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7 septembre 2020 1 07 /09 /septembre /2020 05:17

Dans son blog, Pierre Verhas alerte sur les déchirements de la gauche bruxelloise à cause du voile islamique. Il relève un piège sémantique : « « Neutralité inclusive » : une manipulation sémantique de plus.

 

Remarquons que l’on se trouve une fois de plus devant le cas d’une manipulation sémantique du type de celles que dénonçait George Orwell dans son dernier roman « 1984 » par sa description de la « novlangue ». On adjoint un qualificatif à un substantif qui exprime un concept clair, ce qui a pour effet de lui donner une autre définition. Ainsi, rappelons-nous la « laïcité positive » prônée par Nicolas Sarkozy lors de son discours de Latran en 2007 où il prétendit attacher plus d’importance au curé qu’à l’instituteur. La laïcité tout court est donc implicitement négative ! Aujourd’hui, il est question de « neutralité inclusive ». Cela implique donc que la neutralité tout court est donc exclusive.

 

On ne mesure pas les conséquences de ces pratiques sémantiques. Elles ouvrent la porte au totalitarisme tout comme les tenants du « politiquement correct » qui, dans les relations intercommunautaires, imposent aussi une nouvelle sémantique depuis les drames de Minneapolis et du Wisconsin, comme l’interdiction de prononcer certains mots comme « Noirs » qui sont remplacés par « Afro-descendants ». Un éditeur n’a pas hésité à changer le titre d’un roman d’Agata Christie – cela ne date pas d’hier ! – « Les dix petits nègres ». Cela a l’air drolatique, mais c’est avant tout inquiétant : une fois de plus Orwell. On appauvrit la langue pour qu’elle soit conforme à une idéologie. L’étape suivante sera-t-elle de supprimer ou de modifier des mots « inconvenants » dans les textes des œuvres littéraires ? »

 

 

Le site Communistes déplore le consensus de la classe politique française par rapport au capitalisme : « les « crises » de l’économie capitaliste se répètent, elles sont permanentes. Aucun parti politique ne conteste le capitalisme. Les uns sont à son service pour imposer ses objectifs au peuple, les autres critiquent la politique de Macron, ils veulent améliorer le capitalisme, le rendre plus vivable mais ils lui laissent les mains libres pour continuer à exploiter le peuple. Ils se chamaillent sur sa gestion, s’écharpent parfois sur la méthode mais jamais sur le fond politique. La stratégie du pouvoir aujourd’hui consiste à agir sur les craintes: pandémie–réchauffement climatique–économie–sécurité, avec un seul but : tout faire pour anesthésier toute idée de changement possible. Notre parti porte et développe la perspective d’une société débarrassée du capital, car il n’y a pas d’autre choix pour satisfaire aux besoins du peuple. Mais pour changer de politique, il faut s’engager dans la lutte, celle qui consiste à arracher le pouvoir aux multinationales, le confier au peuple. »

 

 

Dans Res Publica, Évariste recommande de se préparer à la force des choses : « Le chemin est défini par la stratégie et non par la tactique . La prolifération des formules « anticapitaliste », « tout changer de fond en comble », « du passé faisons table rase », « révolution », « la fin du monde », « l’extinction de l’espèce à court terme», « rupture », « résistance », etc. cache de plus en plus mal une incapacité de penser ou une non volonté de comprendre le réel complexe et de voir les éléments précurseurs de la force des choses sans laquelle aucune transformation sociale et politique ne s’est construite dans toute l’histoire de l’humanité. Tout le reste n’est qu’idéalisme philosophique et politique proposant le paradis sans en déterminer le chemin pour y conduire. Et là, disons-le, un programme ne suffit pas car le chemin est défini par la stratégie. Répétons-le, jamais dans l’histoire du monde, la cause profonde d’une transformation sociale et politique ne fut une idée ni le discours d’un leader ou d’un intellectuel. Le travail intellectuel doit simplement préparer sérieusement la capacité des acteurs professionnels et militants à être efficaces lorsque la force des choses surgit des profondeurs du peuple. Voilà pourquoi le couple « luttes sociales et politiques » et « éducation populaire refondre » est indispensable pour préparer ce moment où se construira la bifurcation politique.

 

 

Enfin, le site Star Mag nous confirme qu’il se passe vraiment des choses importantes dans les grands médias français : « Il y a quelques semaines, on apprenait que Valérie Trierweiler avait été évincée de Paris Match, magazine pour lequel elle travaillait depuis trente ans.

 

Valérie Trierweiler s’était empressée de poster un message sur son compte Instagram afin de montrer son indignation. La journaliste avouait être en « état de choc » et sidérée. Celle qui est passée de la rubrique politique à la rubrique culture est toujours restée fidèle à Paris Match et ce, même quand elle était à l’Élysée. Paris Match a récemment annoncé le recrutement d’un autre célèbre journaliste qui n’est autre que Stéphane Bern.

 

Ce dernier a rejoint la rédaction en qualité “d’éditorialiste associé”. Le directeur général de la rédaction du magazine, Hervé Gattegno a donné quelques précisions dans un communiqué concernant cette arrivée : «Il sera un renfort précieux dans le suivi et le traitement des sujets liés à l’histoire, aux monarchies et aux célébrités. » Le 24 août dernier, RTL a annoncé dans un communiqué que Valérie Trierweiler tiendra une chronique hebdomadaire dans l’émission RTL Soir, animée par Thomas Sotto. La journaliste donnera rendez-vous aux auditeurs tous les mercredis à 18h30 ! Dans cette chronique, Valérie Trierweiler offrira « son regard incisif sur l’actualité » précise la chaîne de radio dans son communiqué. 

 

Revue de Presse (338)

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6 septembre 2020 7 06 /09 /septembre /2020 05:18

Ci-dessous un article de Mesloub Khider (larges extraits) pris sur le site d'Algérie patriotique.

 

Les attentats du 11 septembre 2001 avaient constitué le prétexte à la mise en œuvre de nouvelles reconfigurations politiques et géostratégiques impulsées par l’hyperpuissance américaine. Sur fond de sidération mondiale suscitée par la psychose généralisée, dès le lendemain des attentats, les autorités américaines avaient déployé promptement leur stratégie machiavélique : mobilisation de la population derrière l’état de guerre, renforcement de l’appareil répressif de l’Etat, réaffirmation de la puissance de l’Amérique matérialisée par une politique interventionniste impérialiste tous azimuts opérée au nom de la lutte contre le terrorisme islamiste. De fait, immédiatement après les attentats du 11 septembre 2001, les instances politiques et médiatiques américaines ont été embrigadées pour enrôler la population dans les entreprises guerrières impérialistes. Tous les pays stratégiques du tiers-monde étaient susceptibles d’être envahis, toutes les nations économiquement concurrentes, torpillées, toutes les puissances militaires potentiellement rivales, neutralisées.

Dans le même temps, au niveau national, en un temps record, l’appareil politique a mis en œuvre ses plans de durcissement de la machine judiciaire et policière répressive, sa nouvelle législation sécuritaire liberticide. Du jour au lendemain, la crise terroriste (aujourd’hui on parle de crise sanitaire du Covid-19) a servi de prétexte à l’aggravation de la récession économique et au démantèlement des budgets des programmes sociaux. Tous les fonds étaient désormais alloués à l’effort de guerre impérialiste et à la sécurité nationale. La promptitude avec laquelle ces mesures ont été adoptées révèle qu’elles avaient été ficelées depuis longtemps, préparées et planifiées par les cercles restreints opaques américains (à l’instar des mesures antisociales et liberticides décrétées actuellement dans la majorité des pays).

Sur le plan international, le dessein réel de la guerre n’était pas tant l’anéantissement du terrorisme islamiste que la réaffirmation de la domination militaire américaine sur tout le globe, implantée au lendemain de l’effondrement du bloc impérialiste rival soviétique. Durant deux décennies, les Etats-Unis ont ainsi mené plusieurs opérations militaires d’envergure : contre l’Irak, l’Afghanistan, la Serbie, le réseau Al-Qaïda, etc. Dans chacune de leurs interventions impérialistes, les Etats-Unis avaient contraint leurs alliés, telles la France, la Grande Bretagne, l’Allemagne, à s’enrôler sous le drapeau américain ; l’ensemble des pays du monde à se plier au calendrier géostratégique étasunien, à s’incliner devant la volonté de l’Oncle Sam, à se soumettre devant les intérêts de la grande puissance victorieuse de la Guerre froide.

Cependant, ces dernières années, le terrorisme islamiste étant devenu inopérant en matière de manipulation idéologique, pour avoir épuisé toutes ses potentialités de dévoiement politique et d’enrégimentement caporalisée, les classes dominantes (occidentales) se sont résolues à s’offrir un autre ferment terrorisant, le coronavirus, pour passer à un degré supérieur en matière de gouvernance par la manipulation et la terreur de la population, exercée dans le cadre du nouvel ordre mondial chaotique menacé d’éclatement sous l’effet de la récession économique.

Sans conteste, le Covid-19 signe l’entrée des Etats occidentaux, en particulier, et des pays du tiers-monde, en général, dans l’ère du despotisme, autrement dit de l’extinction de la «démocratie» représentative. Désormais, toute la planète, depuis le simple village jusqu’à la grande mégalopole, en passant par toutes les «maisons» sont soumis aux lois d’exception, à l’état de siège, au couvre-feu, à la surveillance technologique. A la dictature du confinement. Au confinement de la démocratie. Au nom de la prétendue lutte contre le virus, l’ensemble des Etats du monde, dans une action concertée, ont décrété des mesures de confinement pénitentiaire, des recommandations sanitaires spécieuses, de despotiques prescriptions médicales suspectes d’inanité. Le coronavirus devient le catalyseur de l’aggiornamento planétaire et l’agent dérivatif de divertissement de la foule mondiale, plongée dans la psychose généralisée, orchestrée par les médias inféodés aux puissances financières et étatiques.

 

La pandémie du Covid-19, c'est politique ? Ah ben ça, alors...

Aujourd’hui, il est clairement établi, eu égard aux conséquences catastrophiques provoquées par la décision d’arrêter la production (du moins certains secteurs industriels) et la commercialisation (secteurs tertiaire et quaternaire), de mettre en quarantaine des centaines de millions de travailleurs (producteurs de valeur), qu’il s’est agi là d’une véritable volonté de torpiller l’économie, chapeautée par quelques factions du grand capital financier. Cette entreprise de torpillage répond a priori à une réaction mécanique du capital actée officiellement par les gouvernements.

A première vue, certes, les intérêts ayant présidé à la tactique de confinement généralisé ont semblé opposer aux intérêts vitaux des bourgeoisies nationales. Mais, ils sont conformes aux intérêts du grand capital international. Une chose est sûre : le cataclysme économique actuel ne doit rien au hasard. Ce désordre apparent s’inscrit dans la stratégie de la théorie du «chaos constructif» (ou «destruction créatrice», selon l’expression de Joseph Schumpeter) visant la mise en œuvre accélérée de la gouvernance mondiale du grand capital financier (occidental), dans le cadre d’une économie dématérialisée, numérisée, ubérisée, assujettie au télétravail et l’e-commerce (économes en coûts de locaux, en facturations diverses liées à l’entretien, électricité, eau, assurance, frais de repas et de transport dus aux salariés, etc.). L’ère de l’économie «physique» et réelle est révolue. Bienvenue dans l’économie dématérialisée et virtuelle à entreprises évanescentes, à réglementations salariales disloquées, à avantages sociaux démantelés, à rémunérations drastiquement comprimées.

Par une opération de purge économique exécutée à la faveur du confinement généralisé où les populations ont été mises à la disette et les grandes entreprises généreusement subventionnées, le grand capital financier escompte relancer l’économie à son profit, après avoir éliminé les secteurs et les entreprises insuffisamment adaptés à la globalisation contemporaine, ou plus exactement instaurer une économie de guerre destinée à neutraliser l’adversaire économique extérieur (le camp rival chinois), et surtout l’ennemi intérieur (le prolétariat) par la répression de toute velléité de résistance populaire. Ce maquignonnage économique, effectué dans une période de paix, donc sans conflits armés, a pour dessein la concentration monopolistique des moyens de production et de commercialisation, mais également la destruction simultanée d’une grande partie des forces productives (comme lors des deux Guerres mondiales) et d’une partie des capitaux financiers superflus, afin d’éviter la réitération rapide de la constitution de la «bulle financière» susceptible de compromettre la reconstruction économique numérisée.

Aujourd’hui, le manque de réactivité des Etats devant la pandémie du Covid-19 s’éclaire à la lumière de l’actualité a posteriori moins dramatique en matière de mortalité que les prévisions catastrophistes annoncées par les médias inféodés aux puissances financières (l’Impérial College London annonçait insidieusement, au début de l’épidémie, pour créer un climat de psychose légitimant les mesures de confinement et d’arrêt de l’économie, des millions morts).Tout s’était passé comme si toutes les conditions avaient été délibérément réunies pour favoriser la tactique de confinement total avec son corollaire d’arrêt de l’économie. Ces «défaillances» sanitaires programmées, illustrées notamment par les carences en matière d’urgence médicale et l’absence d’équipements médicaux, laissent subodorer une stratégie du chaos planifiée, fomentée par les différents gouvernements inféodés aux puissances financières.

L’absence d’adoption de mesures sanitaires précoces, telles que les contrôles aux frontières et aux aéroports, la défaillance médicale illustrée par les pénuries des équipements (masques, tests, gants, gels hydro-alcooliques, respirateurs) semblent constituer des preuves de la volonté des pouvoirs de favoriser cette refondation du monde par la destruction de pans entiers de l’économie considérés comme obsolètes. Pour pérenniser sa domination des classes au moyen d’une restructuration du capitalisme, le grand capital est résolu à sacrifier des pans entiers de l’économie planétaire et à réduire à la misère des centaines de millions de personnes. Quitte à financer la «nouvelle économie», reconfigurée selon les intérêts du capital financier, par les Etats, autrement dit avec l’argent des contribuables (des travailleurs) et l’endettement (payé également par les futures générations de travailleurs au moyen de l’augmentation des impôts).

Par la faute de l’application de cette mesure de confinement totalitaire, même les pays sous-développés et émergents, quoiqu’épargnés par la pandémie du Covid-19, ont subi les conséquences dramatiques de l’arrêt mondial de l’économie, par la précipitation de centaines de millions de personnes dans le chômage endémique et la misère. Indéniablement, à la faveur de la pandémie du Covid-19 à la gestion sanitaire délibérément calamiteuse, le monde (occidental) a basculé de la démocratie formelle au totalitarisme réel. Que le contexte viral soit l’œuvre de la nature ou d’une main invisible d’un laboratoire, importe peu. Assurément, le virus existe. Les Etats s’en servent comme arme de terrorisation et de neutralisation des populations, aujourd’hui condamnées à vivre sous la terreur sanitaire pour les soigner de leur «maladive propension subversive», très virulente ces dernières années. Ainsi, le virus aura permis d’appliquer diligemment et intelligemment la stratégie de confinement, cette forme d’internement carcéral de la population mondiale, prémices à la militarisation de la société et à l’enrégimentement guerrier.

De surcroît, toutes les classes dirigeantes ont entrevu l’opportunité offerte par la pandémie, notamment la possibilité d’étriller les archaïques Constitutions, les libérales règles politiques et les lois sociales protectrices, devenues des entraves à la nouvelle gouvernance despotique dictée par la situation de crise économique systémique mondiale, vectrice de menaces d’explosions sociales. De manière générale, en période de crise instrumentalisée avec cynisme par les classes dominantes, l’état de nécessité exonère toutes les transgressions juridiques, toutes les illégalités politiques, toutes les violations des libertés, tous les crimes sociaux perpétrés contre la population par l’Etat.

Aujourd’hui, à la faveur de la crise sanitaire du Covid-19, au nom du prétendu sauvetage de la santé de la population, les gouvernants mutilent tous les droits politiques et sociaux de cette même population. Incontestablement, le monde est entré dans l’ère de la gouvernance par le terrorisme viral, devenu l’unique modalité d’administration totalitaire, indispensable aux classes possédantes dans cette période de récession économique travaillée par la recrudescence de la lutte des classes. En tout état de cause, la promptitude avec laquelle l’ensemble des Etats ont mis en œuvre leur stratégie contre-insurrectionnelle, matérialisée par les mesures de confinement et d’état de siège, les spécieuses prescriptions sanitaires comminatoires, révèle les intentions réelles de cette guerre sanitaire, menée non pas contre le virus mais contre toutes les réglementations politiques et sociales libres, contre toutes les institutions sociales et législations protectrices encore en vigueur ; en un mot, contre les peuples, les travailleurs, le prolétariat, dans le cadre de la reconfiguration despotique d’un nouvel ordre économique.

Si la pandémie finira par s’éteindre, en revanche toutes les lois liberticides et antisociales votées à l’occasion de cette crise sanitaire du Covid-19 s’implanteront définitivement dans le paysage politique et social de la société, désormais tailladée par la paupérisation absolue et garrottée par le pouvoir absolu du grand capital financier. Sans conteste, le Covid-19 aura été le prétexte à l’instauration d’une guerre contre-insurrectionnelle, menée par les Etats pour tenter de contenir les tempêtes subversives sociales provoquées par la récession économique. Au nom de la lutte contre le virus, il s’agit en vrai d’une guerre de classe contre l’ensemble des peuples, contre les travailleurs, leurs droits, leurs institutions, leurs protections sociales, mis en place depuis plus d’un siècle. Il s’agit ni plus ni moins d’un retour à la tyrannie de l’époque de la monarchie absolue, dépourvue d’institutions démocratiques, d’une volonté de démantèlement de toutes les règles de «l’Etat de droit», devenues inopérantes pour contenir la guerre de classes en germination, en fermentation.

Ainsi, nous vivons la fin d’un monde capitaliste, celui de la démocratie bourgeoise avec ses Parlements, son Etat de droit, ses pouvoirs législatifs désormais superflus car les lois et les mesures sont dictées directement par le pouvoir exécutif (ou plus exactement le grand capital), sans être ratifiées par les représentations nationales, autrement dit les Assemblées nationales. Nous assistons à la fin de la souveraineté du pouvoir judiciaire désormais dépouillée de son apparente et illusoire indépendance, à la mort de la liberté d’expression et de la presse, illustrée par la disparition des fonctions de contrepoids correctif démocratiques défendues par des instances de régulation libres, désormais menacées de disparition car encombrantes en période de guerre de classes.

La stratégie appliquée à la faveur de la pandémie est avant tout une stratégie totalitaire de contre-insurrection pérenne. Elle ne tolère aucun contre-pouvoir, aucune opposition politique, aucune protestation sociale, aucune grève ouvrière, aucun parti révolutionnaire, aucun «citoyen» subversif, aucune voix discordante, aucune urne électorale, sinon l’urne funèbre des cadavres décimés par la répression ou la guerre, toutes deux appelées à se généraliser, à s’institutionnaliser, à occuper l’espace public déserté par la démocratie, la prospérité économique, le progrès social.

De manière globale, d’un point de vue géostratégique, dans cette période marquée par des tensions commerciales exacerbées, pour l’Occident l’infléchissement vers le totalitarisme moderne est motivé par deux raisons capitales. D’une part, pour une raison endogène, autrement dit pour des motivations de sécurité intérieure. En effet, pour affronter l’inéluctable subversion intérieure prévisible, provoquée par la dépression économique, l’Occident blinde son Etat, caporalise sa gouvernance. D’autre part, pour une raison exogène, autrement dit pour des mobiles impérialistes. Effectivement, pour préparer l’imminente guerre extérieure contre le nouvel ennemi nommément désigné, en l’espèce le dragon économique chinois, nouvelle puissance incontestable économique, l’Occident enrégimente sa population. Dans les deux cas, s’impose la militarisation de la société pour tout à la fois neutraliser et enrégimenter la population, pour transformer chaque «citoyen» en soldat dans la perspective de l’imminente conflagration militaire généralisée.

Ce n’est pas la première fois que l’Occident joue à l’apprenti sorcier. A de nombreuses reprises dans son histoire meurtrière, pour résoudre ses contradictions, il a activé des foyers de déstabilisation contagieuse létale. Il ne faut pas oublier que l’Europe moderne capitaliste est devenue une machine à produire de la destruction tous azimuts dès la fin du XVIIIe siècle, illustrée notamment par le processus de déshumanisation de ses habitants arrachés à leur société villageoise millénaire fondée sur la solidarité, destruction amplifiée par les deux guerres mondiales (le qualificatif «européennes» serait plus approprié), et les totalitarismes fascistes et staliniens (tous deux européens). De même, il ne faut pas oublier que l’Occident «civilisé» a été le laboratoire du terrorisme. Le terrorisme est une invention occidentale. En effet, le terrorisme aveugle comme la guerre génocidaire sont l’apanage des sociétés occidentales capitalistes. Avant de revêtir les oripeaux de l’islamisme fabriqués par ailleurs par les puissances impérialistes occidentales, le terrorisme s’est longtemps, de la Russie tsariste, en passant par la France de la IIIe République et des années 60, l’Italie, l’Allemagne, les Etats-Unis d’Amérique et l’Irlande du XXe siècle, les mouvements sionistes européens (ashkénazes) des années 1930-40, attifé du costume civilisé occidental.

La pandémie du Covid-19, c'est politique ? Ah ben ça, alors...

 

Quoi qu’il en soit, la particularité de la crise économique actuelle, dévastatrice par son ampleur, outre le fait d’être présentée mensongèrement comme avoir été provoquée par le Covid-19 – pauvre virus, devenu le bouc émissaire providentiel, voir notre article publié sur Algeriepatriotique le 27 juillet 2020 – est d’apparaître comme totalement étrangère aux contradictions internes du capital. Cette mystification permet à l’Etat (de tous les Etats) de dissimuler les causes profondes de la crise, mais elle lui offre surtout une occasion inespérée de décréter, sous couvert de lutte contre la pandémie du Covid-19, des mesures liberticides, des recommandations coercitives, promulguées avec l’assentiment de la population tétanisée par la terreur virale distillée par les médias inféodés aux puissants. Tout se passe comme si, avant la survenue de l’épidémie, le monde capitaliste filait le parfait amour avec la croissance économique, le plein emploi, l’échange commercial pacifique, l’écoulement fluide des marchandises, la prospérité sociale. Tout allait bien dans le meilleur des mondes du système capitaliste.

En résumé, on vivait dans le capitalisme parfait, comme disaient autrefois les économistes libéraux. Puis, comme à l’époque des impuissantes sociétés primitives dominées par les forces de la nature, soudainement l’irruption d’un microscopique et invisible virus a totalement ébranlé la plus grande civilisation scientifique et technologique de l’histoire de l’humanité, le monde moderne capitaliste qui, soit dit au passage, dépense 2 000 milliards de dollars chaque année dans l’achat de l’armement pour combattre on ne sait quel ennemi «dans cette période censément de paix», mais est incapable d’aligner une armée de médecins et de personnels soignants dotés d’équipements sanitaires pour nous protéger d’un minuscule virus. Ainsi, sans l’envahissement du barbare virus, la civilisation capitaliste aurait poursuivi éternellement sa lune de miel avec la croissance, la prospérité, sa nature pacifique, humaniste, antiraciste, écologique.

Même un homme de Cro-Magnon ne croirait pas à cette supercherie sanitaire, escroquerie médicale, mystification médiatique, tromperie étatique.

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3 septembre 2020 4 03 /09 /septembre /2020 06:26
Effondrement : les migrants blancs de Los Angeles

 

Ne croyez pas que les vagues migratoires ne concernent que les peuplades d’Orient ou d’Afrique chassés par les guerres ou la faim. Selon les déclarations du journaliste Ed Lozzi dans le Daily Mail, à Los Angeles, Californie, USA, ce sont les riches élites blanches qui fuient le chaos social.

« La fuite des blancs est réelle. Les élites et les classes moyennes partent. Les gens préfèrent subir des pertes sur les ventes de leurs maisons pour s’en aller. »

Ne croyez pas que le coronavirus soit la cause de cette migration d’un genre nouveau. Le mouvement a commencé bien avant la vague épidémique. À l’origine de cette fuite  en col blanc qui touche notamment le quartier huppé de Hollywood, l’arrivée massive de SDF dans les rues de la ville. Au moins 66.000 personnes dorment désormais dans les rues de la ville.

Fini le temps où Los Angeles « sentait les fleurs d’oranger », explique Lozzi, aujourd’hui c’est la puanteur de l’urine et des excréments qui dominent dans les parcs autrefois somptueux, maintenant couverts de campements et jonchés de seringues à usage narcotique. Jointe à l’effondrement social, la pandémie virale a achevé de rendre la ville invivable. Danny O’Brien, propriétaire d’une entreprise de déménagement :

« Les gens partent en masse. La semaine dernière, j’ai déménagé une personnalité éminente de l’industrie de la musique, propriétaire d’un manoir de 6,5 millions de dollars au-dessus de Sunset Boulevard. »

Joe Rogan, célèbre spécialiste d’arts martiaux, acteur et animateur de radio, et le patron milliardaire de Tesla, Elon Musk, font partie de ces riches déracinés. La productrice Dana Brunetti s’est récemment fait nationaliser italienne pour échapper aux États-Unis si d’autres émeutes se produisaient. Et l’actrice Nicole Kidman, propriétaire d’une demeure à Los Angeles, préfère rester cloîtrée dans sa résidence de Nashville, Tennessee.

Danny O’Brien :

« La politique libérale a détruit cette ville. Les campements de sans-abri sont légaux et la police ne peut rien faire. Des gens blancs et aisés de la classe moyenne partent. Les gens ne se sentent plus en sécurité. »

À quand les boat-people de riches ?

 

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2 septembre 2020 3 02 /09 /septembre /2020 05:16

Dans cinq ans, nous rirons – pour ne pas pleurer – de notre connerie, de notre lâcheté, de notre crédulité (j’adore le mot anglais qui roule dans la bouche avant de nous chatouiller : “ gulliblility ”) face à la crise du Covid-19. Nous nous demanderons, trop tard, comment nous avons pu laisser faire cela. Nous rirons des médias – qui ne sont pas aux ordres mais qui, désormais, donnent les ordres – capables de concevoir en un rien de temps une psychose à échelle planétaire. Nous nous demanderons pourquoi nous n’avons pas violemment réagi aux propos tranquilles et cyniques de l’ignoble président du Parlement européen Wolfgang Schaüble (d’être paralysé des jambes ne l’a pas fait rejoindre le camp des victimes, bien au contraire) que notre banquier éborgneur n’a pas osé tenir, même s'il a réussi à soumettre la France Insoumise sur ce coup-là : « La crise est une chance. Elle réduit les résistances au changement. Nous pouvons faire aboutir l'Union économique et financière, que nous n'avions pas réussi à mettre sur pied politiquement jusqu'ici. » Nous rirons de notre comportement collectif moutonnier au service de Big Pharma et de fabricants de masques dont rien de sérieux ne dit qu'ils sont efficaces. Nous rirons peut-être moins de cette “ divine surprise ” sanitaire qui aura permis aux classes dirigeantes du monde entier d'asservir et d'appauvrir encore un peu plus les peuples. Nous ne rirons plus des exploits des racailles dans la police française qui se sont défoulées en fracassant des gens parfaitement innocents.

 

Merci à Dominique Muselet pour sa très saine analyse reprise du Grand Soir.

 

PS : Piers Corbyn, le frère de Jeremy Corbyn, l'ancien leader du parti travailliste anglais, vient de se voir infliger une amende de 10 000 livres pour avoir organisé une manifestation ayant rassemblé plusieurs milliers de participants qui estimaient que cette histoire est une vaste supercherie. Il avait fait l'objet d'une garde à vue  de 10 heures juste avant cela. C'est la troisième fois qu'il est arrêté depuis mai. On n'a pas tout vu.

 

 

Il n’y a qu’à la faveur d’un direct qu’on peut entendre un peu de vérité sur les médias dominants qui déversent sans répit la propagande du Capital avec une efficacité à côté de laquelle la célèbre Pravda soviétique fait bien pâle figure. Les voix qui s’élèvent contre l’obligation de porter le masque partout, même tout seul dans un parc, même sous un casque de moto, une mesure aussi grotesque que vexatoire, par ailleurs assortie de bien plus graves restrictions à la liberté individuelle et collective, sont rares.

 

D’abord parce qu’il faut un grand courage pour oser s’élever contre la version officielle assénée à longueur de temps par tous les pouvoirs confondus, et ensuite parce que cette audace a pour résultat de vous fermer à tout jamais les plateaux de TV, ce qui serait une catastrophe pour les médecins qui viennent tout juste d’y prendre une place prédominante.

 

Les rares médecins qui ne partagent pas la dévotion frénétique des pouvoirs en place pour Big Pharma sont aussitôt ostracisme, dénigrés, ridiculisés et remplacés par les amis des grands laboratoires, une clique d’ailleurs bien rémunérée dont France-Soir, le seul média à ne pas suivre la ligne officielle, vient de chiffrer les conflits d’intérêts jamais mentionnés par les médias subventionnés.

 

L’intervention du Dr Laurent Toubiana sur BFM TV le 22/08/2020 offre une démonstration remarquable de ce que je viens de dire. Ce docteur, interviewé en direct, dénonce la « pression invraisemblable » qui est infligée à la population alors que « l’épidémie est terminée », ainsi que la menace d’une « seconde vague qui n’arrive jamais », brandie « comme une épée de Damoclès » et « sans aucun fondement » sur des populations terrorisées : « Les cas que l’on voit sont asymptomatiques ... ces gens ne sont pas malades, nous sommes face à une épidémie sans malades ».

 

Il faut voir la violence, la bêtise et l’arrogance avec lesquelles son contradicteur, un petit rien du tout à qui son nouveau titre de maire-adjoint de Paris 20ème a fait tourner la tête, lui répond : « On ne peut pas laisser dire sur un plateau de grande écoute que l’épidémie est terminée. Ce n’est pas entendable. C’est un manque de responsabilité totale. » Le médecin, un peu agacé d’être insulté de la sorte par ce prétentieux petit marquis, indique, pour rétablir sa crédibilité, qu’il a écrit au début de l’épidémie un article décrivant exactement ce qui était arrivé. Le présentateur, dont le rôle est de défendre la version de l’oligarchie et de faire prendre les obsessions intéressées du pouvoir pour des vérités, tente de lui opposer à nouveau la rengaine du « nombre de cas ». Vous avez remarqué, j’espère, que dans les médias on ne parle plus des morts ni des malades, vu qu’il n’y en a plus, l’argument massue, c’est désormais « les cas », c’est-à-dire ceux chez qui des tests à la fiabilité très incertaine ont détecté la trace du virus. « Et alors ? répond le docteur, ce ne sont pas des malades ». « Pardon, insiste le représentant de l’oligarchie, mais c’est une population jeune et si cette population touche à la rentrée une population plus âgée, là on rigole beaucoup moins ! »

 

Le port obligatoire du masque permet de protéger la gérontocratie

Ah les vieux, c’est ça le problème ? Et là on repense au Professeur Toussaint : « Dans des phases de tensions majeures, la façon dont on va fonctionner de façon irrationnelle est de désigner un bouc émissaire. Qui est le bouc actuellement  ? La jeunesse. Actuellement on dit  : c’est la jeunesse qui se rend « responsable » de la deuxième vague. Mais non, ça c’est un ‘suicide collectif’ généré par le Conseil scientifique, d’effondrer une économie dont les jeunes vont payer le prix le plus important dans les années qui viennent ». Interrogé de nouveau sur Cnews le 29 août, le Professeur précise que « le virus circule mais sous une forme 100 fois moins létale. Il n’y a pas pour le moment de malades. Le risque n’est plus là. Notre système immunitaire commence à s’adapter ». Il faut écouter cette émission du 26 août, relayée par Anti-K qui commente : « Il existe encore des journalistes qui sont dignes d’avoir une carte de presse. Après 6 mois de mensonges la vérité commence à éclater ? L’épidémie est terminée depuis 4 mois : le virus est devenu inoffensif !!! »

 

La génération des baby-boomers, qui a 70/75 ans et qui détient toujours tous les pouvoirs, tente d’imputer aux jeunes la responsabilité de la destruction de l’économie dont ils vont être les premières victimes, tout en se protégeant, elle-même, du covid qui lui fait très peur. La gérontocratie peut échapper à quasiment tous les désagréments qui affectent aujourd’hui le reste de la population (précarité, impôts, « incivilités », censure, amendes, prison...), mais pas au virus, et elle est prête à sacrifier le pays et sa jeunesse pour sauver un seul de ses cheveux blancs.

 

S’il y a tout de même pas mal de médecins et de scientifiques courageux, beaucoup plus que ce qu’on croit tant la censure est générale, du côté des politiciens la lâcheté prévaut. Il n’y en a qu’un qui ose dénoncer, sur les plateaux de TV, cette « folie », ce « monde de cauchemar », que les pouvoirs veulent nous imposer : c’est Florian Philippot, sans doute parce qu’ayant tout perdu, il a tout à gagner à porter la voix d’une population qui subit, sans pouvoir se défendre, ces mesures abusives dont les puissants s’exonèrent comme d’habitude. « On ne peut pas détruire une société pour un mort du Covid par jour », s’insurge-t-il avec raison, une raison qui fait tristement défaut au reste du plateau, prêt à forcer la population à porter des masques in vitam aeternam, toujours pour « protéger nos anciens ».

 

A part donc Philippot, pas une oreille ne bouge, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite. Tous relaient docilement la propagande officielle et se plient à toutes les mascarades, se bornant à réclamer la gratuité du masque dont eux-mêmes bénéficient à l’assemblée nationale.

 

Au fait, le masque qu’on nous fait porter sert-il à quelque chose ?

Malgré les contradictions, les deux poids-deux mesures, les incohérences (debout dans un au restaurant vous êtes un danger public mais assis vous devenez parfaitement inoffensif), il est interdit de prétendre le contraire. Facebook vient par exemple de censurer la vidéo d’un professeur québécois, Éric St-Germain, qui explique calmement et clairement ce qui serait évident pour la majorité des gens sans le battage médiatique, que le Covid-19 n’est pas plus grave que les virus de la même famille des années antérieures (2003 le SARS et 2012 le MERS) qui n’ont jamais donné de « deuxième vague ». Mais ce qui a suscité l’ire de facebook et de ses employeurs, c’est qu’il démontre, preuve à l’appui que le masque qu’on nous oblige à porter ne peut pas protéger d’un virus infiniment plus petit que les espaces entre les fibres croisées du tissu. Selon lui, seuls les masques anti-poussière servent à quelque chose. Les autres, « c’est juste pour montrer qu’on est soumis et qu’on a peur de la police ».

 

Malgré tout, il apparaît qu’en dépit de toute logique et de toute vraisemblance, il faut absolument que la fable orwellienne du « nombre de cas » et de l’efficacité des masques tienne le plus longtemps possible. Pourquoi ?

Il faut d’abord toujours garder en tête que les gouvernements mentent. Ils mentent tout le temps et sur tous les sujets. Les intérêts de la classe dirigeante sont différents de ceux des populations, voire même opposés. La classe dirigeante ne poursuit qu’un seul but : s’approprier le pouvoir et les richesses produites par les autres, qu’elles soient nationales ou étrangères. Pour connaître la vérité, il suffit souvent d’inverser ce que disent les possédants et leurs marionnettes. L’exemple de mensonge d’Etat le plus souvent cité, que l’Osqualifie de « plus grand mensonge de l’histoire de l’espionnage - le plus meurtrier aussi », c’est la “ fake-news ” des armes de destruction massives brandie par Colin Powell pour envahir l’Irak.

 

En géopolitique, on comprend bien pourquoi ils mentent. Ils ont des alliés : les EU, l’UE, l’OTAN, et des ennemis : tous les pays non alignés qui représentent une menace économique (Chine, Russie) ou culturelle (Vietnam, Corée du nord, Tchécoslovaquie, Iran) ou qui ont des ressources bonnes à piller (Libye, Bélarus, Palestine, Syrie, Venezuela). Les possédants doivent en même temps discréditer toute alternative au régime de prédation capitaliste auquel ils nous soumettent et nous faire accepter les interventions « humanitaires » pour renverser, à nos frais, les régimes soi-disant réfractaires à la « démocratie » et les piller.

 

A l’intérieur, on voit bien qu’il leur faut faire croire aux populations qu’ils n’ont que leur bien à l’esprit, tout en les exploitant, les dépouillant, les opprimant, les réprimant sauvagement. Le gouvernement par la peur et le choc, théorisé par Naomi Klein, est ce qu’il y a de plus efficace. La peur des attentats, tout aussi irrationnelle – mourir dans un attentat était encore plus improbable que de mourir du coronavirus – a été exploitée jusqu’à la corde. Alors que les gouvernements se trouvaient fort démunis devant les émeutes et les révoltes de leurs populations malheureuses, le virus est arrivé, tel Zorro, à leur rescousse.

 

Evidemment, ils ont d’abord été débordés. Ils n’avaient rien anticipé et les Etats-Unis et les pays du sud de l’Europe avaient en plus détruit leurs systèmes publics de santé. Macron a résolu le problème en laissant mourir les vieux tout seuls dans les Ehpad et en faisant quelques coups de communication : l’hôpital de campagne et les TVG sanitaires, pendant que les lits des cliniques privés étaient vides.

 

Mais ils ont bien vite compris l’avantage de ce virus pas vraiment létal et donc par trop dangereux pour l’oligarchie, moyennant le contrôle strict de la jeunesse dont j’ai parlé plus haut.

 

Le port obligatoire du masque permet, sans coûter un centime au gouvernement, de faire croire au prolongement de l’épidémie et de contrôler les populations

 

Mais m’objectera-t-on, vous n’êtes pas sérieuse, et que faîtes-vous de la destruction de l’économie ? Croyez-vous vraiment que la classe dirigeante soit prête à détruire l’économie pour empêcher les gens de manifester ? C’est ridicule...

 

D'accord, alors je change un peu mon titre :

 

Le port obligatoire du masque permet, sans coûter un centime au gouvernement, de faire croire au prolongement de l’épidémie et de préparer les populations au nouveau monde

Il faut s’y faire, nos élites ne raisonnent plus depuis longtemps en termes nationaux. Elles voient beaucoup plus grand. Pour elles, ça n’a aucune importance que l’économie française soit détruite. La preuve, cela fait 40 ans qu’elles bradent l’industrie française aux Étasuniens, aux Chinois et à l’UE pour faire de notre pays un simple parc d’attraction. D’accord, le tourisme en ce moment ne marche pas fort, mais de cela aussi, elles se moquent, du moment que les banques et les multinationales poursuivent leur course en avant.

 

Et c’est exactement ce qui se passe, les petites et moyennes entreprises font faillite, le chômage augmente, et les grosses entreprises, qui se sont encore engraissés à coup d’argent public ou grâce au virus, préparent le monde de demain : la quatrième révolution industrielle. Dans son article du 8 mai dernier, Naomi Klein la décrit comme une dystopie technologique, un choc des écrans : « Ca aura mis du temps, mais quelque chose ressemblant à une “ stratégie du choc pandémique ” commence à poindre. Appelons-la le Screen New Deal. Bien plus innovant que tout ce que nous avons pu observer durant les précédentes catastrophes, le futur que l’on assemble à la hâte (alors que les cadavres continuent de s’entasser) considère cette période d’isolement physique non pas comme un douloureux sacrifice pour sauver des vies, mais comme la bande-annonce d’un futur sans contact – et extrêmement lucratif. »

 

Sauf que ce monde-là, les gens n’en veulent pas, parce qu’il passe par la destruction de leur monde à eux et peut-être d’eux-mêmes. On en revient donc à la nécessité de les maintenir dans une peur panique pour les contrôler.

 

Autres avantages pour le gouvernement du port obligatoire du masque

- Restreindre et interdire les manifs et grèves de la rentrée sociale. Le maintien artificiel de l’épidémie a permis de prolonger l’interdiction des rassemblements de plus de 5000 personnes jusque fin octobre et d’interdire les rassemblements de plus de dix personnes si... et si..., ce qui permet à la police de faire à peu près ce qu’elle veut et chacun sait qu’elle préfère grandement mettre des amendes à de paisibles promeneurs que d’affronter les vrais malfaiteurs qui empoisonnent le quotidien des Français bientôt réduits à se défendre eux-mêmes.

 

- Vacciner les populations. Des sommes faramineuses ont déjà été investies dans d’hypothétiques vaccins attendus comme le Messie par des laboratoires bien décidés à en tirer de gros profits. Mais pour vacciner en masse les populations, encore faut-il qu’elles craignent la maladie plus que les vaccins dont on commence à connaître les effets pervers et le peu d’efficacité contre un virus qui mute sans cesse. Qu’à cela ne tienne, les gouvernements et leurs fidèles porte-paroles médiatiques sont là pour attiser la peur et faire durer le suspense.

 

- Écouler la surproduction de masques. Le gouvernement, au cœur de la première panique, a fait fabriquer des masques trop tard et en trop grande quantité. Au moment du déconfinement, les fabricants se sont inquiétés pour leurs stocks. Le port du masque obligatoire a réglé ce problème épineux, sans compter que c’est une aubaine pour la grande distribution, déjà privilégiée pendant le confinement car, alors que les marchés en plein air étaient fermés, les supermarchés étaient ouverts.

 

- Occuper l’espace médiatique et détourner l’attention des vrais problèmes. Le masque est idéal pour occuper en quasi permanence tout l’espace médiatique, en alternance avec les rodomontades des politiciens contre les incivilités qui restent impunies, les policiers étant occupés à mettre des amendes pour les masques mal mis ou à protéger les riches. Les applications du masque se déclinent à l’infini dans l’espace et le temps. On ne parle pas de la gestion calamiteuse de l’épidémie par les pouvoirs publics, des procès en cours, de l’échec coûteux du Stop Covid, des promesses d’améliorer les services de santé, de la prévention, des défenses immunitaires, des augmentations de salaires pour les « soldats de première ligne », des problèmes économiques et sociaux, des faillites, du chômage, de la chute du PIB, de la réforme de l’Etat, des interventions militaires.

 

On continue à signer des accords de libre-échange, comme le Mercosur, avec le Brésil et d’autres pays d’Amérique latine, alors que, comme le souligne Hervé Kempf dans un article intitulé : “ Ce que cache le masque ”, il faudrait engager la lutte « contre la destruction des forêts et plus largement de la biodiversité ... contre la pollution de l’air ... l’aggravation du changement climatique ... engager une vraie politique de santé environnementale et alimentaire. »

 

- Donner l’impression qu’on s’occupe des gens tout en rejetant la responsabilité sur les autres (communes, citoyens) et en réglant quelques comptes au passage. En faisant appliquer un principe de précaution à géométrie variable par les préfets « en concertation avec les collectivités locales », le gouvernement fait croire, à moindre frais et sans prendre de risques, que l’Etat protège les citoyens responsables contre les citoyens irresponsables. Du coup, la moitié responsable se met à fliquer/dénoncer l’autre moitié, et la population divisée se retrouve sans défenses devant les amendes et les interdictions qui pleuvent. Quant à Marseille et au professeur Raoult, ils n’ont qu’à bien se tenir !

 

On voit sans peine que le gouvernement a tout intérêt à maintenir la fiction de l’épidémie pour maintenir la pression sur la population et que le masque est l’outil idéal pour cela, en dépit du fait qu’il ne sert à rien d’autre qu’à permettre aux casseurs de se cacher le visage. Par contre, on a du mal à trouver une seule raison valable de le porter soi-même. Il n’est donc pas étonnant qu’une Fronde anti-masques se développe sur le thème : « La seule chose que le port du masque permet d’éviter, ce sont les amendes ». C’est sans doute pour cela que Macron se croit obligé de brandir sans cesse la menace du reconfinement.

 

Pas mal de mes amis pensent que les technocrates qui nous dirigent sont trop bêtes pour avoir même une idée derrière la tête. Selon eux, le pouvoir se contente de copier les autres pays. Ils rejoignent, en cela, le Professeur Toussaint quand il dit que le port du masque, « c’est juste du mimétisme social, ce n’est que cela, on n’a absolument aucune démonstration du moindre intérêt scientifique ». Mais l’un n’empêche pas l’autre. Qu’ils copient les mesures des autres avec une sorte de délire de surenchère pour donner à leurs peuples l’impression qu’ils agissent, c’est un fait, mais ça ne les empêche pas de manipuler l’opinion en fonction de leurs intérêts à court et moyen terme, d’autant plus que nos dirigeants sont eux-mêmes les serviteurs des organismes internationaux qui mènent véritablement le monde.

 

Pourquoi nous force-t-on aujourd’hui à porter des masques réputés inutiles au cœur de l’épidémie ?

Conclusion

Pour finir, quelques notes d’espoir :

- La revanche de l’hydroxychloroquine dans France Soir : « Une étude belge sur l’hydroxychloroquine vient d’être publiée, sur 8 000 patients, et conclut que l’hydroxychloroquine réduit la mortalité de 30%, comme l’étude italienne évoquée dans notre article du 4 aout 2020 ... Les résultats sont édifiants », et pourtant bizarrement « le Conseil Scientifique, le ministère de la Santé et les médias français n’en parlent pas plus. »

 

- Strasbourg : Le tribunal administratif suspend l’arrêté municipal qui rend obligatoire le port du masque : Le juge estime que le port du masque est une ingérence « dans l’exercice du droit au respect de la vie privée » Le port du masque n’est plus obligatoire au centre-ville de Strasbourg. La mesure, qui avait été prise par un arrêté municipal le 20 mai, a été suspendue ce lundi par le tribunal administratif.

 

- La révolte ouverte de quelques maires contre le pouvoir central. Le maire de Grenoble contre Darmanin et la maire de Marseille contre Castex/Véran. Castex et Véran, deux crétins finis, ont fait exprès leur conférence de presse à l’heure annoncée par la maire de Marseille pour la sienne, et ça s’est évidemment retourné contre eux. Michèle Rubirola, Martine Vassal et Didier Raoult ont vite éclipsé les pantins de Macron. Un régal...

 

- Et une chanson parodique pleine d’optimisme :

« Covid, c’est fini,

et dire qu’ils avaient pourtant l’air d’accepter d’être fliqués, traqués, surveillés, infantilisés.

Covid c’est fini,

Ya du souci à s’faire pour la rentrée !

Covid, c’est fini,

les barrières risquent d’être renversées ».

Acceptons-en l’augure, même si l’auteur de la chanson modère un peu son enthousiasme dans son commentaire (fort intéressant au demeurant)...

 

Ci-dessous : la France (et Monaco) d'en-haut et la France des gueux :

 

Pourquoi nous force-t-on aujourd’hui à porter des masques réputés inutiles au cœur de l’épidémie ?
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30 août 2020 7 30 /08 /août /2020 05:15

 

L’affaire « Augustin » du prénom de ce jeune garçon frappé pour avoir voulu défendre des jeunes filles harcelées a provoqué un débat furieux, à l’occasion duquel les belles âmes ont joué leur rôle habituel, sans mesurer la nouveauté de la situation due à l’irruption d’une violence incontrôlable dans les centres-villes jusqu’alors à peu près épargnés et dans tous les lieux estivaux ou les Français souhaitaient pouvoir récupérer un peu du confinement. Le problème, c’est que l’affaire Augustin, dans sa banalité a été révélatrice, d’abord d’une rage exaspérée de l’opinion publique face à la réalité de cette explosion violente et à l’incapacité volontaire ou pas de l’État de jouer son rôle de protection de la population. Ensuite, la technique qui consiste fort classiquement à disqualifier le messager pour faire sortir du réel ce qu’il raconte, a été porté à un paroxysme tellement grotesque qu’il ne peut plus marcher. On va quand même rappeler que l’agression physique dont a été victime le jeune homme, aboutissant une fracture de la mâchoire et probablement l’obligation d’une opération des vertèbres cervicales, est intervenue alors qu’il prenait la défense de jeunes filles lourdement harcelées par cinq individus bardés dans leur arrogance et leur sentiment d’impunité. La « bobo-sphère », d’abord un peu sonnée est ensuite montée à l’assaut en faisant état des opinions politiques d’un gamin de 17 ans. Paraît-il royaliste, ce qui permet instantanément de le transformer en pétainiste, antisémite, fasciste et pour finir évidemment nazi. Ce qui avait pour conséquence de prétendre que l’agression et le harcèlement n’avait pas eu lieu. Ou en tout cas, n’était qu’une vague « incivilité » comme le raconte l’actuelle novlangue. Marlène Schiappa et Jacques Toubon nous avaient pourtant expliqué que le harcèlement de rue était quasiment un crime contre l’humanité. Et dans l’affaire Clément Méric les belles âmes avaient acclamé un verdict de condamnation d’Esteban Morillo à 11 ans de réclusion criminelle, alors que celui-ci n’avait porté qu’un seul coup à la malheureuse victime. Fort heureusement, le jeune Augustin n’a pas heurté un trottoir en tombant, il en sera quitte pour une alimentation à la paille pendant quelque temps, mais le féminisme et la non-violence des belles âmes se révèlent une fois de plus drôlement à géométrie variable.

 

RT m’a posé quelques questions. Je reproduis l’entretien ci-dessous

Régis de Castelnau

 

RT Rebondissant sur la récente agression du jeune Augustin, amplement commentée dans la presse, l’avocat Régis de Castelnau s’exprime auprès de RT France sur l’«ensauvagement» du pays et le «sentiment d’insécurité» des Français. RT France : On assiste depuis plusieurs semaines à une succession de cas de violences plus ou moins relayés dans les médias. L’agression d’Augustin est-elle un énième fait divers ?

 

 Régis de Castelnau : Ce que le président de la République, suivi ensuite par son nouveau ministre de l’Intérieur, a qualifié d’incivilités, est la conséquence d’un phénomène particulier qui s’est produit cet été dans notre pays. On connaissait déjà et depuis longtemps, les banlieues abandonnées, territoires perdus de la république et laissés à la gestion commune de la pègre, de l’islamisme et du clientélisme politique le plus cynique. La lecture de la presse vous confronte à une litanie de soi-disant fait divers qui présentent tous les mêmes caractéristiques : émeutes, vols avec violences, agressions en bande, trafic de drogue à ciel ouvert, harcèlements sexistes etc. etc. La nouveauté, c’est que les centres-villes, ainsi que les lieux de loisirs estivaux, et ce dans toute la France, ont eux aussi été abandonnés à une délinquance de rue particulièrement violente. Toute la panoplie de ce qui pourrit la vie des couches populaires déjà secouées par le confinement est au rendez-vous. Et en général, on est confronté à une absence d’intervention policière digne de ce nom, et lorsque les voyous sont interpellés, la justice fait preuve d’une absence de réaction tout à fait stupéfiante. Rappelons-nous cette agression au marteau contre un père de famille, ou celle de ce maire demandant de faire moins de bruit et dont les auteurs pourtant identifiés et arrêtés immédiatement été relâchés dans la nature avant même que les victimes aient été entendues. Cette présentation est malheureusement conforme au réel, dans la mesure où tout ceci ne se déroule plus seulement dans les « quartiers » mais dans les centres-villes de tout le pays, pourtant jusqu’à présent à peu près protégés. L’agression du jeune Augustin n’est donc pas un fait divers, mais relève d’un phénomène de masse sur les causes et les conséquences duquel il conviendrait de travailler sérieusement. Alors il est probable que cette partie délinquante de la jeunesse s’est retrouvée complètement disponible compte tenu de la disparition des occupations estivales et de la possibilité des voyages à l’étranger. Il y a également une autre caractéristique que l’on retrouve dans chacune des agressions, c’est l’incroyable sentiment d’impunité qui habite les voyous, et une arrogance liée à ce qui s’est produit avec l’affaire Traoré et l’importation en France des débats américains après la mort de Georges Floyd. La complaisance initiale d’Emmanuel Macron, demandant à sa ministre de la Justice et à son ministre de l’Intérieur de prendre le parti de la famille Traoré, les interventions d’un certain nombre d’intellectuels indigénistes considérant ces violences comme quasiment justifiées par le passé esclavagiste et colonial de la France. Ce qui s’est produit dans notre pays pendant ces longues semaines est un fait politique extrêmement important, qui a élargi la question de l’insécurité en lui donnant des caractéristiques ethniques qu’il est difficile de nier. Ces questions vont constituer un enjeu considérable dans les débats politiques qui s’amorcent dans la perspective de la prochaine présidentielle.

 

 RT France : Comment interpréter l’absence de réactions (du moins dans l’immédiat) des membres du gouvernement dans cette affaire ? 

 

Régis de Castelnau : Cette absence de réaction est liée justement à l’ambiguïté de celle d’Emmanuel Macron au moment de la manifestation du comité Adama Traoré au sortir du confinement. La complaisance qu’il a manifestée validant en quelque sorte le récit pourtant mensonger faisant d’Adama Traoré un martyr de la violence systémique et raciste de la police française. Il a quand même demandé, en pleine procédure judiciaire et en violation de la séparation des pouvoirs, à la garde des Sceaux de recevoir la famille plaignante ! Et ensuite, Christophe Castaner, dont il est difficile de penser qu’il agissait de sa propre initiative, a déclaré officiellement que la loi républicaine était d’application à géométrie variable, et que les interdictions de manifestation pour cause de pandémie et par nécessité de protection de la population, n’étaient pas applicables dès lors qu’il s’agissait de défiler pour Traoré ! Il y a probablement d’autres raisons à la discrétion des membres du gouvernement, avec tout d’abord la terreur qui les habite d’être critiqués par les belles âmes et les peoples. Les opinions d’Omar Sy ou de Virginie Despentes ont beaucoup plus d’importance que celles des couches populaires confrontées à cette violence. Ensuite, chez eux aussi, bien placés pour savoir l’incroyable affaiblissement de l’Etat dans ses fonctions régaliennes, la peur que ces interventions répressives voulues par les Français provoquent un embrasement qui deviendrait incontrôlable. Cela en dit long sur la situation que 30 ans de gabegie ont permis d’installer.

 

 RT France : La droite a largement réagi à cette agression, en usant notamment du slogan «Justice pour Augustin», tandis que la gauche s’est faite plus discrète. Y a-t-il un risque de récupération politique de cette affaire ?

 

Régis de Castelnau : La « récupération politique » est chose normale et souhaitable dans un régime démocratique. Les opinions doivent pouvoir se confronter, et les différents courants doivent pouvoir s’exprimer. Le présenter comme un risque est une manœuvre habile visant à éviter d’en parler pour masquer le réel ou à disqualifier l’événement pour lui retirer ses caractéristiques qui permettent de le rattacher justement à cet « ensauvagement » dénoncé par le nouveau ministre de l’Intérieur sous les clameurs indignées de la police du langage, toujours soucieuse de prendre la pose et d’exhiber ce signe extérieur de richesse qu’est son antiracisme. Exprimé en général depuis ses quartiers où elle voit furtivement les travailleurs issus de l’immigration dès lors qu’ils viennent ramasser ses poubelles, faire la plonge dans ses restaurants, tenir les caisses de leur Carrefour City ou garder leurs enfants. On se moque des opinions politiques du jeune Augustin, la seule question qui est posée : a-t-il été passé à tabac à cinq contre un dans un de ces centres-villes abandonnés à la violence ? Je renvoie à Christophe Guilluy décrivant ce phénomène de façon savoureuse. Alors, dans l’affaire Augustin, avec un peu de retard à l’allumage, la bobosphère a essayé de déconstruire la réalité en pointant la personnalité et les opinions politiques du jeune homme. Et ensuite en relevant que des commentateurs qualifiés « d’extrême droite » s’étaient indignés de l’agression. Méthode tout à fait classique, et d’une malhonnêteté confondante que l’utilisation de cet « ami imaginaire » de la « fachosphère », sorte de doudou confortable sur lequel ces braves gens se précipitent pour pratiquer un de leurs sports favoris : le déni du réel. En mettant pour cela en avant opinions politiques du jeune Augustin, alors que la seule question posée est : a-t-il été passé à tabac à cinq contre un dans un de ces centres-villes abandonnés à la violence, parce qu’il intervenait verbalement pour s’opposer à un harcèlement de rue ? Tout le reste n’est que du bavardage. 

 

RT France : Assiste-t-on à un « ensauvagement » de la société française, comme l’estiment certains politiques et observateurs ; ou s’agit-il d’un effet de loupe dû à l’accroissement de la circulation de l’information?

 

​Régis de Castelnau : Il me semble que ce que l’on appelle « ensauvagement » est la forme particulière qu’a prise la délinquance violente cet été dans un espace public élargi et sur l’ensemble du territoire. La violence délinquante n’est pas nouvelle, et toutes les sociétés en connaissent. La question de son augmentation, surtout en ce qui concerne la délinquance qui affecte la vie des couches populaires, permet un débat sans fin. Statistiques contre ressenti, ce qui permet de prétendre que cette violence diminue, et que l’insécurité n’existe pas et qu’il s’agit simplement d’un « sentiment d’insécurité ». Le problème, c’est que dans une démocratie, ce qui compte c’est justement le « sentiment d’insécurité ». Et que cette prétention à traiter les gens comme des demeurés incapables de prendre en compte la réalité des chiffres est finalement d’une arrogance sociale assez stupéfiante. Il y a environ 243 000 cambriolages par an en France [de résidences principales, chiffre du ministère de l’Intérieur pour 2016], et les professeurs de maintien vous diront à la publication d’une statistique identifiant une diminution de 10 % par exemple, que c’est bien la preuve de la baisse de l’insécurité. Le problème c’est qu’il va falloir l’expliquer aux 218 000 familles restantes qui ont été cambriolées. On leur souhaite bon courage. Je ne pense pas que l’on puisse prétendre à un effet de loupe des réseaux, qui dans l’information ne font que rééquilibrer l’attitude des médias qui, parfois pour des raisons honorables ont tendance à masquer et à minorer Je ne pense pas que l’on puisse prétendre à un effet de loupe des réseaux, qui dans l’information ne font que rééquilibrer l’attitude des médias qui, parfois pour des raisons honorables, ont tendance à masquer et à minorer. Ce qui est incontestable en revanche c’est que les réseaux sont un espace de débat qui reflète les tensions qui travaillent durement la société française. Et il ne faut pas s’imaginer, comme le faisaient les promoteurs de la loi Avia, que c’est en cassant le thermomètre qu’on fera reculer la maladie. Ce qui compte sur cette question, c’est bien justement «le sentiment d’insécurité» qu’il n’est pas possible de traiter en qualifiant d’imbéciles ceux qui le ressentent. Et c’est lui qui aura des conséquences politiques. 

 

Et compte tenu de ce qui s’est passé cette année, ce sera un sujet majeur.

 

 

Lire l'original ici.

La violente agression contre Augustin, par Régis de Castelnaud.
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28 août 2020 5 28 /08 /août /2020 05:15

Le mouvement Black Lives Matter a été créé en 2013, après l'acquittement de George Zimmerman qui avait assassiné le jeune adolescent noir Trayvon Martin, dans le but de lutter contre le racisme systémique  à l'égard des Noirs aux États-Unis.
 

 

Ce mouvement a une légère tendance fasciste lorsque, aux Etats-Unis ou ailleurs, il interdit le slogan « All Lives Matter » (toutes les vies comptent) en exerçant par exemple des pressions sur certains directeurs d’entreprise pour qu’ils licencient des employés qui se risquent à énoncer ce slogan universaliste.

 

On a vu récemment des slogans mettant en avant la communauté juive étasunienne comme étant particulièrement privilégiée parce que juive. Ont été ressorties des statistiques sur la présence des Juifs dans les universités, à Hollywood ou dans l’édition, comparativement plus importante que leur présence dans le pays. L’antisémitisme, le philonazisme aux États-Unis sont une vieille histoire. Des personnalités prestigieuses s’y sont adonnées, comme Lindbergh ou Walt Disney. Sans parler du Parti nazi américain, fondé en 1959 et toujours bon pied bon œil. Le pays a accueilli 10 000 nazis après la Deuxième Guerre mondiale. Il y a donc belle lurette qu’un terreau existe. On se souvient que, pendant la Guerre, certains restaurants et lieux publics étaient interdits aux Noirs, aux Juifs et aux chiens. Est-ce que la militante pour les droits des femmes Linda Sarsour s’en est souvenue lorsque le 16 juin dernier, elle a organisé une manifestation ouverte à tous « sauf aux flics et aux sionistes » ?

 

Comme par hasard, le mouvement Black Lives Matter s’en est pris à un seul État étranger : Israël qui commet, selon ses dires, un « génocide » à l’égard des Palestiniens. Le 6 juillet 2020, le footballeur professionnel DeSean Jackson publia, avant de s’excuser, un message sur la plateforme Instagram contenant une fausse citation d'Adolf Hitler : « Because the white Jews knows that the Negroes are the real Children of Israel and to keep Americas secret the Jews will blackmail America. They will extort America, their plan for world domination won't work if the Negroes know who they were... » (« Parce que les Juifs blancs savent que les nègres sont les vrais enfants d'Israël, et pour garder le secret des États-Unis, les Juifs feront chanter les États-Unis. Ils voleront les États-Unis, leur plan de conquête du monde échouera si les nègres savent qui ils étaient… »). L'extrait comportait également le passage « Hitler was right » (« Hitler avait raison »). Un tel propos en France aurait été suivi d’une inculpation. Mais pas aux EU, où l’on ne peut plus se permettre la moindre plaisanterie à l’égard des Noirs, des femmes, des immigrés. Récemment la célèbre journaliste de centre-gauche Barri Weiss a démissionné du New York Times, après avoir été traitée de nazie, alors qu’elle est juive. Il lui était reproché d’être trop ouvertement sioniste.

 

Sur la durée, le chef de la Nation de l’Islam, Louis Farrakhan affirme que les Juifs sont responsables de la traite des Noirs et de l’esclavage. En 1961 et 1962, il avait invité George Lincoln Rockwell, chef du parti nazi, à s’exprimer lors de congrès de son mouvement. En 1995, il déclara à l’adresse des Juifs : « vous  êtes la synagogue de Satan, et vous avez enroulé vos tentacules autour du gouvernement américain, vous trompez et vous envoyez cette nation en enfer». Oublié le temps oùNathan Meyer Rothschild avait financé une partie des 20 millions de livres sterling versés par le gouvernement britannique pour « compenser la perte de main d’œuvre »de l’industrie des plantations. Sans cette « rançon », les exploitants refusaient de libérer leurs esclaves, malgré les nouvelles lois.

 

Comment alors comprendre cet antisémitisme d’une partie de la communauté noire alors que, pendant longtemps, les deux communautés ont vécu de manière mitoyenne ? Avec l’augmentation du coût des loyers, certains Afro-Américains ont dû déménager, remplacés par des Blancs, des Latinos ou des Asiatiques et leur colère s’est concentrée non pas sur leurs remplaçants mais sur des boucs émissaires qui n’avaient pas eu besoin de quitter leur quartier : les Juifs.

 

Pour de nombreux militants de Black Lives Matter, l’humanité comporte désormais deux catégories d’individus : les Blancs, par essence privilégiés et méchants, et les Noirs, par essence malheureux car victimes de Blancs. Les Juifs, bien sûr, appartiennent à la catégorie des Blancs.

 

 

Le mouvement Black Lives Matter est-il antisémite ?
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27 août 2020 4 27 /08 /août /2020 05:09
Et un peu de langue “ corporate ”...

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26 août 2020 3 26 /08 /août /2020 05:10

 
Article originel :  The Seven-Step Path from Pandemic to Totalitarianism
Par Rosemary Frei*
Off Guardian

Il n'y a que sept étapes entre la déclaration de la pandémie et le totalitarisme – et de nombreuses juridictions sont sur le point d'entamer l'étape 5.

 

 Les sept étapes du passage de la pandémie au totalitarisme (Off Guardian)

Comme si c'était planifié à l'avance, des milliards de personnes dans le monde entier sont forcées, pas à pas, d'adopter un mode de vie radicalement différent, qui implique beaucoup moins de liberté et d'autonomie personnelle, physique et financière.

 

 

Voici le modèle pour la mise en place de ce programme.

 

Étape 1

 

Un nouveau virus commence à se répandre dans le monde. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) déclare une pandémie.

 

Les agences internationales, les responsables de la santé publique, les politiciens, les médias et d'autres voix influentes attisent la peur en se concentrant presque exclusivement sur la contagiosité du virus et sur le nombre croissant de cas, et en qualifiant le virus d'extrêmement dangereux.

 

En quelques jours, les gouvernements aux niveaux national et local déclarent également l'état d'urgence. À la vitesse de l'éclair, ils imposent des mesures de confinement qui confinent la plupart des gens dans leur maison - à commencer par la fermeture des écoles - et paralysent une grande partie de l'économie mondiale. Les marchés mondiaux implosent.

 

Le public abasourdi, craintif et crédules - convaincu ces dernières années que leur corps n'a pas la capacité naturelle de réagir aux agents pathogènes en produisant des anticorps qui leur confèrent une immunité durable - se plie en grande partie de son plein gré.

 

Le premier cours virtuel hebdomadaire sur les réponses locales aux situations d'urgence et de crise à la COVID19 est organisé à l'intention des maires et autres responsables municipaux du monde entier. Coordonnés par une poignée d'organisations étatsuniennes des domaines universitaire, médical, financier, politique et des transports, les cours accueillent des invités allant de Barack Obama à Bill Gates.

 

 

Étape 2

Les dirigeants nationaux, étatiques/provinciaux et municipaux, ainsi que les responsables de la santé publique, commencent à organiser des points de presse quotidiens. Ils les utilisent pour sortir des statistiques effrayantes et des modèles affirmant que le virus a le potentiel de tuer plusieurs millions de personnes.

 

La plupart de ces informations sont difficiles à déchiffrer et n'éclairent pas vraiment l'évolution naturelle de la propagation du virus dans chaque zone géographique.

 

Les responsables et les médias minimisent ou déforment les chiffres peu encourageants sur le nombre de décès dus au virus et se concentrent plutôt sur des statistiques alarmantes produites par des universitaires, des personnes influentes dans les médias sociaux et des organisations de premier plan.

 

Le message principal est qu'il s'agit d'une guerre et que de nombreuses vies sont en jeu si pratiquement tout le monde ne reste pas chez soi. Les médias grand public amplifient le message selon lequel le monde est à la merci du virus.

 

Simultanément, les banques centrales et les gouvernements distribuent d'énormes quantités d'argent liquide, en grande partie au profit des grandes banques. Et ils font appel à des sociétés financières géantes du secteur privé pour gérer le processus, malgré les très mauvais résultats obtenus par ces entreprises mondiales lors du krach de 2008-2009. Les gouvernements commencent également à créer rapidement des programmes d'une valeur de plusieurs billions de livres sterling qui comprennent l'indemnisation des entreprises et des travailleurs pour leurs pertes liées à la fermeture.

 

Étape 3

 

Il existe un effort concerté de tous les niveaux de gouvernement et de santé publique pour accélérer très rapidement les tests de détection de l'ARN viral, ainsi que la production d'équipements de protection individuelle.

 

Ils écartent la nécessité d'une réglementation, y compris des normes de qualité et une vérification indépendante du taux de précision des tests, en insistant sur le fait qu'une approbation et une mise en œuvre rapides sont impératives pour sauver des vies.

 

Des modèles sont publiés qui prédisent une explosion du nombre de cas, d'hospitalisations et de décès, même dans les meilleurs scénarios.

 

À peu près au même moment, les responsables de la santé publique assouplissent considérablement les critères diagnostics relatifs aux infections virales, aux épidémies et aux décès, en particulier chez les membres les plus âgés de la société. Cela augmente le nombre de cas et de décès attribués au nouvel agent pathogène.

 

Les médias continuent de réclamer davantage de tests et de punir sévèrement les personnes qui ne respectent pas complètement les mesures de confinement.

 

Par conséquent, il y a peu de contrecoup, car la police et l'armée, dotées de nouveaux pouvoirs étendus, appliquent ces mesures et infligent des peines sévères, voire des peines de prison, à ceux qui désobéissent aux ordres. Les États surveillent également en toute impunité les déplacements massifs de personnes par le biais de leurs téléphones portables.

De vastes ressources humaines sont consacrées à la recherche (traçage) des personnes qui ont été en contact avec un individu séropositif et à leur confinement à leur domicile. Ainsi, la part du public exposée au virus reste relativement faible.

 

Cela contribue également à l'isolement social. Parmi les nombreux effets, cela permet à ceux qui ont le contrôle d'effacer encore plus les choix individuels et collectifs, les voix et le pouvoir.

 

Étape 4

Lorsque le nombre de cas et de décès commence à plafonner, les autorités locales affirment qu'il est trop tôt pour dire si le virus a fini d'infecter la population et que les mesures restrictives doivent donc être maintenues.

 

Une autre explication est que si ces mesures ne sont pas maintenues, il y aura une résurgence des cas et des décès. Une autre encore est que la hausse continue du nombre de décès de personnes âgées signifie que tous les paris sont ouverts pour le moment.

 

Ils admettent que les modèles initiaux prédisaient à tort qu'il y aurait un tsunami de cas, d'admissions dans les unités de soins intensifs (USI) et de décès. Toutefois, ils affirment qu'il faut plus de temps avant de pouvoir déterminer s'il est sûr d'assouplir certaines restrictions et de laisser les enfants retourner à l'école ou les adultes reprendre le travail.


Les fonctionnaires n'essaient pas de calculer le coût global, qui monte en flèche, des fermetures et des autres mesures contre lesquelles ils s'opposent pour leur population et leur économie, et ils ne discutent pas non plus du niveau de coût qui pourrait être trop élevé.

 

Avec les puissants médias, ils font également pression pour que la surcapacité massive de dépistagedes virus soit utilisée pour surveiller la population générale afin de détecter l'ADN viral dans leur corps. Dans le même temps, le déploiement de tests sanguins à grande échelle pour détecter les anticorps du virus commence.

 

Entre-temps, de nouvelles données sont publiées, montrant que le virus a une grande capacité de mutation. Selon les scientifiques et les responsables, cela signifie qu'un arsenal médical plus important sera nécessaire pour le combattre.

 

 Les sept étapes du passage de la pandémie au totalitarisme (Off Guardian)

Étape 5

 

Environ deux ou trois semaines plus tard, l'augmentation spectaculaire des tests d'ADN viral permet d'atteindre l'objectif souhaité, à savoir une augmentation significative du nombre de personnes trouvées positives pour le virus.

 

Les responsables de la santé publique alimentent cette recrudescence en augmentant le nombre de cas et le nombre de décès correspond au grand nombre de personnes dont on soupçonne seulement - et non pas dont on confirme par des tests de laboratoire - qu'elles ont eu une infection. Les politiciens et les responsables de la santé publique disent à la population que cela signifie qu'ils ne peuvent pas retourner à leur travail ou à d'autres activités en dehors de la maison pour le moment.

 

Les gouvernements travaillent avec des organismes de santé publique, des universitaires, l'industrie, l'OMS et d'autres organisations pour commencer à concevoir et à mettre en œuvre des systèmes de passeport d'immunité permettant d'utiliser les résultats des tests d'anticorps à grande échelle pour déterminer qui peut être libéré. Il s'agit là d'un des nombreux objectifs des sept étapes.

 

En attendant, les chefs de gouvernement continuent à souligner l'importance des vaccins pour lutter contre le virus.

 

 Les sept étapes du passage de la pandémie au totalitarisme (Off Guardian)

Étape 6

 

Des essais à grande échelle sur l'homme de nombreux types d'antiviraux et de vaccins différents commencent, grâce à une impulsion concertée de l'OMS, de Bill Gates et de ses collaborateurs, des entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques, des gouvernements et des universités.

 

De larges pans de la population ne possèdent pas d'anticorps contre le virus parce qu'ils ont été empêchés d'y être exposés ; ils acceptent avec empressement ces médicaments même s'ils ont été mis sur le marché avec des tests de sécurité inadéquats. Ils estiment que ces produits médicaux offrent le seul espoir d'échapper aux griffes du virus.

 Les sept étapes du passage de la pandémie au totalitarisme (Off Guardian)

Étape 7

 

Bientôt, le nouveau virus entame un nouveau cycle autour du globe - comme la grippe et d'autres virus le font chaque année depuis des millénaires. Les autorités attisent à nouveau la peur en évoquant la possibilité de millions de morts parmi les personnes qui ne sont pas encore protégées contre le virus.

 

Ils procèdent rapidement à de nouveaux tests de dépistage des virus et des anticorps, tandis que les entreprises vendent des milliards de doses supplémentaires d'antiviraux et de vaccins de rappel.

 

Les gouvernements cèdent simultanément le contrôle de tous les biens publics restants à des entreprises mondiales. En effet, les assiettes fiscales des gouvernements locaux et nationaux ont été décimées au cours de la première étape et ils sont pratiquement ruinés par les dépenses sans précédent qu'ils ont engagées dans la guerre contre le virus au cours des autres étapes.


Le résultat global est une médicalisation complète de la réponse au virus, qui, au niveau de la population, n'est pas plus nocive que la grippe.

 

Cela va de pair avec la création d'un totalitarisme permanent contrôlé par des entreprises mondiales et un État policier de surveillance invasive 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, soutenu par l'essor généralisé de la technologie "intelligente".

 

Les principaux acteurs répètent le cycle de l'hystérie et de l'administration massive d'antiviraux et de rappels tous les quelques mois.

 

Et ils mettent en œuvre une variante des étapes 1 à 7 lorsqu'un autre nouvel agent pathogène apparaît sur la planète.

 

Cela semble tiré par les cheveux ? Malheureusement, non.

 

Avec l'arrivée du COVID19, de nombreux pays ont rapidement réalisé les étapes 1, 2 et 3.

 

L'étape 4 est en bonne voie dans un grand nombre de pays.

 

L'étape 5 est en bonne voie pour commencer au début du mois de mai.

*Rosemary Frei est titulaire d'une maîtrise en biologie moléculaire d'une faculté de médecine et a été rédactrice et journaliste médicale indépendante pendant 22 ans. Elle est aujourd'hui journaliste d'investigation indépendante à Toronto, dans l'Ontario. Vous pouvez trouver son précédent article sur le nouveau coronavirus pour Off-Guardian ici, regarder et écouter une interview qu'elle a donnée sur COVID19 et la suivre sur Twitter.

Traduction SLT

 

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24 août 2020 1 24 /08 /août /2020 05:20

 

 

Marianne évoque des nouvelles techniques de vente à l'échelle européenne : gels douche d'Espagne, biscuits de Tchéquie, sodas de Pologne. Les rois du hard discount jouent sur les différences de prix d'un pays à l'autre en Europe. D'où l'arrivée dans les rayons de produits bradés dans toutes les langues.

 

Le genre de truc, pas évident à voir. Quoi de plus banal que des flacons de gel douche, serrés les uns contre les autres, au rayon hygiène des magasins hard discount ? On connaît déjà tout d'eux : leurs marques, leur logo, leur format. Pas de quoi s'attarder des plombes dessus. Et pourtant, il y a bien quelque chose qui cloche : tout est écrit dans des tas de langues différentes, néerlandais, espagnol, italien, anglais, etc. Pour que le consommateur français y comprenne quelque chose, on y a collé à la va-vite une étiquette au dos, détaillant la composition et les précautions d'emploi.

Dans le jargon de la grande distribution, on les appelle des « produits d'importation parallèle ». Achetés le plus souvent dans des pays de l'Union européenne sous forme de lots, ils sont vendus parfois deux fois moins cher que dans les circuits classiques. À la manœuvre, des brokers . Sorte de traders experts en négoce de produits grande consommation

 

 

 

Le Site Communistes signale un acte de piraterie internationale dont on n’a pas du tout parlé dans nos grands médias. Quatre tankers chargés de plus d’1million de barils de pétrole iranien à destination du Venezuela, ont été arraisonnés dans les eaux internationales par les EU en vertu d’une « ordonnance de confiscation ». 5 autres finirent par arriver au Venezuela, sous la protection des forces armées vénézuéliennes. 

 

Cette piraterie a été organisée à partir du contrôle du détroit d’Ormuz par les forces militaires de l’OTAN, les Pays-Bas. Le Danemark et la Grèce ont indiqué qu’ils mettaient des navires de guerre à la disposition des USA, la France prêtant bien entendu son concourt, l’Allemagne, la Belgique, le Portugal et l’Italie exprimant leur « soutien politique » à ces opérations de piraterie.

 

Les États-Unis ont bénéficié du soutien direct dans ces opérations du Royaume-Uni, de l’Australie, l’Arabie Saoudite, de Bahreïn et des Émirats arabes unis.


Cet arraisonnement montre une nouvelle fois la volonté des EU de porter atteinte à l’intégrité du Venezuela.

 

 

 

Revue de Presse (336)

 

Un article original de L’Humanité  sur le drapeau britannique, “ la complainte du desunion Jack ” : C’est un motif de décoration. Ou un accessoire de mode. Ou encore un simple logo. C’est un tapis. C’est un plaid. C’est un sofa. C’est une guitare. C’est un pull-over. C’est du commerce, c’est tout ce qui se vendra sous ses couleurs. On dit aussi que c’est un drapeau, l’Union Jack. Il a ce petit nom qui dit « un pour tous et tous pour un », et c’est rare dans sa catégorie. Toutes ces croix entremêlées représentent les quatre nations du Royaume-Uni : Angleterre, pays de Galles, Écosse, Irlande du Nord. Vrai, sûr et certain - encore que, ce n’est pas pour pinailler, mais il est où, le dragon gallois ? Quatre nations, et tant d’autres qui, héritage de l’empire colonial, l’ont décliné sur toute la planète, de l’Australie aux micro-États maxi-paradis fiscaux des Caraïbes… L’Union Jack, c’est donc un drapeau qui recouvre tant de choses, mais plus vraiment un pays, en fait. Non, mais attendez, regardez-le un peu, le Royaume-Uni !

 

Après son retour triomphal dans les années 1990 à travers le mouvement de marketing culturel baptisé « Cool Britannia » et surtout la brit pop, qui, emmenée par Blur, Oasis ou Pulp, replace le Royaume-Uni sur la carte planétaire, l’Union Jack reste sous les feux des projecteurs. Du rock and roll et des pintes de bière, du glam et du rustre : un spot publicitaire pour les rois du libre-échange à l’échelle mondiale. Mais à l’époque, le ver est déjà dans le fruit, car derrière la liesse des drapeaux britanniques à la une des magazines et à la caisse des magasins, c’est bien une nation, et une seule, qui parade : l’Angleterre. On le voit bien dans le sport… En foot, chacune des nations de Sa Majesté a sa propre équipe, son hymne, son drapeau… Avec des nuances de taille entre le foot et le rugby, toutefois : pour le ballon rond, les Irlandais du Nord chantent le God Save the Queen, quand pour l’ovale, les joueurs de Belfast vibrent avec leurs potes de Dublin et jouent pour un pays qui, c’est selon, n’a jamais subi de partition ou est déjà réunifié… Mais au bout du compte, quel que soit le jeu, c’est l’Angleterre qui domine outre-Manche. Et qui impose au Royaume-Uni ses codes, ses manières et surtout son idéologie.

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23 août 2020 7 23 /08 /août /2020 05:26

Guide voyages Vietnam: conseils sanitaires et transports au ...

Vietnam, les limites d'un pays cité en exemple face au coronavirus ...

 

La réaction des autorités politiques et sanitaires vietnamiennes devant la menace venue du géant voisin fut rapide, vigoureuse, systématique. L’annonce par l‘Organisation mondiale de la santé de l’émergence de la maladie date du 10 janvier 2020. Or, dès le 11 janvier – le jour où le gouvernement chinois annonce son premier mort de la maladie -, le gouvernement vietnamien organise une surveillance rigoureuse de ses frontières. Tous les passagers des aéroports internationaux sont soumis à une recherche de suspicion de la Covid-19 et ceux provenant de régions à haut risque sont soumis à une quarantaine obligatoire et conduits directement en bus à la sortie de l’avion dans des centres isolés. Cette surveillance des frontières restera très stricte en février et mars, avec des fermetures de lignes aériennes en provenance des régions à risques et quarantaines pour toutes les arrivées, sans s’arrêter aux conséquences économiques en particulier sur le tourisme dont le rôle est pourtant croissant dans les revenus des populations vietnamiennes.

Tests massifs

Dès le 15 janvier, le ministère de la santé décide d’une stratégie de lutte, en coopération avec l’OMS. Un comité scientifique de prévention de l’épidémie est constitué. L’une des premières mesures sera la fermeture des écoles. Les mesures de confinement local sont décidées sur la base des tests : le premier confinement est décidé à la mi-février pour 20 jours et concerne une population rurale de 10 000 habitants après la détection de 7 cas.  En avril, les trois premières semaines voient un confinement national décidé par le gouvernement.

La stratégie suivie est fondée sur des tests massifs, dès que le pays en a réuni les moyens. Dès la fin avril, le Vietnam peut tester 27 000 personnes par jour et environ 1000 personnes sont testées pour chaque cas détecté. Un taux plus élevé que des pays comme la Nouvelle-Zélande. Les personnes mises en quarantaine sont testées en début et fin, les populations jugées à risques sont massivement testées.

Traçage systématique

Le traçage de tous les contacts des personnes détectées positives est systématisé à l’aide de 63 centres provinciaux, 700 centres de districts et 11.000 dispensaires de santé. Les médias informent les populations où des personnes ont été détectées positives afin qu’elles se présentent aux centres de tests. L’objectif est de tester, à partir de chaque cas confirmé – et donc mis en quarantaine et non renvoyés chez eux comme en France – les contacts des contacts des contacts de cette personne (trois degrés de proximité).

 

La mobilisation des populations dans une action présentée comme une « guerre contre le virus » se fait par des moyens de communication de toutes  sortes : journaux, télévision, radio, internet… Une vidéo et une chanson en vietnamien expliquant le mode de propagation du virus et les gestes barrières a été vue plus de 53 millions de fois…

 

 

La précocité, la rapidité, la vigueur et la rigueur de la réaction gouvernementale, ainsi que l’efficacité des mesures prises avec une population participante, ont permis au pays de bloquer la propagation du virus. De sorte que le coût économique de la crise sanitaire est resté plutôt bas si l’on compare aux pays d’Europe de l’ouest par exemple, car la période de confinement a pu rester limitée.

Sylvestre Huet

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