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28 février 2022 1 28 /02 /février /2022 06:06

Dans le site du Grand Soir, Nick Dearden fait le point sur Pfizer et son vaccin : « La vérité est qu’ils ne sont pas les seuls inventeurs du vaccin. C’est l’œuvre de l’argent public, de la recherche universitaire et d’une société beaucoup plus petite, l’entreprise allemande BioNTech. Comme s’en est plaint un ancien fonctionnaire du gouvernement américain, le fait que nous l’appelions le vaccin "Pfizer" est "le plus grand coup marketing de l’histoire des produits pharmaceutiques américains".

 

Une analyse de Stat news en 2018 a conclu que Pfizer ne développait qu’une fraction – environ 23% – de ses médicaments en interne. Et un rapport de la Cour des Comptes des États-Unis de 2017 notait que le modèle de l’industrie consiste de plus en plus à simplement racheter des entreprises plus petites qui ont déjà développé des produits. Cela leur permet de monopoliser ces connaissances et de maximiser le prix des médicaments qui en résultent. Pfizer a versé 70 milliards de dollars à ses actionnaires, directement sous forme de dividendes et de rachats d’actions. Ce montant dépasse de loin son budget de recherche pour la même période.

 

Pour replacer les chiffres d’aujourd’hui dans leur contexte, le médicament le plus lucratif au monde sur une seule année jusqu’à présent était Humira, qui traite les maladies auto-immunes, et qui a rapporté à son propriétaire, AbbVie, 20 milliards de dollars en 2018. L’Humira a été étudié par une commission du Congrès des États-Unis et est un cas classique de la façon dont les grandes entreprises pharmaceutiques travaillent aujourd’hui : acheter un médicament qui a déjà été inventé, le breveter à outrance, et augmenter le prix de 470 % au cours de sa durée de vie.

 

 

Le site de La Révolution Prolétarienne, organe, rappelons-le, fondé par Pierre Monatte en 1925, appelle à « stopper Bolloré » : « Sous nos yeux incrédules se déroule une révolution rétrograde qu’il est urgent d’empêcher. Depuis la Libération, il est pourtant acquis que l’information n’est pas un objet commercial mais un instrument de culture. Il est entendu qu’elle ne peut remplir sa mission que « dans la liberté et par la liberté ». Il est clair qu’elle est libre quand elle ne dépend « ni de la puissance gouvernementale ni des puissances d’argent mais de la seule conscience des journalistes et des lecteurs », selon la Déclaration des droits et des devoirs de la presse libre, 1945. Cette tradition démocratique, essentielle à l’État de droit, est aujourd’hui menacée.

 

La liberté des journalistes et des auteurs n’existe plus lorsque les rédactions et les maisons d’édition sont ainsi mises au pas. Quel sens y a-t-il à parler d’indépendance d’une information soumise à la volonté d’un seul homme ? Auditionné par les sénateurs, Vincent Bolloré a prétendu que ses motivations n’étaient pas politiques mais strictement économiques. Pourtant, une idéologie mortifère est martelée chaque jour dans ses médias. Le paroxysme est atteint sur CNews, où la polémique outrancière tient lieu de débat, le choix des invités fait fi du pluralisme, et la ligne éditoriale montre une obsession pour les thèmes d’extrême-droite. La chaîne devient le lieu de diffusion de discours haineux, racistes, homophobes, sexistes, celui de la promotion d’entrepreneurs identitaires, de l’incitation à la violence, celui de la banalisation du complotisme, du négationnisme climatique, finalement celui du triomphe du préjugé contre la science et la vérité.

 

 

Le monde automobile fait-il sa révolution, demande L’Obs ?

 

Un jury composé exclusivement de femmes journalistes auto a récompensé le 15 février dernier les Kia Sportage, BMW iX, Jeep Wrangler 4Xe, Peugeot 308, Audi e-tron GT et Ford Mustang Mach-E. Lentement en France, les constructeurs ont intégré le fait que les femmes sont des conductrices, des acheteuses et même des prescriptrices autos. Le choix de la voiture familiale est désormais le fruit d'une décision commune du couple. Des professionnelles comme Linda Jackson, directrice générale de Peugeot, font bouger les choses de l'intérieur. Des femmes journalistes font des essais. Enfin l'air du temps néo-féministe bouscule le vieux schéma absurde faisant des femmes une minorité et des conductrices un danger.

 

 

Revue de Presse (395)
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commentaires

G
Pour promouvoir des caisses électriques à 100000 balles , si c'est dans le but d'égaler la connerie masculine c'est gagné !
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