Lu dans La Nouvelle République : Le chêne rouvre du chemin de la Matauderie, âgé de plus de 350 ans, s’est effondré dimanche 31 janvier dans la matinée. Un feu a pris dans son tronc creux.
Le chêne était l’un des monuments de la ville de Poitiers. En 2019, la commune avait obtenu sa labellisation en tant qu’Arbre remarquable de France.
Dimanche matin, un habitant de ce quartier a entendu un énorme craquement : le chêne creux s’effondrait sur lui-même.
Quelques minutes plus tard, les gérants de l’écurie voisine apercevaient de la fumée montant des alentours de l’arbre et alertaient les pompiers. Une fois sur place, ceux-ci n’ont pu que contenir les flammes en remplissant de neige carbonique ce qui restait du tronc.
Une légende assez improbable attribue la plantation de cet arbre au fabuliste Jean de La Fontaine, auteur du Chêne et le roseau, à l’occasion d’une visite à ses cousins Irland, propriétaires des terres environnantes.
Dans la fable, c'est le vent du nord qui fait mourir l'arbre :
L'Arbre tient bon ; le Roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu'il déracine
Celui de qui la tête au Ciel était voisine
Et dont les pieds touchaient à l'Empire des Morts.
En France, on assassine maintenant des arbres.
J'ai vécu pendant 10 ans à trois kilomètres de cet arbre.
Richard Horton explique dans The Lancet pourquoi la crise du Covid n’est pas une pandémie mais une syndémie. Deux types de pathologie interagissent actuellement au sein de populations spécifiques : une infection présentant d’importants syndromes respiratoires aigus de coronavirus 2 et un échantillon de maladies non transmissibles. Ces maladies se concentrent sur les groupes sociaux les plus profondément touchés par les inégalités de nos sociétés. L’association de ces deux types de pathologies aux disparités socio-économiques exacerbe leurs effets néfastes respectifs. Le COVID-19 n’est pas une pandémie : c’est une syndémie. Considérer le COVID-19 comme une syndémie a comme conséquence majeure d’en souligner les origines sociales. Vulnérabilité des citoyens les plus âgés ; Noirs, Asiatiques, minorités ethniques ; les travailleurs essentiels, en général peu payés et dotés de couvertures santé moindres ; ces données viennent mettre en évidence une vérité trop peu reconnue : peu importe l’efficacité du traitement ou du vaccin, poursuivre une solution purement biomédicale à le COVID-19 échouera. À moins que les gouvernements ne conçoivent des politiques et des programmes enclins à s’attaquer à ses profondes disparités, nos sociétés ne pourront jamais être à l’abri du COVID-19.
Initiatives communistes relève les lois et pratiques du pouvoir, autoritaristes et liberticides.
En se limitant à la seule année 2020, nous pouvons recenser :
La relégation des députés au rang de pantins, sans recul critique.
La substitution progressive du « Conseil de Défense » au Conseil des ministres, reléguant ces derniers au rôle de faire-valoir (à commencer par le Premier d’entre eux, Jean Castex).
Le projet de loi dite « Sécurité globale », conférant une véritable immunité (et une impunité) aux forces de l’ordre pouvant désormais échapper aux images au cours de leurs interventions et, ainsi, aux poursuites.
Les décrets de décembre 2020 prévoyant le fichage des « opinions politiques » et des « convictions philosophiques et religieuses » – et même l’enregistrement des données relatives aux troubles psychologiques ou psychiatriques et aux addictions.
La tentative du ministre Blanquer de faire passer, en mai 2020, une fiche Eduscol – destinée à fournir des « pistes de réflexion » aux enseignants – qui appelait à repérer les cas de « fronde contre les mesures gouvernementales » et à prévenir les « idées radicales du communautarisme » « politique » et « social ».
Cette « dérive » ultra-autoritaire – en fait il s'agit d’une pratique consubstantielle à l’ordre capitaliste euro-atlantique prôné par Macron et ses prédécesseurs – se traduit par une répression sauvage croissante, déjà à l’œuvre sous Sarkozy et accrue depuis la loi Chômage qui poussa Manuel Valls à réprimer férocement les contestations. Et depuis ce printemps 2016, la répression n’a cessé de s’accentuer.