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17 juillet 2022 7 17 /07 /juillet /2022 04:40

Pendant trente ans, 1 000 jeunes filles et fillettes, dès l’âge de 11 ans, en majorité blanches, ont été droguées, battues, violées, prostituées, tuées par des gangs d’hommes britanniques, musulmans, d’origine pakistanaise et bangladaise.

 

Une étude, menée fin 2017 par des chercheurs du groupe de réflexion anti-extrémisme Quilliam, a analysé les abus collectifs et conclut : « …84 %, étaient des hommes originaires du sous-continent indien. Seulement 22 étaient noirs et 18 étaient blancs […] Les résultats sont en contraste frappant avec le fait que les Asiatiques représentent seulement 7 % de la population du Royaume-Uni […] De toutes les victimes, seulement trois n'étaient pas des adolescentes blanches. »

 

Cette horreur aurait été empêchée si les premières victimes avaient appartenu aux classes moyenne et supérieure et si les violeurs avaient été des Britanniques d’origine. De nombreux policiers et juges ont reconnu avoir laissé prospérer le crime dans cette ville de 170 000 habitants pour ne pas être taxés de « racisme ». Le wokisme avant l’heure fut poussé très loin dans le comté du Shropshire.

 

Au moins 200 hommes ont été impliqués sur une durée de 40 ans. Les premières révélations datent de 2013 après une enquête de la chaîne de télévision Channel 4 qui révéla que « Des rapports indiquent des viols collectifs par des files d'attente d'hommes tandis que les filles étaient retenues en otage pendant des heures, voire des jours, tout en étant forcées d'écouter les cris des filles dans les autres chambres avec d'autres hommes. »

 

Telford ne fut pas un cas isolé. Si l’on compte les crimes sexuels commis à Rotherham et à Rochdale, on arrive à un total de 4 000 victimes.

 

Les travailleurs sociaux furent alertés au début des années 1990 (plus de 700 signalements reçus). Mais à tous les niveaux de l’administration, ces affaires furent étouffées pendant des années. Ainsi la police refusa d’enquêter cinq fois de suite sur une affaire jusqu’à l’intervention d’un député. Entre 2007 et 2009, la police indentifia 200 criminels mais n’en arrêta que 7. Selon le schéma classique de l’inversion de la faute, une femme qui enquêtait sur des viols dut suivre des « cours de sensibilisation à la diversité ». La police prétendit que les relations sexuelles étaient généralement « consenties ».

 

Sept criminels furent néanmoins condamnés, le plus âgé ayant 60 ans. Le cas le plus spectaculaire fut assurément celui d’Ahdel Ali, considéré comme le meneur de la bande. Il fut condamné pour sept chefs d’accusation en 2012 à 26 ans de prison, 18 de détention avec une période supplémentaire de huit ans sous probation. Il vient d’être libéré avec 16 ans d'avance. Précédemment, son frère avait lui aussi été libéré par anticipation, ayant passé moins de cinq ans en prison alors qu’il avait été condamné à 14 ans, sans que la famille de la victime fût consultée par le ministère de la Justice. Suite à une pétition signée par 200 000 personnes, il fut ramené en prison. Grandeur et décadence de la justice britannique !

 

En septembre 2018, une victime de Telford confia au Sun que les hommes qui l’avaient violée se promenaient en liberté. Au plus fort des révélations, aucun grand média comme le Guardian ou le Times ne consacra la moindre une à ses crimes alors qu’ils n’avaient pas assez d’encre pour donner la parole au mouvement #MeToo qui ne vint jamais en aide aux fillettes de Telford. Selon la journaliste Johanna Williams, « les femmes de Telford appartiennent à la mauvaise catégorie de victimes. #MeToo préfère les victimes de la haute société » et « préfère que les accusés soient des hommes blancs et puissants. » Elle dénonce notamment l'attitude des « tribuns et militantes [qui] s’inquiètent davantage du risque de racisme ou d’islamophobie que des violences sexuelles et qui s’inquiètent davantage du risque de racisme ou d’islamophobie que des violences sexuelles à l’encontre de gamines.

 

Il fallut attendre mars 2018 pour que, en France, L’Obs traite du problème en observant, hors sujet, que l'« affaire réactivait clichés et fantasmes xénophobes, outre-Manche et en France. »

 

Cela dit, en mars 2018, The Independent souligna l'aspect religieux voire terroriste des abus menés par les gangs. Les membres des gangs croient fermement que les crimes qu'ils commettent sont justifiés par leurs croyances religieuses. Selon une rescapée des viols collectifs de Rotherham, son violeur citait le Coran lorsqu’il la battait.

 

Mais le ministère de la Justice est confiant : les criminels relâchés seront ramenés en prison s’ils ne respectent pas strictement les conditions de leur probation…

 

PS : pour plus de détails, la page Wikipedia

 

PPS : un des membres éminents du gang libéré après n'avoir purgé que la moitié de sa peine : https://www.dailymail.co.uk/news/article-11028045/EXCLUSIVE-Fury-Rotherham-grooming-gang-member-enjoys-sun-just-miles-scene-crimes.html

Telford : l'horreur ordinaire de viols ordinaires
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