Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 octobre 2021 3 27 /10 /octobre /2021 05:06

AF 30, un de mes plus fidèles lecteurs, mais surtout contributeurs à ce blog, narre ici une mésaventure récente avec Free.

 

Je n'y avais pas pensé mais “ bunkerisation ” est bien le mot juste qui définit la situation actuelle des services auxquels nous avions accès physiquement il y a quelques années.

 

N'est-ce pas la conjonction de deux logiques ? Celle de la gestion de la société sur le mode entreprise, on pourrait même dire sur le mode tayloriste, et la mise en distance de plus en plus grande, par sécurité, entre des agents chargés de la mise en œuvre de mesures de plus en plus coercitives et une population dont la seule option est de les subir.

 

On constate d'ailleurs que le téléphone suit la même pente et restera réservé aux échanges familiaux ou amicaux. Doctolib est un bon exemple car si dans les petites communes ou moyennes (relativement) la prise de RDV reste encore sur le mode ancien, dans les villes le système interdit toute autre option que le sien. Doctolib est ainsi au service du choix politique du numerus clausus dans les études médicales : vous serez contraint d'accepter un RDV à une semaine de distance quelque soit votre état. Il faut ajouter que si vous avez la malchance de plus avoir de médecin, le nouveau médecin référent que vous sollicitez vous accordera de faire partie de ses patients comme une faveur.

 

Le sytème est kafkaïen, exemple : 

 

Suite à un orage (nous en avons quelques-uns dans la région de Nîmes) la box Free est hors service. J'appelle Free assistance au n° que j'avais noté. Bon, après avoir tapé 1 ou 2 comme demandé, 2 fois parce qu'il y avait une seconde question, puis l'identifiant (que j'avais noté aussi ) puis le code d'accès ( que j'avais aussi prudemment relevé).Après deux échecs de mise en relation, on (? ) me rappelle. J'explique.

 

On vérifie à distance. Diagnostic : la boxe est HS et le free-plug (le machin qui fait le lien entre la boxe et la prise) idem. Donc envoi programmé des deux trucs avec rappel de rendre les deux appareils HS. Deux jours après, nous sommes informés qu'un colis est à récupérer au bureau de tabac du coin. On remet notre colis avec les deux machins usagers et on récupère le colis. Sauf que celui-ci ne contient que la box. On appelle et on nous dit que le second suit. Il arrive, on se présente mais on ne veut pas nous le remette au prétexte que nous ne ne remettons pas le nôtre. On explique que nous pensions recevoir en une seule fois le tout et que par conséquent nous avons fait de même. Mais non, c'est ainsi et nous sommes partis sans rien. On appelle, plusieurs fois pour expliquer. Sans résultat. Entre temps nous recevons des rappels qui nous informent que si nous récupérons pas avant telle date, le colis sera renvoyé à l'expéditeur. Enfin j'ai un correspondant au téléphone qui me conseille de faire un colis avec n'importe quoi dedans pour faire l'échange. Nous le faisons et au bout la victoire. trois allers-retours quand même.

 

Je raconte tout ça pour prévenir toute personne qui viendrait à se trouver dans la même situation.

 

Free, Doctolib et la bunkerisation d'AF30
Partager cet article
Repost0
24 octobre 2021 7 24 /10 /octobre /2021 05:19

D'ailleurs, moi, le dimanche, je me repose. Non, j'déconne...

Rien à cirer !
Rien à cirer !
Rien à cirer !
Rien à cirer !
Rien à cirer !
Rien à cirer !
Rien à cirer !
Rien à cirer !
Rien à cirer !
Rien à cirer !
Rien à cirer !

Partager cet article
Repost0
21 octobre 2021 4 21 /10 /octobre /2021 04:58

 

Depuis que je suis arrivé à Lyon, il est question de détruire cette horreur, de remettre la circulation à plat et de gratifier d’une végétation luxuriante les quelques centaines de mètres concernés.

 

Le plus drôle (rions, rions…) est que ce tunnel, ce passage souterrain pour voitures ne sert strictement à rien. Situé rue Garibaldi, il passe sous l’avenue Félix Faure et le cours Gambetta. Fort bien, me direz-vous : cela évite des croisements intempestifs. Hé non, car il reste deux contre-allées avec des feux rouges et verts.

 

Lorsque les voitures s’engouffrent dans le tunnel, cela résonne à fond la caisse et les riverains sont agressés nuit et jour par un bruit d’enfer.

 

Cette voie a été conçue dans les années 60 par le maire Louis « Zizi » Pradel (le seul maire ayant obtenu de faire passer une autoroute dans sa ville) comme une « autoroute urbaine ». C’était le temps de la voiture reine… et des maires bas de plafond.

Les travaux se sont arrêtés en 2018, la perspective étant un espace à visage humain et une circulation « douce », comme disent les néo-écolos.

 

 

Trois ans plus tard, rien n’a bougé et on n’a pas vu ce miracle tant promis : un énorme bac à eau de pluie visant à apporter le bienfaisant liquide nécessaire aux arbres en période de forte chaleur (ces dernières années, Lyon fut l’une des villes les plus chaudes de France).

 

Sur une horreur qui dure dans le 7ème arrondissement de Lyon

à la réalité !

Sur une horreur qui dure dans le 7ème arrondissement de Lyon
Sur une horreur qui dure dans le 7ème arrondissement de Lyon
Sur une horreur qui dure dans le 7ème arrondissement de Lyon
Partager cet article
Repost0
6 octobre 2021 3 06 /10 /octobre /2021 05:38
DANS LA NUIT NOIRE LYONNAISE (si la nuit avait été stéphanoise, elle aurait également été noire), j'emmène les champions de Lyon Natation à l'aéroport, en partance pour Budapest. Heureusement que je suis très très matinal !
 
De gauche à droite, l'entraîneur Yoann Exbrayat, le champion de France Thomas Piron, Rébecca, Nikita Baez.
Rébecca mesure 1m73. Vous imaginez les deux garçons...
Buda ou Pest ?
Partager cet article
Repost0
5 octobre 2021 2 05 /10 /octobre /2021 04:59

On commence par une tortue âgée de 188 ans :

La vie qui va
La vie qui va
La vie qui va
La vie qui va
La vie qui va
La vie qui va
La vie qui va
La vie qui va
La vie qui va
La vie qui va
Partager cet article
Repost0
3 octobre 2021 7 03 /10 /octobre /2021 09:05

Avec le concours de la municipalité de Lyon et de l'Université Lyon 2, les amis de Michel Cornaton, décédé le 5 octobre 2020, lui ont rendu hommage les 1er et 2 octobre 2021. Docteur en sociologie et docteur ès lettres (psychologie), Michel fut professeur de psychologie à l'Université d'Abidjan (Côte d'Ivoire), professeur de psychologie sociale à l'Université Lumière Lyon 2, fondateur et directeur de la revue littéraire Le Croquant.

 

Ci-dessous le texte de mon témoignage lors de cette rencontre.

 

J’ai connu Michel Cornaton comme professeur de psychologie à l'Université Nationale de Côte d'Ivoire vers 1980. J'avais autour de trente ans et lui un peu plus de quarante. Nous fûmes collègues dans ce lointain proche où des amitiés très solides pouvaient se nouer entre expatriés. Michel est l’une des personnalités les plus singulières, les plus riches et les plus attachantes qu’il m’a été donné de côtoyer. 

 

L'Université avait confié à Michel la grave et lourde responsabilité de fonder les enseignements et la recherche de psycho, tâche dont il s’acquitta admirablement. Avec l’estime et la reconnaissance, et des collègues ivoiriens, et des collègues français.

 

La maladie l’a empêché de revenir par le livre sur sa période abidjanaise. Il me dira sa « peine » de ne pas pouvoir rendre compte de son « éveil africain ». Ce fut un beau moment de sa vie. D’une part parce qu'il fonda les études universitaires de psychologie en Côte d’Ivoire en opérant une vraie synthèse entre les données de l’Université française en la matière et le champ à labourer et à théoriser des acquis africains qui avaient précédé son arrivée sur le sol ivoirien. D’autre part, parce qu'avec sa nouvelle épouse Fabienne (ancienne membre de la troupe de Maurice Béjart et qui enseigna la danse classique à Abidjan), il s’adonna de nouveau aux joies de la paternité avec son petit dernier Irénée, compagnon de jeu, dans le bac à sable de notre immeuble, de mon fils Nicolas. Au risque de surprendre, quand je pense à Michel, ce n’est pas l’image de l’intellectuel singulier et éblouissant qui vient en premier, mais celles de nos conversations sans fin, au retour de la Fac, assis sur un banc de pierre inconfortable d’où nous surveillions nos rejetons en refaisant le monde, naturellement. Il faut dire qu’il y a chez Cornaton une force intellectuelle tranquille et désarmante – à laquelle je me suis frotté pendant des années à Abidjan – quand il introduit mine de rien un argument, une réflexion dans la conversation, avec humour et en soulevant, en un effort simulé, des montagnes d’esprit qui désarçonnent.

 

La dernière fois où nous nous vîmes, autour d’un repas, chez moi, en compagnie de ma fille aînée Isabelle qu’il avait connue enfant à Abidjan, il exprima, en une sorte d’élégie ad hominem, de chant de mort prémonitoire, l’idée selon laquelle, en bout de vie, l’écriture servait à retrouver ceux que l’on avait aimés, en étant le porte-plume de quelque chose qui nous dépassait tous.

 

Sa vie durant, il resta traumatisé par sa rencontre avec Bourdieu, ce qui ne l’empêcha pas d’être le premier en France à soutenir une thèse sur la guerre d’Algérie. Il m’écrivit un jour qu’en trente ans à peine, il avait « en effet rencontré le pire des hommes, Pierre Bourdieu, en 1964, et la crème des hommes, Jean Tardieu, en 1991. Malgré  la rime riche, rien de plus antithétique que ces deux êtres, le  sociologue et le poète ».  Et il sut donner un sens profond aux deux étapes africaines de son existence. Je me permets ici de citer l’article que j’avais consacré au dernier livre de Michel : « Par delà les justifications moralisatrices et culturelles (la « mission civilisatrice », le « fardeau de l’homme blanc »), en Algérie ou ailleurs, la colonisation, qu’elle ait été de peuplement ou non, c’était bien : « ôte-toi de là que je m’y mette », ce que, dans les années trente, Orwell avait qualifié de " racket ". Comme il n’y avait pas de place pour tout le monde sous le beau soleil africain (ou indochinois ou autre), il fut décidé de pousser les indigènes pour prendre leur place, de les obliger à se resserrer, à occuper les cases noires de l’échiquier (les mauvaises terres) pour que les Européens occupent les blanches. En 1860, un officier avait froidement planifié le bouleversement nécessaire : « Nul doute, dans un siècle, l’élément indigène se sera transformé, et le but de la France sera atteint ; ou s’il est resté réfractaire, les transactions aidant, la case blanche aura absorbé la noire. Dans ce cas, aux yeux des nations, comme devant notre conscience, nous aurons agi avec équité, et nous pourrons dire : si l’élément indigène a disparu, c’est qu’il avait à disparaître. » Jamais Michel ne mit en avant son courageux passé militant en Algérie.

 

Malgré l’utilisation d’un double, d’un intercesseur (ou peut-être grâce à), on peut dire qu’il n’y a pas, chez Michel Cornaton, l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette entre l’œuvre et l’homme. Michel ne reconstruit pas son passé : il le déconstruit pour en offrir une vision construite bourrée de sens. L’empathie qu’il éprouve pour son double est contagieuse. Comme Montaigne – et il m’avait gentiment reproché de convoquer l’auteur des Essais quand je pensais à lui –, c’est lui-même qu’il peint mais il n’a pas besoin d’avertir son lecteur que son œuvre est « de bonne foi ». Comme Montaigne il « forge son âme ». Il quête ce que les Allemands appellent Erfahrung, c’est-à-dire l’expérience accumulée, et il nous en donne l’origine. Et comme son écriture est aussi précise que limpide, on sort enrichi et heureux de l’avoir lu. »

 

Je voudrais terminer ce propos d’une manière que je qualifierai de « cornatonesque », c’est-à-dire, par une anecdote, en espérant faire sourire – Michel était un prince de l'humour, en particulier lorsqu'il l'adressait à ses dépens – tout en visant le sens profond de l’existence. Un jour, à Abidjan, Michel et Fabienne nous demandent de garder Irénée deux heures car ils avaient un rendez-vous impromptu. Nous acceptons, bien sûr. Au bout d’une demi heure, Irénée a une diarrhée tropicale. Nous le nettoyons et le rendons propre comme un sou neuf à ses parents qui se confondent en excuses alors qu’ils n’étaient coupables de rien. Quelques semaines plus tard, Michel nous offrit un exemplaire de son dernier livre. Dans la longue dédicace dont il eut la gentillesse de nous gratifier, il écrivit : « s’il vous arrive de vous occuper à nouveau d’Irénée et s’il a à nouveau un embarras gastrique, au moins je vous aurai fourni le papier nécessaire. »

Un magnifique portrait de Winfried Veit réalisé en cinq jours pour cette rencontre

Michel Cornaton : souvenir et hommage

Michel Cornaton à table avec ma fille aînée

Michel Cornaton : souvenir et hommage
Partager cet article
Repost0
2 octobre 2021 6 02 /10 /octobre /2021 05:03
Chez les Zuniens, la guerre des parkings bat son plein
Chez les Zuniens, la guerre des parkings bat son plein
Chez les Zuniens, la guerre des parkings bat son plein
Chez les Zuniens, la guerre des parkings bat son plein
Chez les Zuniens, la guerre des parkings bat son plein
Chez les Zuniens, la guerre des parkings bat son plein
Chez les Zuniens, la guerre des parkings bat son plein
Chez les Zuniens, la guerre des parkings bat son plein
Chez les Zuniens, la guerre des parkings bat son plein
Chez les Zuniens, la guerre des parkings bat son plein
Chez les Zuniens, la guerre des parkings bat son plein
Chez les Zuniens, la guerre des parkings bat son plein
Chez les Zuniens, la guerre des parkings bat son plein

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2021 2 28 /09 /septembre /2021 05:11
Chez Walmart
Chez Walmart
Chez Walmart
Chez Walmart
Chez Walmart
Chez Walmart
Chez Walmart
Chez Walmart
Chez Walmart
Chez Walmart
Chez Walmart
Chez Walmart
Chez Walmart

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2021 6 25 /09 /septembre /2021 05:10

 

Pendant des années, nos pensions (les pensions des fonctionnaires sont du salaire continué) n’ont pas été revalorisées, alors que les cotisations pour les mutuelles ont augmenté d’environ 2,5%

 

Actuellement, nous sommes attaqués par le biais de la CSG puisqu’un rapport gouvernemental suggère de l’aligner sur celle des actifs. Ce même rapport préconise de réduire l’abattement de 10% pour le calcul de l’impôt sur le revenu.

 

La crise du COVID a montré de manière éclatante la responsabilité du gouvernement du banquier éborgneur ainsi que celle – reconnaissons-le – de ses prédécesseurs. 115 000 lits ont été supprimés dans les hôpitaux en 25 ans. 100 000 postes de soignants ont été supprimés ces 8 dernières années.

 

Chaque jour plus nombreux sont les retraités qui ne peuvent plus se soigner correctement faute de moyens financiers. 75% des décès dûs au COVID ont  concerné les personnes âgées. Les dépenses contraintes augmentent de manière vertigineuse. De 2008 à 2019, les pensions ont augmenté de 6% (le SMIC 20%), c’est-à-dire deux fois moins que l’indice des prix à la consommation. Pendant ce temps, les entreprises du CAC 40 ont engrangé 57 milliards d'euros de profits lors du 1er semestre 20121. Les entreprises en général ont bénéficié de 80 milliards au titre des niches sociales. Depuis 1993, ces niches se sont montées à 559 milliards d'euros. Ces sommes faramineuses ont donc échappé à la collectivité nationale, à tout un chacun.

 

La crise de COVID a montré qu’il faut déprivatiser tous les brevets – source actuelle de profits faramineux – condition nécessaire pour diffuser les vaccins partout dans le monde.

 

Dans l’optique libérale du banquier éborgneur, la retraite, la pension sont des bonus, des cadeaux. En fait, ce sont des droits acquis. La période de la retraite doit être vécue dans la dignité. C’est de moins en moins le cas puisque les retraités perdent la santé de plus en plus tôt.

 

Dans le discours dominant (politiques, grands médias), les retraités sont des « nantis » qui vivent sur le dos des jeunes. Et il entre petit à petit dans l’esprit de ces mêmes jeunes qu’ils ne bénéficieront pas de la retraite. La classe dominante  attaque donc le peuple par les deux bouts. Pour l’instant, elle l’emporte.

Les retraités de la Fonction publique : toujours dans le collimateur du banquier éborgneur
Partager cet article
Repost0
24 septembre 2021 5 24 /09 /septembre /2021 05:21
Mariages incongrus
Mariages incongrus
Mariages incongrus
Mariages incongrus
Mariages incongrus
Mariages incongrus
Mariages incongrus
Mariages incongrus
Mariages incongrus
Mariages incongrus
Mariages incongrus
Mariages incongrus
Mariages incongrus
Mariages incongrus
Mariages incongrus

Partager cet article
Repost0