Dans l’indifférence médiatique, les syndicats du MEDDE (ex ministère de l’Equipement) dénonce une nouvelle phase de privatisation des routes. Ce bien commun de la Nation. Car après la privatisation des autoroutes, après la décentralisation qui a vu le transfert de la plupart des routes aux conseils généraux suivi d’une externalisation massive vers le privé de leur exploitation, Hollande et son gouvernement de droite pousse les feux de la privatisation des routes nationales restante.
Remplir les poches d’actionnaires dont la richesse a explosé avec la crise en faisant celle des travailleurs du publics et du privé, brader le bien public de la Nation, le tout pour répondre aux injonctions de libéralisation de l’UE et du MEDEF voilà la politique de Sarkollande, ces serviteurs ce l’oligarchie capitaliste.
Nous avions eu l’occasion par le passé, [par exemple au moment du limogeage de Delphine Batho de revenir sur la liquidation en cours du service public de l’aménagement du territoire, des ministères de l’équipement et de l’environnement :
Sous la pression de la Commission européenne – garde-chiourme de l’oligarchie capitaliste – le gouvernement Ayrault n’a eu d’autre « choix » que de monter un budget encore plus austéritaire.
Et de pousser les feux de la libéralisation et de la privatisation rampantes voulues par l’Union Européenne, avec par exemple le paquet ferroviaire visant la SNCF ou encore la libéralisation des barrages hydroélectriques.
C’est donc une baisse de 7% des crédits du MEDDE qui est prévue par le prochain budget. Il est également prévu de supprimer encore près de 1100 emplois au MEDDE, ce qui fait suite aux suppressions massives sous Sarkozy (rappelons que ce ministère d’externalisation en suppressions d’emploi a vu ses effectifs passer de 95 000 agents à 60 000 entre 2007 et 2012, qui dit pire ?).
Bref, Delphine Batho (PS) qui, sans doute échaudée par le sort de son éphémère prédécesseuse Nicole Bricq (évincée après quelques semaines pour avoir oser émettre un bémol sur les permis d’exploitation d’hydrocarbures en Guyanne) était restée plus que discrète, ne pouvait faire moins que sa timide et très tiède protestation (c’est bien la même qui déclarait il y a peu que son ministère devait prendre sa part de l’austérité !) face à la poursuite de la destruction de son ministère en charge de l’aménagement et de l’équipement du territoire. Rappelons que le MEDDE, c’est le ministère qui s’occupe des grandes infrastructures du pays (routes nationales, aviation civile, voies navigables) et du transport mais c’est aussi la prévention des risques, l’énergie, la sûreté nucléaire, le contrôle des installations classées et bien sûr l’environnement ainsi que des services publics tels que Météo-France, l’IGN, l’INERIS ou le BRGM.
Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF)
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