va ensemble : le capitalisme pour sortir de ses crises fait une bonne veiille guere et<br /> rebelote ; non aux banques dominantes et non à la guerre même combat !
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